¿PS qué resolverá en cinco días como ilegal fijo discontinuo?

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Actualidad [260424]:

Urgente. hipótesis de France Soir, ya desde 2022:

Pedro Sanchez, le Premier ministre espagnol, à l'Elysée le 21 mars 2022
Pedro Sanchez, le Premier ministre espagnol, à l’Elysée le 21 mars 2022 LUDOVIC MARIN / AFP

France-Soir, 120622

CHRONIQUE — Cette semaine, la crise diplomatique entre l’Espagne et l’Algérie a connu son développement le plus dramatique. Une crise énergétique anthologique se profile, non seulement pour la péninsule ibérique mais, par effet de domino, pour l’ensemble de l’Europe occidentale. Ce ne serait pas la conséquence du conflit russo-ukrainien, mais la résultante de l’envenimement soudain des relations entre deux États, l’Algérie et le Maroc qui se détestent depuis des décennies et dont toute la doctrine de défense est basée d’abord sur le fait de se protéger l’un de l’autre. Deuxièmement, sur les prétentions de légitimité au regard du Sahara occidental, occupé par le Maroc depuis 1975.

Avec une brusque accélération toutefois, depuis la reconnaissance de la légitimité marocaine sur le Sahara occidental par Donald Trump, comme un de ses derniers actes en politique étrangère. Mesure ratifiée par Joe Biden. L’affaire des écoutes téléphoniques marocaines sur des membres du gouvernement algérien, au cours du « Hirak » (révolte de 2019) n’a rien arrangé. Ces écoutes sont produites par le biais de la technique israélienne Pegasus. Elles sont abondamment divulguées par la presse internationale. L’Algérie réagit en coupant le gazoduc Euromed, dont une partie transite par le territoire marocain. Pour le royaume chérifien, il s’agit d’un manque à gagner de quelque 300 millions d’euros. Les points de comparaison entre le conflit russo-ukrainien sont d’ailleurs très nombreux. Tant sur le plan de la question du rôle du gazoduc, que sur le plan des alliances géopolitiques.

La rupture des relations diplomatiques entre les deux États maghrébins est consommée, unilatéralement, par l’Algérie le 24 août 2021. Cependant, l’Espagne, jusqu’en mars 2022, tente de conserver sa traditionnelle neutralité, malgré les pressions exercées sur l’ex-puissance coloniale du Rio d’Oro (Polisario) par le Maroc et les États-Unis. En mars 2022, quelque chose vient rompre cette neutralité qui chamboule la donne. Le 18 mars 2022, Pedro Sanchez avalise la politique annexionniste de Mohamed VI sur le Sahara occidental, usant de trois superlatifs : « la formule la plus sérieuse, réaliste et croyable ». Ce revirement est au cœur de toutes les spéculations. Il s’agit de comprendre ce qui s’est passé, pour justifier une telle mesure en solitaire, en particulier au regard des conséquences pour l’économie espagnole.

Il aura fallu attendre un peu moins de trois mois pour savoir la forme que prendrait l’ire d’Alger. Mercredi dernier, l’Algérie décide de suspendre le Traité d’amitié bilatéral avec l’Espagne, conclu en octobre 2002, de rappeler son ambassadeur, de geler les opérations bancaires provenant de son ex associé. Mais le plus galvanisant porte sur l’embargo de livraison de gaz.

Cette crise est considérée par l’ensemble du spectre politique espagnol comme une « catastrophe diplomatique » sans précédent, pour reprendre l’expression de l’ex-Président du gouvernement, José Maria Aznar (Parti Populaire, centre droit). Les expressions de sidération tapissent la presse : « idiotie majeure », « non-sens », etc. La question qui taraude les esprits depuis est : quelle mouche a piqué Pedro Sanchez, vous mettre l’Espagne dans une situation aussi scabreuse, se fermant la porte à son principal associé énergétique, pour se rallier aux visées marocaines, à l’égard de qui l’Espagne ne doit rien, et dont les excellentes relations s’en tiennent au cadre strictement personnel des deux familles régnantes, les Bourbons et les Alaouites ?

Une explication politique aurait pu être celle de l’ambition personnelle de Pedro Sanchez qui sait que son avenir politique en Espagne est plus que compromis et pour lequel le coup de volant ultra-atlantiste, donc marocain, serait une garantie de se « recaser », probablement à la présidence du Conseil de l’Europe. Ce serait cohérent avec son choix de limoger son ex-ministre des Affaires étrangères Arancha Gonzalez Laya, et de choisir Jose Manuel Albares, un chancelier clairement plus atlantiste. Gonzalez porte le chapeau pour l’affaire de l’asile temporaire accordé à Brahim Ghali, président de l’autoproclamée, quoique soutenue par l’Algérie, « République arrabe sahraouie démocratique » (RSAD). Ghali était venu se faire soigner en Espagne, en 2021.

Mais une autre explication émerge. Celle des écoutes téléphoniques, tout comme pour l’Algérie. Pedro Sanchez a déclaré, au plus fort de la crise hispano-marocaine, que son téléphone et celui de certains de ses ministres avaient été hackés par le système Pegasus. Or, entre les conversations téléphoniques se trouverait des informations très compromettantes sur la corruption et le népotisme de son gouvernement. Certaines d’entre elles impliquant sa femme. Cette écoute aurait pu faire infléchir Sanchez vers un revirement à 180 degrés en faveur du Maroc. Les journaux La Razon et El Mundo se trouvent entre les titres évoquant la responsabilité directe des services marocains dans l’exécution de ces écoutes illégales. Le PP a demandé la création d’une commission ad hoc sur les écoutes Pegasus et leur possible impact dans la décision de Pedro Sanchez. Si un tel scénario venait à se confirmer, il s’agirait de l’opération de chantage géopolitique la plus retentissante depuis très longtemps.

L’Algérie était, jusqu’en 2021, le principal fournisseur de gaz de l’Espagne. Fin 2021, après la fermeture de son gazoduc qui passe par le Maroc, l’Algérie avait pris l’initiative de garantir à l’Espagne, l’augmentation de ses exportations au travers du pipe Medgaz, arrivant directement sur les côtes de la province d’Almeria. En sus, Alger s’engageait à fournir par bateau, sans coût additionnel, le rémanent ne pouvant transiter par le gazoduc. D’où le fait que l’Algérie soit objectivement médusée.

En 2021, l’Espagne dépendait à 42,7% du gaz algérien (source Enargas). À partir du revirement de Pedro Sanchez, les États-unis ont, en moins de trois mois, remplacé l’Algérie, passant à 43% de gaz US (de fraking) contre 30% algérien. Mais le gaz américain, coûte en moyenne 40% plus cher que le gaz algérien.

Face à la menace de rupture unilatérale des accords commerciaux entre l’Algérie et l’Espagne, le gouvernement de Pedro Sanchez s’est efforcé de donner une tournure européenne à la crise. Avec un certain succès. La rupture avec l’Espagne serait interprétée selon Ursula von der Leyen comme une rupture de confiance avec toute l’UE. Vendredi, Albares rencontrait le responsable de la politique commerciale de l’Union européenne, Valdis Dombrovskis. Pour la partie espagnole, une rupture unilatérale devrait être dénoncée devant un tribunal d’arbitrage international.

Le soutien européen semble avoir eu quelque effet sur le gouvernement algérien, dont le représentant pour traiter cette crise, l’ex-ambassadeur en Espagne, architecte de l’accord euro-méditerranéen de 2005, Mohamed Haneche, ne rate pas une occasion de railler le gouvernent espagnol et de moquer les autorités de l’UE, dont Josep Borell. Haneche déclarait toutefois vendredi qu’il n’est pas question de suspendre les livraisons, signifiant un répit relatif.

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  • Pacto ilícito: Pons, Boñalos, Reynders (renovación Consejo General Poder Judicial)

Un hipotético pacto para renovar con Consejo General del Poder Judicial sin haber reformado previamente la Ley Orgánica del Poder Judicial revestiría carácter ilícito, al violar la Constitución española y la jurisprudencia supranacional en la materia. Tanto es así que, de confirmarse las noticias que apuntan a que la intervención del comisario europeo Reynders está a punto de cerrarlo, se crearía  una situación antijurídica a medida de los intereses particulares de los grupos de poder que aspira a colocar a sus afines en las más altas instituciones de la magistratura.

Texto íntegro del comunicado.

La renovación del Consejo General del Poder Judicial (CGPJ), inminente según algunas noticias recién aparecidas en los medios de comunicación, supondría un atentado contra el Estado de Derecho, al conculcar los más elementales principios constitucionales y del ordenamiento europeo.

Recuérdese que el modelo previsto en la vigente Ley Orgánica del Poder Judicial se ha convertido en un instrumento al servicio del control político de la justicia. Por un lado, incurre en inconstitucionalidad sobrevenida, pues las formaciones parlamentarias han hecho un uso partidista de la facultad de designación de las vocalías del CGPJ, lo que viola el espíritu de la sentencia del TC 108/1986.

Por otro, se aparta de los principios sentados en la jurisprudencia del Tribunal de Justicia de la Unión Europea (TJUE) y del Tribunal Europeo de Derechos Humanos (TEDH), dado que no respeta el equilibrio entre miembros de elección judicial y extrajudicial, exigido como garantía para evitar los extremos indeseables del corporativismo y la politización.

