¿PS qué resolverá en cinco días como ilegal fijo discontinuo?

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Actualidad [260424]:

Urgente. hipótesis de France Soir, ya desde 2022:

Pedro Sanchez, le Premier ministre espagnol, à l'Elysée le 21 mars 2022
Pedro Sanchez, le Premier ministre espagnol, à l’Elysée le 21 mars 2022 LUDOVIC MARIN / AFP

France-Soir, 120622

CHRONIQUE — Cette semaine, la crise diplomatique entre l’Espagne et l’Algérie a connu son développement le plus dramatique. Une crise énergétique anthologique se profile, non seulement pour la péninsule ibérique mais, par effet de domino, pour l’ensemble de l’Europe occidentale. Ce ne serait pas la conséquence du conflit russo-ukrainien, mais la résultante de l’envenimement soudain des relations entre deux États, l’Algérie et le Maroc qui se détestent depuis des décennies et dont toute la doctrine de défense est basée d’abord sur le fait de se protéger l’un de l’autre. Deuxièmement, sur les prétentions de légitimité au regard du Sahara occidental, occupé par le Maroc depuis 1975.

Avec une brusque accélération toutefois, depuis la reconnaissance de la légitimité marocaine sur le Sahara occidental par Donald Trump, comme un de ses derniers actes en politique étrangère. Mesure ratifiée par Joe Biden. L’affaire des écoutes téléphoniques marocaines sur des membres du gouvernement algérien, au cours du « Hirak » (révolte de 2019) n’a rien arrangé. Ces écoutes sont produites par le biais de la technique israélienne Pegasus. Elles sont abondamment divulguées par la presse internationale. L’Algérie réagit en coupant le gazoduc Euromed, dont une partie transite par le territoire marocain. Pour le royaume chérifien, il s’agit d’un manque à gagner de quelque 300 millions d’euros. Les points de comparaison entre le conflit russo-ukrainien sont d’ailleurs très nombreux. Tant sur le plan de la question du rôle du gazoduc, que sur le plan des alliances géopolitiques.

La rupture des relations diplomatiques entre les deux États maghrébins est consommée, unilatéralement, par l’Algérie le 24 août 2021. Cependant, l’Espagne, jusqu’en mars 2022, tente de conserver sa traditionnelle neutralité, malgré les pressions exercées sur l’ex-puissance coloniale du Rio d’Oro (Polisario) par le Maroc et les États-Unis. En mars 2022, quelque chose vient rompre cette neutralité qui chamboule la donne. Le 18 mars 2022, Pedro Sanchez avalise la politique annexionniste de Mohamed VI sur le Sahara occidental, usant de trois superlatifs : « la formule la plus sérieuse, réaliste et croyable ». Ce revirement est au cœur de toutes les spéculations. Il s’agit de comprendre ce qui s’est passé, pour justifier une telle mesure en solitaire, en particulier au regard des conséquences pour l’économie espagnole.

Il aura fallu attendre un peu moins de trois mois pour savoir la forme que prendrait l’ire d’Alger. Mercredi dernier, l’Algérie décide de suspendre le Traité d’amitié bilatéral avec l’Espagne, conclu en octobre 2002, de rappeler son ambassadeur, de geler les opérations bancaires provenant de son ex associé. Mais le plus galvanisant porte sur l’embargo de livraison de gaz.

Cette crise est considérée par l’ensemble du spectre politique espagnol comme une « catastrophe diplomatique » sans précédent, pour reprendre l’expression de l’ex-Président du gouvernement, José Maria Aznar (Parti Populaire, centre droit). Les expressions de sidération tapissent la presse : « idiotie majeure », « non-sens », etc. La question qui taraude les esprits depuis est : quelle mouche a piqué Pedro Sanchez, vous mettre l’Espagne dans une situation aussi scabreuse, se fermant la porte à son principal associé énergétique, pour se rallier aux visées marocaines, à l’égard de qui l’Espagne ne doit rien, et dont les excellentes relations s’en tiennent au cadre strictement personnel des deux familles régnantes, les Bourbons et les Alaouites ?