Es más, el actual proceso de renovación ha caducado ya que, al haberse iniciado años atrás, han variado esencialmente desde entonces las condiciones que configuran su validez, como se evidencia, entre otras razones, por la circunstancia de que se hayan incorporado varias promociones nuevas de jueces a las que se ha privado de sus legítimas expectativas a participar.

Sea como fuere, más allá de los argumentos legales, la renovación inmediata incurre en un contrasentido lógico, habida cuenta de que son los propios negociadores políticos los que han reconocido que, tarde o temprano, la LOPJ deberá reformarse. Por tanto, admiten de manera implícita, aunque no se atrevan a reconocerlo en público, que los nuevos vocales serán escogidos conforme a una norma que ya no está a la altura de las mínimas exigencias jurídicas que requiere la separación de poderes.

Estas contradicciones se explican en virtud de la agenda oculta de los grupos de poder político, a la vista de que, tras la hueca retórica de autojustificación, lo que está en juego es colocar en las más altas magistraturas a sus candidatos afines y, de esta forma, extender el control partidista a las instituciones clave del Estado.

Ni que decir tiene que, si se reformase previamente la LOPJ para adecuarla a las exigencias constitucionales y europeas, se restringiría el margen de maniobra de los partidos para mover los engranajes del mecanismo de selección. En definitiva, que perderán la oportunidad de copar los puestos centrales de la arquitectura constitucional de nuestro país.

Por último, llama la atención que, en vez de desarrollarse un debate transparente ante las cámaras parlamentarias, órganos que en la teoría constitucional se hallan legítimamente investidos de la potestad para intervenir en la composición del máximo órgano de gobierno del Poder Judicial, el pacto se ventile a puerta cerrada entre meros emisarios de los partidos mayoritarios. En suma, una burla a los principios más elementales del parlamentarismo democrático.

La conclusión de los expuesto es clara: ese pacto que estaría a punto de cerrarse constituye un acto ilícito, al oponerse a la normativa nacional y supranacional, además de obedecer a un mero provecho particular incompatible con el interés general.

A continuación se incluyen los enlaces de los textos publicados por la plataforma donde se exponen con detalle los argumentos que dan cobertura jurídica a lo expuesto.

Informe sobre renovación CGPJ

https://plataformaindependenciajudicial.es/2023/12/04/informe-sobre-renovacion-cgpj-actualizacion-2023/

Renovación CGPJ: riesgos jurídicos

https://plataformaindependenciajudicial.es/2021/10/26/renovacion-cgpj-riesgos-juridicos/

Llamada al poder legislativo: la plataforma acude al congreso para reformar la lOP

https://plataformaindependenciajudicial.es/2024/02/27/llamada-al-poder-legislativo-la-plataforma-acude-al-congreso-para-reformar-la-lopj/

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El Gobierno bajará del 21% al 4% el IVA de la prensa y libros ...

Revista de de opinión en prensa

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Alma en todo
Patricia Bolinches

Alma en todo

Decimos Unamuno y nos lo representamos viejo y contra todos, con su perfil de ave rapaz. En 1900, sin embargo, acaba de cumplir treintaiséis años, es catedrático, tiene ya seis hijos y lo han nombrado rector

Andrés Trapiello en La Lectura, 260424

Si este país no fuese «una káfila de beduinos», se estaría hablando a todas horas del monumental y apasionante Epistolario II (1900-1904) de Unamuno. Lo ha editado admirablemente el matrimonio Rabaté (qué gran deuda hemos contraído con ellos los unamunófilos) en la Universidad de Salamanca. Mil páginas. Un coloso en setecientas cartas: como encerrar en una jaula el vuelo de un águila.

Decimos Unamuno y nos lo representamos viejo y contra todos, ríspido y cuáquero, con su perfil de ave rapaz. En 1900, sin embargo, acaba de cumplir treintaiséis años, es catedrático de griego, tiene ya seis hijos y lo han nombrado rector de la Universidad.

Ha publicado un par de novelas, varios ensayos que han causado sensación y unos cientos de artículos en América y España. Y quiere hacerse un nombre universal sin renunciar a la provincia. Estamos sobrados de escritores. Y añade: hacen falta profetas.

«Me han hecho ver entre varios que mi más especial aptitud es la carta familiar»… Cuánta razón lleva. Se diría que lo tenemos al lado, hablando con cada uno, sin cortapisas: «Algo esquinosa y recia es mi lengua, más gráfica que pintoresca», reconocerá, recordando lo de JRJ («Quien escribe como se habla, irá más lejos y será más hablado en lo porvenir que quien escribe como se escribe»), y algo que repetirá a menudo:

«El hombre que habla como un libro es incapaz de hacer un libro que hable como un hombre». Y así estas cartas son un torrente de ideas, noticias y desahogos de alguien que, según cuenta él mismo, pidió relaciones a una muchacha de doce años, fueron novios durante otros catorce, se casaron y tuvieron nueve hijos. Solo la muerte les separó.

Y siempre confidencial y sincero, abrupto, a veces, desde luego, pero efusivo y cariñoso a menudo. Más que cartas, soliloquios: «¿Mis ideas? ¿Qué me importan? No hay ideas mías ni tuyas ni de aquel. Son de todos y de nadie. La originalidad de cada cual estriba en vaciar su alma, en el soplo que anima a su alma», le dice a uno, y con otro insiste:

«¿Originalidad? La más honda ha de hallarse en repensar los viejos lugares comunes (es lo de Tólstoi)». ¿Su cultura? Inabarcable y en ocho o diez lenguas, vivas y muertas. ¿Su curiosidad? Infinita, desde la organización agraria salmanticense hasta (pasando por Hegel) la cocotología, ciencia en la que se consideraba un maestro (inventor, aseguraba, de la pajarita de papel más perfecta jamás doblada).

Y por supuesto, a Unamuno se le tiene delante para discutir con él, conformes e inconformes. Y a voces, ¿por qué no?

Se leen sus cartas sin poderlas soltar, una tras otra, y esta mejor que la anterior, y la siguiente mejor aún que esta. Ya entonces había patentado su manera personalísima de escribir por paradojas. Al principio le hace gracia que se le recuerden, pero los antagonistas acaban hartándole:

«Diga a los amigos de esa Casa que la paradoja es la forma más viva y más penetrante de expresar la verdad y que me cago en… ¿En qué me cago? Vale más dejarlo». «Me cago en las razones», insistirá con propiedad alguna que otra vez. Mejor aún un pensamiento que sienta, y un sentimiento que piense.

Ante nuestros ojos desfilan los interlocutores de este epistolómano irredento, desconocidos unos, olvidados otros (memorables misivas a Candamo e Ilundain) y otros, en fin, ya famosos (Galdós, Rubén, Maeztu, Clarín).

Y en todas el brochazo de su genio o la pincelada sutil. Con frecuencia usará esas ideas en artículos (sin miedo a ser una cosa y su contraria, «a la vez deísta, panteísta, politeísta y ateo», como Goethe, a quien admiraba sin tasa) y cierto, muchas de sus cartas se habían publicado ya, pero su suma cronológica las convierte en el diario íntimo de quien se entrega a la vida sin la menor reserva:

«Quiero permanecer fiel a mi principio: alma en todo. Nada para salir del paso», le dirá al que le pedía un textito, cosa ligera. En aquellos 1900-1904 Unamuno está aún muy lejos de ser el Unamuno que conocemos todos, pero aquí le vemos ya rompiéndose como semilla que acabará en poderosa y fuerte encina, encina inmoble, como él diría, y caudaloso como un Niágara.

«Se leen sus cartas sin poderlas soltar, una tras otra, y esta mejor que la anterior. ¿Su cultura? Inabarcable. ¿Su curiosidad? Infinita»

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Las opciones de Pedro Sánchez

El presidente del Gobierno de España, Pedro Sánchez, ha escrito una carta a la ciudadanía. Más allá de las causas alegadas, así como de la conveniencia y la eficacia de elegir el género epistolar como forma de comunicación política, la “suspensión de su actividad pública” y la decisión final que adopte, y que anunciará el próximo lunes 29 de abril, tiene una serie de implicaciones jurídicas.

Este es el contenido íntegro de la carta de Pedro Sánchez:

Madrid, 24 de abril de 2024

Carta a la ciudadanía:

No suele ser habitual que me dirija a usted a través de una carta. Sin embargo, la gravedad de los ataques que estamos recibiendo mi esposa y yo, y la necesidad de dar una respuesta sosegada, me hacen pensar que esta es la mejor vía para expresar mi opinión. Le agradezco, por tanto, que tome un poco de su tiempo para leer estas líneas.

Como ya sabrá, y si no le informo, un juzgado de Madrid ha abierto diligencias previas contra mi mujer, Begoña Gómez, a petición de una organización ultraderechista llamada Manos Limpias, para investigar unos supuestos delitos de tráfico de influencias y de corrupción en los negocios.

Por lo que parece, el juez llamará a declarar a los responsables de dos cabeceras digitales que han venido publicando sobre este asunto. En mi opinión, son medios de marcada orientación derechista y ultraderechista. Como es lógico, Begoña defenderá su honorabilidad y colaborará con la Justicia en todo lo que se la requiera para esclarecer unos hechos tan escandalosos en apariencia, como inexistentes.

En efecto, la denuncia de Manos Limpias se basa en supuestas informaciones de esa constelación de cabeceras ultraconservadoras arriba referida. Subrayo lo de supuestas informaciones porque, tras su publicación, hemos ido desmintiendo las falsedades vertidas al tiempo que Begoña ha emprendido acciones legales para que esos mismos digitales rectifiquen lo que, sostenemos, son informaciones espurias.

Esta estrategia de acoso y derribo lleva meses perpetrándose. Por tanto, no me sorprende la sobreactuación del Sr. Feijóo y el Sr. Abascal. En este atropello tan grave como burdo, ambos son colaboradores necesarios junto a una galaxia digital ultraderechista y la organización Manos Limpias. De hecho, fue el Sr. Feijóo quien denunció el caso ante la Oficina de Conflicto de Intereses pidiendo para mí de 5 a 10 años de inhabilitación para el ejercicio de cargo público.

La denuncia fue archivada doblemente por dicho organismo, cuyos funcionarios fueron descalificados posteriormente por la dirigencia del PP y de Vox. Seguidamente, instrumentalizaron su mayoría conservadora en el Senado, impulsaron una comisión de investigación para, según dicen, esclarecer los hechos relacionados con este asunto. Como es lógico faltaba la judicialización del caso. Es el paso que acaban de dar.

En resumen, se trata de una operación de acoso y derribo por tierra, mar y aire, para intentar hacerme desfallecer en lo político y en lo personal atacando a mi esposa.

No soy un ingenuo. Soy consciente de que denuncian a Begoña no porque haya hecho algo ilegal, ellos saben que no hay caso, sino por ser mi esposa. Como soy también plenamente consciente de que los ataques que sufro no son a mi persona sino a lo que represento: una opción política progresista, respaldada elección tras elección por millones de españoles, basada en el avance económico, la justicia social y la regeneración democrática.

Esta lucha comenzó hace años. Primero, con la defensa que hicimos de la autonomía política de la organización que mejor representa a la España progresista, el Partido Socialista. Pugna que ganamos. Segundo, tras la moción de censura y las sucesivas victorias electorales de 2019, el sostenido intento de deslegitimación del gobierno de coalición progresista al calor del ignominioso grito de ‘que te vote Txapote’. Tampoco pudieron quebrarnos.

El último episodio fueron las elecciones generales del 23 de julio de 2023. El pueblo español votó mayoritariamente por el avance, permitiendo la reedición de un gobierno de coalición progresista, en contra del gobierno de coalición del Sr. Feijóo y el Sr. Abascal que auguraban las baterías mediáticas y demoscópicas conservadoras.

La democracia habló, pero la derecha y la ultraderecha, nuevamente, no aceptaron el resultado electoral. Fueron conscientes de que con el ataque político no sería suficiente y ahora han traspasado la línea del respeto a la vida familiar de un presidente del Gobierno y el ataque a su vida personal.

Sin ningún rubor, el Sr. Feijóo y el Sr. Abascal, y los intereses que a ellos les mueven, han puesto en marcha lo que el gran escritor italiano Umberto Eco, llamó “la máquina del fango”. Esto es, tratar de deshumanizar y deslegitimar al adversario político a través de denuncias tan escandalosas como falsas.

Esta es mi lectura de la situación que vive nuestro querido país: una coalición de intereses derechistas y ultraderechistas que no toleran la realidad de España, que no aceptan el veredicto de las urnas, y que están dispuestos a esparcir fango con tal de: primero, tapar sus palmarios escándalos de corrupción y su inacción ante los mismos; segundo, esconder su total ausencia de proyecto político más allá del insulto y la desinformación; y tercero, valerse de todos los medios a su alcance para destruir personal y políticamente al adversario político. Se trata de una coalición de intereses derechistas y ultraderechistas que se extiende a lo largo y ancho de las principales democracias occidentales, y a las que, le garantizo, responderé siempre desde la razón, la verdad y la educación.

Llegados a este punto, la pregunta que legítimamente me hago es ¿merece la pena todo esto? Sinceramente, no lo sé. Este ataque no tiene precedentes, es tan grave y tan burdo que necesito parar y reflexionar con mi esposa. Muchas veces se nos olvida que tras los políticos hay personas. Y yo, no me causa rubor decirlo, soy un hombre profundamente enamorado de mi mujer que vive con impotencia el fango que sobre ella esparcen día sí y día también.

Necesito parar y reflexionar. Me urge responderme a la pregunta de si merece la pena, pese al fango en el que la derecha y la ultraderecha pretenden convertir la política. Si debo continuar al frente del Gobierno o renunciar a este alto honor. A pesar de la caricatura que la derecha y la ultraderecha política y mediática han tratado de hacer de mí, nunca he tenido apego al cargo. Sí lo tengo al deber, al compromiso político y al servicio público. Yo no paso por los cargos, hago valer la legitimidad de esas altas responsabilidades para transformar y hacer avanzar al país que quiero.

Todo ello me lleva a decirle que seguiré trabajando, pero que cancelaré mi agenda pública unos días para poder reflexionar y decidir qué camino tomar. El próximo lunes, 29 de abril, compareceré ante los medios de comunicación y daré a conocer mi decisión.

Gracias por su tiempo. Atentamente,

1. La “suspensión de funciones”

La Constitución española tiene prevista la suplencia del presidente del Gobierno en caso de “vacante, ausencia o enfermedad” como causas para abandonar temporalmente las funciones presidenciales, estableciendo quién y cómo asumirá sus funciones, con el correspondiente orden de prelación.

Sin embargo, no parece que la figura adoptada, “suspensión de funciones”, y la forma de llevarla a cabo tenga encaje en el marco jurídico actual. Por ello, a efectos jurídicos, no tendría más transcendencia que un día festivo o unas vacaciones.

2. ¿Nuevas elecciones?

El presidente del Gobierno es elegido por el Congreso de los Diputados tras la celebración de elecciones generales. Dicho presidente tiene la potestad constitucional de disolver las Cámaras y convocar elecciones antes de agotar la legislatura.

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De hecho, esto es lo más habitual y así lo han hecho anteriormente en España Adolfo Suárez (1979), Leopoldo Calvo-Sotelo (1982), Felipe González (1986, 1989, 1993 y 1996), José Luis Rodríguez Zapatero (2011) y el mismo Pedro Sánchez (2019 y 2023).

La diferencia es que en el momento actual, tras la celebración de elecciones el pasado 23 de julio de 2023, este adelanto no es posible: la Constitución establece la prohibición de convocar nuevas elecciones en el plazo de un año desde la anterior disolución, que se produjo el 29 de mayo de 2023.

De ahí que la disolución de las Cámaras y la consiguiente celebración de elecciones no sea una opción posible en la situación actual. Otra cosa sería que el presidente anunciara que las elecciones se convocarán a partir de esta fecha.

3. La dimisión

Otra posibilidad es que el presidente anuncie su dimisión, situación prevista en la Constitución. Algo similar ocurrió en 1981 con Adolfo Suárez, quien, tras un primer intento frustrado por el golpe de estado del 23-F, fue finalmente sustituido por Leopoldo Calvo-Sotelo. En este caso el gobierno en pleno cesa y pasa a estar en funciones hasta la elección de un nuevo presidente. Como hemos visto en ocasiones anteriores, esto puede prolongarse durante meses.

A partir de ese momento se pone en marcha el procedimiento de investidura para la elección de un nuevo presidente. De esta manera, el rey debe llamar a consultas a los grupos políticos y proponer al Congreso un candidato, que deberá presentar su proyecto ante las Cámaras y someterlo a votación. En este caso necesitaría la mayoría absoluta en la primera votación o la mayoría simple en la segunda –48 horas después de la primera–, como ocurrió en la última investidura en la que salió elegido Pedro Sánchez, el pasado 16 de noviembre.

Si el candidato propuesto no lograra ser elegido, se repetiría el proceso tantas veces como fuera necesario hasta la elección del presidente. Transcurridos dos meses desde la primera votación sin que nadie obtenga la mayoría, como sucedió en 2015 y en 2019, se producirá la disolución automática de las cámaras y la convocatoria de nuevas elecciones.

Hasta la elección de un nuevo presidente, el gobierno permanecería en funciones.

4. La cuestión de confianza

Por último, se especula con la posibilidad de que el presidente anunciará su intención de someterse a una cuestión de confianza, regulada también en la Constitución.

Esta figura tampoco es inédita en la democracia española, donde ha sido utilizada en dos ocasiones. Adolfo Suárez fue el primero que se sometió a una, en 1980, con el objetivo de poner en marcha un programa de austeridad económica y desarrollar el Estado de las autonomías. La segunda fue un requerimiento por Felipe González en 1990 para solicitar una “especial política de diálogo”.

También ha sido reclamada otras veces: la última en marzo de 2018, cuando Pedro Sánchez se lo solicitó sin éxito al presidente Mariano Rajoy antes de presentar una moción de censura.

En los dos casos en los que el presidente se sometió a esta forma de control en el Congreso de los Diputados obtuvo la confianza solicitada, el primero por un exiguo 168-164 y el segundo concitando un amplio apoyo 176-130.

De ser esta la vía elegida, según la Constitución, el presidente debería someter su intención a la deliberación del Consejo de Ministros antes de presentarla ante el Congreso de los Diputados, y plantear la cuestión sobre su programa o una declaración de política general. Aunque no parece ser el caso, esto podría adaptarse a una fórmula genérica como en el caso de González.