Une explication politique aurait pu être celle de l’ambition personnelle de Pedro Sanchez qui sait que son avenir politique en Espagne est plus que compromis et pour lequel le coup de volant ultra-atlantiste, donc marocain, serait une garantie de se « recaser », probablement à la présidence du Conseil de l’Europe. Ce serait cohérent avec son choix de limoger son ex-ministre des Affaires étrangères Arancha Gonzalez Laya, et de choisir Jose Manuel Albares, un chancelier clairement plus atlantiste. Gonzalez porte le chapeau pour l’affaire de l’asile temporaire accordé à Brahim Ghali, président de l’autoproclamée, quoique soutenue par l’Algérie, « République arrabe sahraouie démocratique » (RSAD). Ghali était venu se faire soigner en Espagne, en 2021.

Mais une autre explication émerge. Celle des écoutes téléphoniques, tout comme pour l’Algérie. Pedro Sanchez a déclaré, au plus fort de la crise hispano-marocaine, que son téléphone et celui de certains de ses ministres avaient été hackés par le système Pegasus. Or, entre les conversations téléphoniques se trouverait des informations très compromettantes sur la corruption et le népotisme de son gouvernement. Certaines d’entre elles impliquant sa femme. Cette écoute aurait pu faire infléchir Sanchez vers un revirement à 180 degrés en faveur du Maroc. Les journaux La Razon et El Mundo se trouvent entre les titres évoquant la responsabilité directe des services marocains dans l’exécution de ces écoutes illégales. Le PP a demandé la création d’une commission ad hoc sur les écoutes Pegasus et leur possible impact dans la décision de Pedro Sanchez. Si un tel scénario venait à se confirmer, il s’agirait de l’opération de chantage géopolitique la plus retentissante depuis très longtemps.

L’Algérie était, jusqu’en 2021, le principal fournisseur de gaz de l’Espagne. Fin 2021, après la fermeture de son gazoduc qui passe par le Maroc, l’Algérie avait pris l’initiative de garantir à l’Espagne, l’augmentation de ses exportations au travers du pipe Medgaz, arrivant directement sur les côtes de la province d’Almeria. En sus, Alger s’engageait à fournir par bateau, sans coût additionnel, le rémanent ne pouvant transiter par le gazoduc. D’où le fait que l’Algérie soit objectivement médusée.

En 2021, l’Espagne dépendait à 42,7% du gaz algérien (source Enargas). À partir du revirement de Pedro Sanchez, les États-unis ont, en moins de trois mois, remplacé l’Algérie, passant à 43% de gaz US (de fraking) contre 30% algérien. Mais le gaz américain, coûte en moyenne 40% plus cher que le gaz algérien.

Face à la menace de rupture unilatérale des accords commerciaux entre l’Algérie et l’Espagne, le gouvernement de Pedro Sanchez s’est efforcé de donner une tournure européenne à la crise. Avec un certain succès. La rupture avec l’Espagne serait interprétée selon Ursula von der Leyen comme une rupture de confiance avec toute l’UE. Vendredi, Albares rencontrait le responsable de la politique commerciale de l’Union européenne, Valdis Dombrovskis. Pour la partie espagnole, une rupture unilatérale devrait être dénoncée devant un tribunal d’arbitrage international.

Le soutien européen semble avoir eu quelque effet sur le gouvernement algérien, dont le représentant pour traiter cette crise, l’ex-ambassadeur en Espagne, architecte de l’accord euro-méditerranéen de 2005, Mohamed Haneche, ne rate pas une occasion de railler le gouvernent espagnol et de moquer les autorités de l’UE, dont Josep Borell. Haneche déclarait toutefois vendredi qu’il n’est pas question de suspendre les livraisons, signifiant un répit relatif.

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  • Pacto ilícito: Pons, Boñalos, Reynders (renovación Consejo General Poder Judicial)

Un hipotético pacto para renovar con Consejo General del Poder Judicial sin haber reformado previamente la Ley Orgánica del Poder Judicial revestiría carácter ilícito, al violar la Constitución española y la jurisprudencia supranacional en la materia. Tanto es así que, de confirmarse las noticias que apuntan a que la intervención del comisario europeo Reynders está a punto de cerrarlo, se crearía  una situación antijurídica a medida de los intereses particulares de los grupos de poder que aspira a colocar a sus afines en las más altas instituciones de la magistratura.

Texto íntegro del comunicado.