Tras el debate obligatorio bastaría con obtener la mayoría simple de los votos para recibir la confianza. En cambio, si el resultado es adverso, el presidente deberá presentar su dimisión al rey, comenzando así, como en el caso de la dimisión, el proceso de investidura.

Es difícil saber cuál será el camino elegido por el presidente Sánchez el próximo lunes, pero es claro que, sea el que sea, no será algo inédito para la democracia española.

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Fundido a negro

Rosa Díez en ok diario, 210424

En el lenguaje cinematográfico y teatral, fundido a negro significa la transición gradual de una imagen a otra. Un oscurecimiento de la pantalla al que seguirá una apertura para iniciar la fase siguiente.

Cuando faltan unas horas para que conozcamos el resultado de las elecciones autonómicas del País Vasco me atrevo a vaticinar que esa será la imagen: fundido a negro. Y que la ventana que se abrirá para iniciar la siguiente fase no traerá luz sino que profundizará en el oscurecimiento gradual hasta que , si nadie lo remedia, se llegue al negro total.

Tengo poca esperanza en que a corto plazo se pueda poner freno a este devenir catastrófico en el que la perversión de los valores y principios democráticos ha alcanzado cotas inimaginables incluso para los más agoreros del lugar. La transición gradual, por utilizar el símil cinematográfico, lleva en marcha unos cuantos años, tantos como los que han pasado desde que José Luis Rodríguez Zapatero se hizo cargo de las riendas del PSOE primero y del Gobierno de España después.

El fundido se ha ido llevando a cabo con sumo cuidado, con total profesionalidad. El fundido comenzó, sin apenas darnos cuenta, cuando, tras el mayor atentado terrorista sufrido por España, las huestes del PSOE prefirieron culpar al Gobierno antes que a los terroristas. Culpar al Gobierno de «la derecha» de las víctimas del terror produjo muy buenos resultados electorales para el PSOE; y allí y entonces comenzó a germinar entre los socialistas la semilla del odio a «la derecha» y del «reconocimiento», siquiera utilitario, a los terroristas, lo mismo llevaran boina que turbante.

Después, de forma natural, vendría el reconocimiento a ETA como interlocutor político y la aprobación en las urnas que tuvo tamaña indecencia perpetrada por Zapatero. A partir de ahí, sin pausa, continuó el fundido a negro. El PSOE (la productora) , con sus decenas de miles de afiliados sectarizados que habían comprobado que era muy útil para sus intereses odiar más a la derecha que a los terroristas, contrató (es un decir) a Sánchez como protagonista y, para sorpresa de mucho, éste bordó el papel y superó, en velocidad y falta de escrúpulos, a su antecesor.

Lo primero que hizo fue quedarse con la propiedad de la productora para no poner en riesgo las siguientes entregas y poder seguir fundiendo a negro cada nueva imagen de la serie. Para ese propósito eligió a los prescriptores y representantes de ETA como actores principales para que formaran parte del elenco de cada nueva entrega, los adjudicó el título de progresistas, calificó como «hombre de Estado» al terrorista Otegi y proclamó su voluntad de levantar un muro para que los demócratas queden al otro lado de aquél en el que se encuentra su banda.

Y así es como hemos llegado a este 21 de abril que parece pillar de sorpresa a tanta alma cándida que, para no asumir su responsabilidad, dirá que no se podía saber….

El fundido a negro ha ido produciéndose de modo tan natural que los antiguos propietarios de la marca (que aún tienen un carnet, como si les perteneciera) y los accionistas que depositan su voto cada vez que hay asamblea general (elecciones) ni siquiera son conscientes de la negrura que los envuelve.

Y los ves que van como ovejas a los mítines que se celebran en el País Vasco (he visto autobuses que llegan de las provincias limítrofes, por ejemplo de La Rioja…) y aplauden enfervorecidos a los que reniegan hipócritamente de los herederos de ETA a la vez que siguen negociando con ellos en los despachos o en el caserío mientras comen una chuleta bien regada por un buen rioja.

No sé quién será el primer partido tras el recuento de la noche del 21A; pero lo que sí sé es que en esta contienda electoral perderá la democracia y ganarán sus enemigos, los que llevan años asesinando y/o recogiendo los frutos de los crímenes.

Ganarán los enemigos del pluralismo político, los enemigos de la libertad, los que siempre buscaron un País Vasco «normalizado», los que asesinaron o abandonaron a quienes luchaban para conseguir que la sociedad vasca fuera normal, plural y democrática. Y también sé que, terminado el recuento, el PSOE correrá a buscar cobijo y a revalidar su contrato de fijo discontinuo en una consejería o una conserjería, que todo les vale.

Tengo muy poca esperanza de que haya votantes del PSOE que se sientan concernidos por estas palabras, pues el adocenamiento y el sectarismo ha provocado en ellos una alienación imposible de entender fuera de un campo de concentración.

Pero, por eso de que tengo lazos incluso familiares con alguno de ellos, no me resisto a hacerles una última pregunta: ¿En qué te has convertido para seguir votando al partido que considera socio preferente a quien defiende la historia de terror de ETA?

¿En qué te has convertido para seguir votando a un partido que califica como progresista a quien honra la memoria de los que asesinaron a 857 inocentes e incluso intentaron matar a miembros de tu familia?

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Los que ya no votan

El coordinador general de EH Bildu, Arnaldo Otegi. | Ilustración: Alejandra Svriz

Los que ya no votan

«El proyecto nacionalista no es que Euskadi salga de España, sino que España salga de Euskadi»

Fernando Savater en The Objetive, 210424

En las elecciones de hoy domingo en Euskadi van a faltar muchos votos de ciudadanos que bien quisieran poder participar. Pero no lo harán, precisamente porque no pueden: los que lo tienen radicalmente imposible son los asesinados por la banda terrorista ETA, a la que el joven candidato Ochandiano llama asépticamente «grupo armado», quienes tendrían el mayor interés en hacerse oír en el tumulto sectario y frívolo de los comicios pero ya nunca volverán a ser escuchados.

Tampoco votarán las decenas de miles que han debido abandonar el País Vasco –tan verde, tan bonito, donde se zampa tan bien- porque no querían sufrir más amenazas, o el ambiente de verbena sanguinaria se les hacía irrespirable o no soportaban la idea de que sus hijos se educasen entre jaleadores de asesinos y enemigos de su lengua materna.

muchos no votarán porque, ¿saben ustedes?, ya para qué, si todo el pescado está vendido, si los oportunistas que son siempre mayoría saben que para prosperar hay que poner cara triste ante las víctimas –siempre que no sean demasiado de derechas- pero hacer negocios con los verdugos o sus amigos, que son los que van ganando. Ahora son otros tiempos, ETA ya no mata a sus adversarios (ahora los «cancela» socialmente, se han hecho más modernos) y Bildu –con su Sortu dentro- ya es visto por los jóvenes como un partido perfectamente normal, lo que pone muy contento a Azpiolea.

¿Qué muchos van a quedarse sin votar? Pues bueno, pues mejor. Como claramente ha dicho el archipámpano Ortuzar, cuyo objetivo político es que los vascos sigan siendo vascos durante siglos y siglos (no sé cuántos siglos se propone vivir él), el proyecto nacionalista no es que Euskadi salga de España, sino que España salga de Euskadi.

En eso se diferencia un poco –sólo un poco- de los bildutarras, que pretenden echar a los españoles o a los que no fingen haber dejado de serlo, para concretar su limpieza étnica. Hay que llamar a las cosas por su nombre: limpieza étnica. Ese es el último objetivo de los nacionalistas, que unos quieren conseguir gradualmente y otros imponer por la fuerza.

Pero sea cual fuere el método empleado, no es un propósito limpiamente democrático y se equivocan quienes creen que lo único malo de los etarras fue la violencia que utilizaron. No, almas de cántaro, no basta con pedirles que condenen el terrorismo (cosa que por otra parte tampoco piensan hacer porque para ellos y sus votantes es el certificado de su fe): habría que pedirles a ellos y a sus mentores peneuvistas que renunciasen públicamente a llevar a cabo la limpieza étnica que pretenden, que es su objetivo y su razón de ser.

Si se acepta que esa limpieza étnica es lícita ideológicamente en un Estado democrático, ya da igual que no se condene la violencia porque habrá que resignarse a ella de un modo u otro. ¿O es que va a exigirse a esa España y esos españoles que deben irse según los criterios nacionalistas de Euskadi que renuncien a su tierra mansamente y sin rechistar? Oiga, perdone, que no todos somos socialistas sanchistas: lamento darles la mala noticia de que no pensamos resignarnos.zón de ser»

A continuación transcribo el prólogo que he escrito para el interesante libro Inocentes de Juan José Mateos (ediciones Arzalia) cuyo subtítulo revelador es «Las otras víctimas de la ETA». Recomiendo su lectura y también una reflexión más allá de urgencias electorales sobre lo que pasa, lo que va a pasar y lo que puede llegar a pasar en el País Vasco.

Escribo estas líneas amistosas a título de excepción. Hace ya bastantes años que he renunciado a escribir prólogos a obras de autores españoles. El motivo es que me piden tres o cuatro al mes y a veces esos autores son amigos o conocidos con los que tengo cierto compromiso. Si accediese a todas las peticiones no haría nada más en la vida y la verdad, no es plan. De modo que la única forma de evitar los agravios comparativos es no hacer ninguno y santas pascuas.

Pero violo este sano principio hoy por dos razones de peso. La primera es que el autor de este libro, Juan José Mateos San José, es un guardia civil y que además sirvió en Euskadi en la época que ahora nadie quiere recordar. Para mí, ser guardia civil no es cualquier cosa: es un título de honor como muy pocos.

El agradecimiento que los vascos españoles que padecimos el terrorismo debemos sentir por la Guardia Civil es más de lo que puede expresarse con unas cuantas fórmulas de compromiso. No creo haber sido el único que algunas noches me dormí y algunas mañanas me desperté pensando con alivio:

«Aún nos queda la Guardia Civil». Eso no voy a olvidarlo. Ni su admirable sacrificio, ni la dignidad con que acudían a los funerales de sus compañeros caídos en defensa de nosotros, los ciudadanos opuestos al separatismo. Y me indigno hoy de que estos abnegados servidores de lo público tengan que salir a la calle en manifestación para reivindicar (junto a la Policía Nacional) igualdad de sueldos y pensiones con otros cuerpos de seguridad locales que desde luego no tienen más méritos que ellos.

Además de la calidad del autor, está también el tema del libro. Que es la crónica de lo que fueron los infames años del auge de ETA y sus sayones. Una auténtica tiranía del terror. No se crean las disculpas amnésicas de los que pretenden que ETA ya es puro y simple pasado, que nada tiene que ver con nuestro presente.

Esos amnésicos suelen ser los mismos que recuerdan a sus adversarios ideológicos puntillosamente cualquier exabrupto machista de hace veinte años o cualquier inspección de Hacienda con resultado irregular de una prima carnal. No, la historia en detalle de ETA y sus cómplices -¡tántos cómplices!- debe ser recordada porque aún es el mayor mérito que disimuladamente los separatistas exhiben para prestigiarse y ganar los votos de las nuevas generaciones.

Nosotros, los vascos españoles y constitucionalistas, debemos recordarla para que sepamos a quién nunca debemos votar en el País Vasco, aunque se presenten bajo la piel de oveja que ahora les parezca más favorecedora.

Este es un libro útil y que, digan lo que digan los conformistas (por no llamarles cómplices), sigue siendo necesario. Por eso yo felicito a su autor y he querido apoyarle con estas líneas.

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La lengua de los muertos
Libro y paso del tiempo. | Alejandra Svriz

La lengua de los muertos

«Era muy difícil que el griego y el latín pervivieran si solo se presentaban como las abuelas pesadas y redichas de nuestra lengua viva»

Cuando se discute sobre la desaparición de las lenguas muertas en la educación general, a menudo se olvida que parte del fracaso se debe a la manera en que esas materias se han impartido tradicionalmente. Era muy difícil que el griego y el latín pervivieran si solo se presentaban como las abuelas pesadas y redichas de nuestra lengua viva. 

Obligar a memorizar tablas de verbos y declinaciones sin poner en relación la gramática con el mundo al que pertenecían era una disciplina condenada a la desaparición. Juan Antelmo, nuestro primer y excelente profesor de latín y griego en el colegio de San Francisco de Palma (cuando el conocimiento tenía aún la calidad del rocío sobre la yerba, en aquella pequeña aula del tercer piso asomada al claustro gótico, atravesada la ventana por el penacho de la palmera encorvada y la vertical del ciprés impasible), solía decirnos que el griego no era una lengua muerta sino, algo muy distinto, la lengua de los muertos.

Fue el primer indicio de que ahí había mucho más de lo que parecía. Las lenguas muertas conservan una forma de existencia que los modernos hemos desterrado. Por eso cuesta tanto a veces traducir los textos antiguos, que en realidad no podemos más que adaptar a nuestra forma de pensar y vivir.

¿Cómo traducir por ejemplo las oraciones nominales, propias del latín, el griego y el hebreo? Son frases que prescinden de la cópula del verbo para expresar un absoluto, a salvo, por así decirlo, de la narración y el tiempo. Cuando Píndaro dice «skiás onar ánthropos» («el hombre es el sueño de una sombra») no se refiere a nada circunstancial o pasajero sino a algo inmutable, propio de su condición.

Pero nosotros tenemos que darle, mediante la adición del «es», un discurso que en el original no tiene. Eso significa que los modernos no somos traducibles al griego antiguo.

Pero quizá lo más elocuente al respecto sea la utilización de los tiempos verbales. En griego no hay exactamente futuro, que se construye a partir del tema de presente, pero sin que tenga propiamente aspecto. Su naturaleza es más bien desiderativa, expresión de algo que quizá pueda acaecer pero que tal vez no ocurra, sin que importe demasiado.

«Chairéso», futuro de «chairo», que significa «soy feliz», significaba originalmente «quiero ser feliz», «me gustaría ser feliz». Pero los modernos nos vemos obligados a traducir «seré feliz», como si se tratara de una condena más que de un deseo. La transición indica que los antiguos confiaban en algo ajeno a su poder mientras que nosotros estamos convencidos de que nuestra voluntad lo puede todo.

Esa vaguedad del futuro contrasta con la extraordinaria precisión con que nuestros ancestros se manejaban en el pasado, que para ellos era un ámbito vivo y transitable, en perpetua transformación. Aunque se traduce por pasado remoto, el aoristo –indefinido, sin límites, sin principio ni fin– representa una acción puntual e irrepetible, algo que se va a perder para siempre sin que podamos hacer nada al respecto.

El perfecto, en cambio, ilustra algo que ha acaecido en el pasado pero cuyas consecuencias perduran en el presente. Así «maínomai» significaría «me estoy volviendo loco» por algo que me ha ocurrido y que me sigue afectando terriblemente. En cambio, hay verbos que no aceptan el perfecto, por caso los que se refieren a actividades musicales, puesto que (¡oh, qué grande es esto!) la música transcurre siempre en un presente irrepetible. «Álalázo», canto la canción de guerra que sigue sonando aunque todo alrededor sea ya ruina.

En hebreo bíblico la palabra «qedem» significa tanto «oriente» como «adelante» y «pasado». Para ellos, el pasado era algo que estaba de frente porque lo podían ver y sabían qué contenía. «Solo el Antiguo Testamento ve», escribió Kafka). El futuro, en cambio, estaba detrás, imposible de escrutar.

La misma raíz se encuentra en la palabra «qadmut», que significaba la eternidad del universo, en realidad un infinito que nunca deja de abismarse en el pasado. Cuando salía el sol, amanecía en realidad todo lo acaecido, sin que fuera algo perdido, sino vivo en la corriente de todos los días.

Nosotros pertenecemos a una era –la era de la muerte, la llamó Canetti– que al menos desde el siglo XVIII decidió empezar a girarse hacia el futuro para sepultar poco a poco el pasado. El nuevo dios del Progreso nos hipnotizó durante siglos hasta que, hartos de tanta matanza sin objeto, convertimos el futuro en un anuncio con luces fosforescentes, el reino de la publicidad, diosa a la que hoy sirven todos los partidos políticos.

La tierra prometida de ese futuro –ya sea en forma de independencia, pensiones, vivienda, riqueza, trabajo, apocalipsis climático o inmortalidad tecnológica– se ha convertido en el único lugar vacío al que mirar mientras el desierto avanza hacia delante y hacia atrás. El futuro es el tiempo verbal del nihilismo. Por eso ahora los muertos empezamos a ser nosotros.

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Un lugar al que volver 

El 24 de octubre de 2002 descubrí, por puro azar, que las excavadoras de demolición que desde hacía varias semanas trabajaban en los alrededores de la calle Ballester habían empezado a derribar también la antigua vivienda familiar

La existencia de uno de nuestros mejores escritores contemporáneos, Julio Llamazares, ha estado marcada desde su infancia por un hecho inusual, vinculado directamente al lugar en el que vino al mundo. Como muchos de ustedes ya sabrán, Llamazares nació en un pequeño pueblo leonés, Vegamián, que, décadas atrás, quedó sumergido para siempre bajo las aguas del embalse del Porma.
«Muchas veces me preguntan que cómo ha influido este dato en mi vida y en mi obra literaria. Y la verdad es que nunca sé muy bien qué responder, porque, evidentemente, de algún modo me habrá influido, pero no sé cómo ni hasta qué punto.
Lo único que tengo claro es que el hecho de no tener un lugar al que volver, un sitio de referencia, como la mayoría de las personas, me hace sentir más apátrida, lo cual, dicho sea de paso, es muy saludable, sobre todo en estos tiempos de fiebres nacionalistas», afirmó el propio Llamazares hace ya casi un cuarto de siglo, en el episodio de la serie documental de Televisión Española Esta es mi tierra protagonizado por él, bajo el epígrafe de ‘León, memoria de la nieve’. Dicho capítulo fue emitido por vez primera el 24 de octubre de 1999.
Aquellas palabras de Llamazares cobraron un sentido muy especial y personal para mí exactamente tres años después, el 24 de octubre de 2002. La razón de ese impacto emocional fue que justo aquel día pasé por casualidad, después de mucho tiempo de no hacerlo, frente a la vivienda en la que yo había vivido durante mis primeros veinticuatro años de vida, junto a mi familia, en el número 23 de la calle Ballester de Palma. Esta calle era una de las que formaban parte del antiguo barrio chino de la capital balear.
Recuerdo que cuando todavía vivíamos allí, había en nuestro edificio dos mujeres que se dedicaban a la prostitución y también recuerdo que teníamos a muy pocos metros de nuestro hogar tres locales de alterne, el Bar Eva, el Diamante Rojo y el Póker Bar. El primero de esos locales solía tener la música a gran volumen hasta las tres de la madrugada, por lo que normalmente yo no podía dormirme hasta esa hora. La canción que más ponían noche tras noche en el Bar Eva era «Delilah», de Tom Jones.
El Bar Eva sólo cerraba cuando llovía, porque su dueña se había dado cuenta de que en los días desapacibles apenas tenían clientes. Así que yo sentía una gran alegría cada vez que anunciaban en televisión que llovería en Palma, porque sabía que esa noche podría dormir casi como cualquier otro niño de cualquier otra barriada de mi ciudad. Quizás por ello, todavía hoy sigo amando muy profundamente la lluvia.
Mi madre, mi hermano Joan y yo habíamos decidido marcharnos para siempre de la casa de la calle Ballester en el verano de 1987, después de haber descubierto que los nuevos inquilinos de la puerta de enfrente se dedicaban a la venta de droga. Así pues, entre 1987 y 2002 nuestro piso estuvo cerrado y nadie más volvió a vivir ya nunca en él.
En aquel lapso de tiempo, la mayoría de inmuebles ubicados en el barrio chino fueron además expropiados, en el marco del proyecto de rehabilitación de toda la zona, que esencialmente preveía la demolición de todos los locales de alterne y de los edificios que estaban en peor estado, incluido el nuestro. Por tanto, aunque no nos hubiéramos marchado de allí en 1987, lo tendríamos que haber hecho obligatoriamente unos pocos años después.
Teniendo en cuenta todas esas circunstancias previas, fue precisamente el 24 de octubre de 2002 cuando descubrí, por puro azar, que las excavadoras de demolición que desde hacía varias semanas trabajaban en los alrededores de la calle Ballester habían empezado a derribar también la antigua vivienda familiar.
De nuestro inhabitado piso ya sólo quedaban en pie aquel día una parte de la terraza, restos de las persianas que con tanto esfuerzo pinté en la adolescencia, la vieja cocina y la ducha de pared del baño interior. Ahí estaban, expuestos a todos, los escombros físicos y en cierto sentido también vivenciales de una parte muy importante de nuestro pasado.
Aquel día de octubre me di cuenta de manera definitiva de que yo tampoco tendría ya, al igual que Llamazares, un lugar al que volver, por muy triste y gris que este hubiera sido. En cierto modo, me sentí también entonces como uno de los protagonistas del excelente libro de relatos En mitad de ninguna parte, en donde nuestro autor explicaba que las personas de las que hablaba en esa obra eran seres sin solución, sin destino, seres al margen de la vida: «Gente que está, como yo, en mitad de ninguna parte. Por eso son mis amigos».
A menudo he pensado que quienes vivimos en el barrio chino de Palma durante décadas, llegamos a sentirnos casi siempre un poco así, perdidos, olvidados, solos, invisibles para el resto de la ciudad y de sus gobernantes, fuesen del partido político que fueran. Esta sensación de invisibilidad y de abandono llegamos a interiorizarla en muchos casos de tal modo, que, todavía hoy, forma parte indisoluble de nosotros mismos, por encima de cómo se hayan podido desarrollar posteriormente nuestras vidas.
«Al final, la tierra que yo describo ya no existe, salvo en mi memoria, de la misma manera que Vegamián ya no existe, salvo como una sombra en el agua. Esa sombra es mi patria y mi literatura», concluía hermosa y melancólicamente Llamazares en el mencionado episodio de la maravillosa serie Esta es mi tierra.

Esa sombra de la que hablaba este gran escritor español es también, en cierta forma, mi viejo barrio, mi propia vida y mi escritura.

Josep María Aguiló es periodista

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Foto: Viñeta de Antonio Mingote publicada en 'ABC'.

El 21-A y el «Ven y cuéntalo» de Rosa Díez y de Antonio Mingote

En los años noventa El País Vasco solo podía contar su propia tragedia pese al empeño de Rosa Díez y en 2024 Bildu vuelve a romper, como lo hizo ETA, el relato de una paz sin duelo

José Antonio Zarzalejos en El Confidencial,210424

Hace treinta años, en 1994, Rosa Díez, consejera socialista en el Gobierno de coalición PNV-PSE bajo la presidencia del recientemente fallecido José Antonio Ardanza, impulsó una iniciativa que en el País Vasco se juzgó necesaria, aunque voluntarista. Ella desempeñaba (1991-1998) la cartera de Comercio, Consumo y Turismo. Valoró, como lo hacían muchos, que la imagen del país no podía ser más trágica, más dramática y destructiva. Viajar a las capitales vascas desde el resto de España se percibía como una actividad de riesgo. Así que puso en marcha una campaña de marketing anclada en un mensaje breve y contundente: «¡Ven y cuéntalo!».

Se trataba de que los foráneos visitasen los museos locales (el Guggenheim estaba ya en construcción desde 1993), paseasen por las costas y playas extraordinarias de Vizcaya y Guipúzcoa, hiciesen rutas culturales descubriendo el gran patrimonio artístico del país, degustasen la gastronomía de la tierra y comprobasen que la violencia no absorbía la realidad del País Vasco.

La ingenuidad de Rosa Díez y la limitada ilusión que despertó la campaña las destrozó, como era previsible, la banda terrorista. Desde que se lanzase en los medios, este fue el sello de su terror: 1994, 13 asesinados; 1995, 18 asesinados; 1996, 5 asesinados; 1997, 13 asesinados y 1998, 6 asesinados. La mayoría de ellos perpetrados en el País Vasco. El PNV, en 1999, apartó el «¡Ven y cuéntalo!» y lo sustituyo por el críptico «Euskadi, con mucho gusto».

«Rosa Díez, consejera de Turismo del Gobierno vasco puso en marcha una campaña de imagen ingenua que Mingote desbarató con una viñeta»

¿Era compatible el «¡Ven y cuéntalo!» con esa tragedia constante, en la que medió, no se olvide, el brutal secuestro de José Antonio Ortega Lara y el secuestro y asesinato de Miguel Ángel Blanco? No lo era. Y fue Antonio Mingote el que en una viñeta publicada en ABC desmontó la campaña de imagen y devolvió a la realidad a la mayoría de los ciudadanos con buen juicio.

El académico dibujó la escena de un asesinato consumado el 1 de junio de 1994 en una playa sobreimpresionando el lema «¡Ven y cuéntalo!» y añadiendo otro: «Si abres los ojos a la realidad, dejarás de creer en las mentiras de siempre».

A Mingote le cayó una lluvia de demandas civiles. De la propia Rosa Díez (de lo que después se arrepintió), apoyada por el Gobierno Vasco y de distintas instancias sociales vascas. Sin embargo, en 1996 todas se desestimaron y la jueza impuso las costas del proceso al Ejecutivo de Vitoria.

La campaña de imagen había muerto al poco de nacer y, a la postre, sirvió más para un encendido debate sobre sus propiedades persuasivas que para la finalidad que dijo pretender. En aquellos años era casi imposible que determinadas realidades positivas del País Vasco se sobrepusiesen a las barbaridades que perpetraban ETA.

Antonio Mingote, se había limitado a denunciar que el «¡Ven y cuéntalo!» era un error porque trataba de evadir la realidad vasca. Es seguro que Rosa Díez, ahora, está de acuerdo en esta apreciación. No así los nacionalistas. Iñaki Anasagasti, cuando falleció Antonio Mingote en 2012, solo le recordó por su viñeta. En el PNV la tienen clavada en el corazón.

«En el País Vasco se registra un proceso de normalización que mantiene el fingimiento de que Bildu es una izquierda homologable»

Cuando la imagen vasca remontaba tras la renuncia al terror de ETA en 2011 y su disolución en 2018; cuando el País Vasco ofrece perspectivas distintas y mejores; cuando, en fin, el turismo es ya una consistente fuente de ingresos, empleo e inversión, la irrupción protagonista de la controversia sobre la naturaleza de aquella violencia (desde luego, terrorista) nos ha devuelto al pasado: la que hoy podría ser la coalición ganadora de las elecciones vascas (EH Bildu) sigue sin condenarla y sin reconocer su carácter netamente criminal.

Lo que demostraría, sencillamente, algo sabido, y es que, en el País Vasco, en medio de un lento y tuerto proceso de normalización, persiste el terrible fingimiento de que el núcleo duro de Bildu —Sortu, el heredero de HB— se ha transformado en una izquierda homologable a cualquiera otra.

Y no es así: sigue manteniendo todas las tesis que urdió ETA sobre un supuesto ‘conflicto’. No ha habido ese saneamiento moral que requiere el volver a empezar de las sociedades que han sufrido una traumática e injusta violencia que, además, ha ido expulsando a decenas de miles de vascos de su propia tierra.

«En el País Vasco hay problemas comunes a otras comunidades, pero el peor de todos es que aún no ha hecho el duelo por el terrorismo de ETA»

Euskadi tiene serios problemas de carácter social y económico, algunos específicos y otros compartidos con el resto de España.

Registra una crisis demográfica muy seria, el funcionamiento de los servicios públicos se ha deteriorado (en especial, el Servicio Vasco de Salud), la delincuencia común ha aumentado en toda la gama de delitos sin que una policía integral —la Ertzaintza— con casi ocho mil efectivos haya registrado los deseables niveles de eficacia; también la carencia de vivienda se percibe en el País Vasco, comienza a aparecer preocupación por la inmigración, la atracción de talento es dificultosa por el condicionante nacionalista e identitario impuesto por cuarenta años del PNV en el gobierno, la educación primaria y secundaria renquea según el Informe Pisa y la comunidad se ha convertido en un territorio sin las infraestructuras de acceso a la altura de su capacidad económica (la A-1 es insuficiente, el aeropuerto de Loiu es evitable tanto cuanto se pueda y hasta dentro de muchos años, un quinquenio al menos, no llegará a las capitales vascas la alta velocidad ferroviaria).

Todo compatible con una financiación pública de la que no disponen en ninguna otra comunidad autónoma, salvo en Navarra.

Que la sociedad vasca no haya hecho el duelo del terrorismo de ETA (que no lo ha hecho, dígase lo que se diga) por el freno que supone la fortaleza de sus herederos (Bildu) a los que entregará hoy un enorme poder político, sigue impidiendo, treinta años después, que los vascos voceemos convencidos y al mismo tiempo eso de «¡Ven y cuéntalo!».

Porque ¿cómo contar que aquellos victimarios de la viñeta de Antonio Mingote, que reventó la campaña de Rosa Díez, cuentan con tanto apoyo electoral? Mañana será el día para explicar la razón de esa anomalía a la que Pedro Sánchez no es ajeno sino directamente responsable.

Hace treinta años, en 1994, Rosa Díez, consejera socialista en el Gobierno de coalición PNV-PSE bajo la presidencia del recientemente fallecido José Antonio Ardanza, impulsó una iniciativa que en el País Vasco se juzgó necesaria, aunque voluntarista.

Ella desempeñaba (1991-1998) la cartera de Comercio, Consumo y Turismo. Valoró, como lo hacían muchos, que la imagen del país no podía ser más trágica, más dramática y destructiva. Viajar a las capitales vascas desde el resto de España se percibía como una actividad de riesgo. Así que puso en marcha una campaña de marketing anclada en un mensaje breve y contundente: «¡Ven y cuéntalo!».

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Bruselas crecimiento España
La presidenta de la Comisión Europea, Ursula von der Leyen. EUROPA PRESS

El huevo de la serpiente

Alejo Vidal-Quadras en voz pópuli, 210424

La guerra de Gaza entre Israel y la organización terrorista Hamás está dando paso gradualmente a un enfrentamiento directo entre la única democracia digna de tal nombre en Oriente Próximo y Medio y la República Islámica de Irán. Los ayatolás iranís actúan en la región mediante sus filiales, a las que financian, entrenan, asesoran y dirigen, Hamás, Hezbolá en el Líbano y las milicias chiitas bajo su control en Irak, Siria y Yemen.

El mantenimiento de estas estructuras bélicas le cuesta a Teherán miles de millones de dólares cada año, recursos que hurtan a su población, agobiada por la inflación, los bajos salarios, el desempleo y la represión cruel y continua frente a cualquier forma de disidencia, por pacífica y justificada que sea.

Hasta hoy la teocracia iraní había evitado el choque explícito con su odiado enemigo al que denominan “la entidad sionista”, pero la marcha imparable de los acontecimientos está volviendo ineficaz su técnica de paciencia estratégica para dar paso a acciones desde su territorio contra territorio israelí.

Como es natural, estos ataques con misiles y drones están teniendo respuesta de Israel de manera proporcional y de momento limitada. A los clérigos iranís una conflagración total de destrucción mutua con Israel les amedrenta dada la clara superioridad militar y tecnológica de su adversario y la duda de que sus aliados, Rusia sin disimulo y China más cautamente, se embarcasen en una tercera contienda mundial para sostener un régimen fanático, corrupto y bárbaro.

En cuanto al mundo musulmán sunita, sobre todo las monarquías absolutas árabes del Golfo, jamás asumirían el riesgo de alinearse con la potencia chiita que les disputa la hegemonía en la zona y a la que perciben por razones tanto religiosas como políticas como una fuerza hostil. Véase como prueba que la aviación jordana ha colaborado sin reservas en neutralizar la oleada de proyectiles lanzada desde Irán hacia Israel el trece de abril.

De hecho, el presente caos sangriento en Gaza tiene su origen en la incursión asesina de Hamás en el sur de Israel el siete de octubre del año pasado, durante la cual cometió toda clase de repugnantes atrocidades con la evidente intención de provocar una airada reacción del país agredido.

Esta operación, que Hamás sabía perfectamente que causaría una terrible destrucción de la Franja, el indecible sufrimiento de su población civil y un número abrumador de víctimas mortales palestinas, ha sido auspiciada, preparada y planificada por el régimen iraní, que se sentía amenazado por los progresos de Israel en su normalización de relaciones con el mundo musulmán, notablemente mediante los acuerdos de Abraham con Sudán, Marruecos, Emiratos Árabes Unidos y Bahréin.

La inminencia de una entente similar con Arabia Saudí desató el pánico del Líder Supremo Ali Jamenei y sus secuaces y de ahí la puñalada alevosa y por la espalda asestada hace seis meses a Israel. El desaprensivo sometimiento de la vida y la salud de dos millones de palestinos, hombres, mujeres y niños inocentes, a los intereses de la elite fundamentalista iraní en el poder, demuestra la naturaleza perversa y criminal tanto del gobierno de los mulás como de sus empleados de Hamás.

La campaña antisemita de la extrema izquierda europea y sus acusaciones de genocidio son una muestra de parcialidad injusta y sectaria porque estas críticas ignoran las causas profundas de la actual crisis y cargan toda la culpa en un lado con absoluto desprecio de la realidad. La insistencia de Pedro Sánchez en reconocer de inmediato al Estado palestino en las circunstancias que atravesamos y en contra de la posición del resto de socios europeos y de los Estados Unidos es uno más de sus disparates que nos costará muy caro.

Si queremos ser de verdad efectivos en conseguir la finalización de la guerra de Gaza lo que tienen que hacer las instituciones comunitarias es debilitar al régimen iraní y no se entiende que esperan Ursula von der LeyenCharles Michel y Josep Borrell en proponer al Consejo la adopción de la medida que se tomó en Estados Unidos en 2019 y designar a la Guardia Revolucionaria de Irán como organización terrorista global.

Este ejército paralelo que obedece exclusivamente a la máxima autoridad religiosa y maneja además la mayor parte de la economía iraní, es la principal herramienta de la que dispone la dictadura clerical para sembrar la violencia, eliminar disidentes dentro y fuera de sus fronteras, desestabilizar a sus vecinos y oprimir a sus ciudadanos, con particular saña a las mujeres que en Irán padecen una de las peores misoginias del planeta.

Cuando cuatro décadas de pusilánime apaciguamiento e inútil diálogo únicamente han desembocado en la intensificación de la malignidad y la toxicidad de la tiranía de los ayatolás iranís, ya es hora de que la Unión Europea se rinda a la evidencia, deje de alimentar y acariciar a la serpiente y le corte sin remilgos la cabeza.

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El general de brigada y portavoz de las Fuerzas Armadas de Irán, Abolfazl Shekarchi.
El general de brigada y portavoz de las Fuerzas Armadas de Irán, Abolfazl Shekarchi.

Israel ha hecho bien respondiendo a Irán

 Bernard-Henri Levy-El Español, 210424

Se ha declarado la guerra.

No solamente la guerra de Hamás, iniciada el 7 de octubre de 2023.

No solamente la guerra de Hezbolá, al día siguiente, el 8, con los ataques cotidianos que salen del Líbano.

No solamente la guerra de los hutíes de Yemen, quienes, guiados por un buque espía de los Guardianes de la Revolución, han entrado en la contienda lanzando misiles sobre Eilat y bloqueando, cuando se les antoja, el estrecho de Bab el-Mandeb.

Tampoco es solo la de las milicias proiraníes que operan desde Irak y, desde la toma de Kirkuk en 2016, matan a mis amigos kurdos.

Tampoco es solo la de los sujetos proiraníes que colonizan la Siria de Bashar al-Ásad y asedian tanto el Golán como las localidades del norte de Israel.

No.

La guerra, la de verdad, la madre de todas esas batallas, la de quienes lograban coordinar triunfalmente, de un escenario bélico al otro, a todos esos emisarios, es la de Irán, que ha pasado a la acción y se ha quitado la careta.

¿Por qué los mulás han cometido semejante imprudencia?

¿Por qué han abandonado esa actitud ambigua con la que engañaban al mundo, hasta este momento, con un escenario de guerras asimétricas, con la oposición de un ejército de robots israelíes sobrados de armas con organizaciones aparentemente liliputienses?

¿Por qué han elegido mostrarle al mundo que Israel no es el Estado «genocida» y «que masacra niños», como nos pintaban hasta ahora, sino una pequeña nación atacada por una potencia imperial que ha jurado aniquilarlos y que, tras haber conseguido rodearla, de norte a sur y por el este, con sus escuadrones de mercenarios, decide ahora pasar a la acción y dar el golpe de gracia sumergiéndola, siguiendo un escenario táctico casi tan inédito como del 7 de octubre, en una nube de drones y de misiles?

¿Y por qué, por otro lado, esta lluvia de fuego a la vez terrible y ridícula, ya que los Patriot israelíes y estadounidenses han parado casi el 99 % de los lanzamientos, estaba tan mal calibrada que muchos misiles han caído en territorio iraní?

¿De dónde viene ese error de cálculo que no hace más que poner de manifiesto la fortaleza de las defensas de Israel y de sus aliados? ¿Qué interés tenía Teherán en ofrecer a los países árabes esa imagen que sólo hace que reforzar los acuerdos abrahámicos sellados hace cuatro años y que parecía, en estos últimos tiempos, que andaban de capa caída?

El futuro lo dirá.

Pero, en realidad, poco importa.

En todo caso, podemos dejarle a esta mularquía el misterio de sus retorcidas estrategias y, quizá, simple y llanamente, absurdas.

Pues, en estos momentos, lo que importa es otra cosa.

La República Islámica de Irán no solo es un régimen fracasado, en la ruina económica, despreciado por la juventud, las mujeres, las fuerzas vivas del país y cuya fortaleza parece la de un tigre de papel.

Sino que, además, es un país que, como la Unión Soviética de los últimos tiempos (en la que coexistía un país real asolado por la miseria y, aparte, en otra esfera, un sistema militar industrial ultramoderno capaz de rivalizar con Estados Unidos) se ha dotado de una industria nuclear secreta, pero funcional.

Es un país en el que los programas nucleares no han hecho más que proliferar a discreción de los cambios de liderazgo de un Estados Unidos vacilante en los últimos quince años, entre la ingenuidad de Obama y las baladronadas ineficaces de Trump.

Y, en cuanto a esos programas, a lo largo de los años, su localización ha cambiado, los han desplazado y a menudo enterrado; sus centrifugadoras se han vuelto capaces de obtener 25 veces más uranio enriquecido de lo que permite el umbral autorizado; los inspectores de la Agencia Internacional de la Energía Atómica no han tenido acceso de facto; así, esos lugares se han convertido en un gigantesco agujero negro, fuera del alcance de todos los radares.

Dentro de seis meses, un año, de golpe y porrazo, el mundo quizá descubra que ha permitido que Irán se una a Corea del Norte y a Rusia en el club de las dictaduras capaces de prenderle fuego al planeta

A eso me gustaría añadir que esos mismos drones que, a excepción de una niña en el sur del país, han errado el tiro de manera sistemática son del mismo tipo que los que usa Putin desde hace dos años para asolar Ucrania.

Y también me gustaría añadir que ese Irán del que nos burlábamos el lunes por la mañana por el patético fracaso ante la resistencia de la cúpula de hierro israelí acaba de embarcarse, en el Golfo Pérsico, en maniobras navales conjuntas, que han pasado extrañamente desapercibidas, con los buques de guerra rusos y chinos.

Imaginémonos que, no obstante, el régimen iraní sale indemne de esta aventura.

Imaginémonos que considera este experimento no como un fracaso lamentable, sino como un ensayo general. Supongamos que vuelve a escenificar su ataque dentro de seis meses, un año, cuando tenga las posibilidades técnicas de equipar sus drones y misiles con cargas nucleares ya plenamente funcionales.

Ante esa posibilidad se despliega una perspectiva terrorífica y una amenaza existencial tanto para Israel como para el resto de la región. Por eso me parece una insensatez este sentimiento de «cobarde alivio» que reina entre los aliados de Israel y dicta, por todas partes, la misma recomendación de «desescalada» y de «contención».

A Israel no le quedaba otra opción que responder.

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El periodista Mario Calabresi, en el hotel Villa Real, en Madrid, el pasado junio.
El periodista Mario Calabresi, en el hotel Villa Real, en Madrid, el pasado junio.SAMUEL SÁNCHEZ

Llamar a las cosas por su nombre

Elvira Lindo en El País, 210424

El lunes pasado, vivimos una jornada brillante. El periodista italiano Mario Calabresi nos visitó para debatir en la Institución Libre de Enseñanza sobre la banalización de la cultura popular. Teniendo como referencia a Silvio Berlusconi, pionero de un populismo bendecido por la televisión, nos preguntábamos cómo hemos llegado hasta aquí, a un tiempo en que se confunde lo popular con lo masivo y hay una rendición del espíritu crítico ante quien vende más libros, llena estadios o reina en la competición televisiva.

Si hubo un pasado en que las críticas ponían el acento en la calidad ahora se han rendido a la cantidad porque ya se sabe aquello de las 100.000 moscas. Berlusconi se ríe desde su tumba: aquel momento en el que el simpático líder se presentó como referente aspiracional para la gente del pueblo prometiendo bajar impuestos y aumentar la diversión, resumió el programa político que se ha replicado en el universo mundo.

Inevitable en la cena posterior no preguntarle a este hombre cordial que es Calabresi sobre su impactante libro Salir de la noche, que desde que se publicó en 2007 se ha convertido en referencia ética para un país que aún no había escuchado las voces de las víctimas de los años de plomo del terrorismo italiano.

Hasta entonces, contaba Calabresi, uno miraba en los estantes de las librerías y solo encontraba testimonios de los terroristas, que habían tenido la oportunidad de disertar en la tele y en las aulas de universidades sobre la retórica ideológica que alimentó la violencia.

Como es sabido por muchos, el padre de Mario era el comisario Luigi Calabresi, señalado en el año 1969 como autor del asesinato en dependencias policiales del anarquista Giuseppe Pinelli. Durante dos años, sin investigación por medio, el comisario fue víctima de un acoso mediático de tal calibre que su asesinato en 1972 no tomó por sorpresa ni al propio policía que salía a la calle desarmado porque, según confesó a su mujer:

“Para qué, si me matan será con un tiro en la nuca”. Así fue. Se le dedicaban manifiestos acusatorios, chistes, incluso Darío Fo desplegó su arte en Muerte accidental de un anarquista. Puede decirse que una parte de la clase intelectual se erigió como jurado para rematar a un hombre que ya aceptaba su triste destino.

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Vídeos

Cayetana Álvarez De Toledo: “Ni habrá amnistía ni habrá autodeterminación”. Una conversación con Daniel Lacalle, 080424

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Música de Diana.

«Na Rua Do Silêncio« [2010], tema interpretado por Mariza y compuesto por Joaquim Campos / António De Sousa Freitas. Vía Diana Lobos, 030424.

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Humor
El Roto
El Roto [A. Rábago, España 1947], en El País

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7 pensamientos sobre “¿PS qué resolverá en cinco días como ilegal fijo discontinuo?”

  1. Anónimo dijo:

    Ruth Carbonell:

    En esta España de Sánchez, el enamorado hasta las trancas que ha desaparecido en manos de unos ejercicios espirituales,  los españoles sólo vemos Gaza o Ucrania, nunca vemos nuestro país, y aquí sucede tanto horror como en un país en guerra. Eso sí, disfrazado de virus, cambio climático inducido y otras chorradas perversas.  Y estoy  refiriéndome a España, sí, la España de los que no quieren ver nada. Con este gobierno de un capitalismo diabólico disfrazado de comunismo juzgador y amante de la desaparición de la propiedad privada, estamos sufriendo la aplicación sanitaria más perversa que jamás se haya visto en la historia de este país. Somos víctimas del interés crematístico y otro, de la Agencia del Medicamento española. Eso sí, a pesar de las cientos de denuncias nuestros políticos, todos ellos, también cierran los ojos.

    Solo queremos ver el horizonte. ¿Por qué será?

    Sánchez, no mires tanto a tu amor y mira más a los españoles.

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  2. Anónimo dijo:

    Isabel Segarra:

    Ruth, si no nos podemos fiar de nuestros políticos en lo que atañe a todo los productos farmacéuticos, que son los más importante, ya que la salud y la vida es prioritario. A saber cómo están vigilando nuestros alimentos, aire, aguas, … Esta España es una puta mierda. Perdón por la expresión, pero es la única que se puede aplicar viendo lo que estamos viendo todos los días. Y, mientras tanto, el jefe en la cueva de la reflexión teatral. ¡Menuda cara!

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  3. Anónimo dijo:

    I. Marcilla:

    Lo peor de Sánchez está por llegar. Eso dicen.

    Trama un golpe de estado a su manera.

    Sigue la pauta globalitarista, pero para que cuajara debería estar la mayoría de la derecha de acuerdo y eso es un poquito más difícil, no imposible.

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  4. Anónimo dijo:

    R. Martinez

    Que se está estudiando un golpe de estado desde hace tiempo (desde antes del COVID) es tan cierto que el virus fue el primer capítulo de dicho golpe. Y que está de acuerdo la derecha del PP y la izquierda de Sánchez, también es un hecho. Un golpe político con mucho dinero del FMI, etc.

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  5. Anónimo dijo:

    YA NADIE ESTÁ SANO:

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  6. Anónimo dijo:

    ANÁLISIS DEL AIRE TRAS LA LLEGADA DE «POLVO SAHARIANO».

    https://www.bitchute.com/video/laNSJS7OIEP3/

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  7. Anónimo dijo:

    Si no sale en la anterior, buscar en esta:

    https://www.bitchute.com/alcyonpleyades/

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