La renovación del Consejo General del Poder Judicial (CGPJ), inminente según algunas noticias recién aparecidas en los medios de comunicación, supondría un atentado contra el Estado de Derecho, al conculcar los más elementales principios constitucionales y del ordenamiento europeo.

Recuérdese que el modelo previsto en la vigente Ley Orgánica del Poder Judicial se ha convertido en un instrumento al servicio del control político de la justicia. Por un lado, incurre en inconstitucionalidad sobrevenida, pues las formaciones parlamentarias han hecho un uso partidista de la facultad de designación de las vocalías del CGPJ, lo que viola el espíritu de la sentencia del TC 108/1986.

Por otro, se aparta de los principios sentados en la jurisprudencia del Tribunal de Justicia de la Unión Europea (TJUE) y del Tribunal Europeo de Derechos Humanos (TEDH), dado que no respeta el equilibrio entre miembros de elección judicial y extrajudicial, exigido como garantía para evitar los extremos indeseables del corporativismo y la politización.

Es más, el actual proceso de renovación ha caducado ya que, al haberse iniciado años atrás, han variado esencialmente desde entonces las condiciones que configuran su validez, como se evidencia, entre otras razones, por la circunstancia de que se hayan incorporado varias promociones nuevas de jueces a las que se ha privado de sus legítimas expectativas a participar.

Sea como fuere, más allá de los argumentos legales, la renovación inmediata incurre en un contrasentido lógico, habida cuenta de que son los propios negociadores políticos los que han reconocido que, tarde o temprano, la LOPJ deberá reformarse. Por tanto, admiten de manera implícita, aunque no se atrevan a reconocerlo en público, que los nuevos vocales serán escogidos conforme a una norma que ya no está a la altura de las mínimas exigencias jurídicas que requiere la separación de poderes.

Estas contradicciones se explican en virtud de la agenda oculta de los grupos de poder político, a la vista de que, tras la hueca retórica de autojustificación, lo que está en juego es colocar en las más altas magistraturas a sus candidatos afines y, de esta forma, extender el control partidista a las instituciones clave del Estado.

Ni que decir tiene que, si se reformase previamente la LOPJ para adecuarla a las exigencias constitucionales y europeas, se restringiría el margen de maniobra de los partidos para mover los engranajes del mecanismo de selección. En definitiva, que perderán la oportunidad de copar los puestos centrales de la arquitectura constitucional de nuestro país.

Por último, llama la atención que, en vez de desarrollarse un debate transparente ante las cámaras parlamentarias, órganos que en la teoría constitucional se hallan legítimamente investidos de la potestad para intervenir en la composición del máximo órgano de gobierno del Poder Judicial, el pacto se ventile a puerta cerrada entre meros emisarios de los partidos mayoritarios. En suma, una burla a los principios más elementales del parlamentarismo democrático.

La conclusión de los expuesto es clara: ese pacto que estaría a punto de cerrarse constituye un acto ilícito, al oponerse a la normativa nacional y supranacional, además de obedecer a un mero provecho particular incompatible con el interés general.

A continuación se incluyen los enlaces de los textos publicados por la plataforma donde se exponen con detalle los argumentos que dan cobertura jurídica a lo expuesto.

Informe sobre renovación CGPJ

https://plataformaindependenciajudicial.es/2023/12/04/informe-sobre-renovacion-cgpj-actualizacion-2023/

Renovación CGPJ: riesgos jurídicos

https://plataformaindependenciajudicial.es/2021/10/26/renovacion-cgpj-riesgos-juridicos/

Llamada al poder legislativo: la plataforma acude al congreso para reformar la lOP

https://plataformaindependenciajudicial.es/2024/02/27/llamada-al-poder-legislativo-la-plataforma-acude-al-congreso-para-reformar-la-lopj/

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El Gobierno bajará del 21% al 4% el IVA de la prensa y libros ...

Revista de de opinión en prensa

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Alma en todo
Patricia Bolinches

Alma en todo

Decimos Unamuno y nos lo representamos viejo y contra todos, con su perfil de ave rapaz. En 1900, sin embargo, acaba de cumplir treintaiséis años, es catedrático, tiene ya seis hijos y lo han nombrado rector

Andrés Trapiello en La Lectura, 260424

Si este país no fuese «una káfila de beduinos», se estaría hablando a todas horas del monumental y apasionante Epistolario II (1900-1904) de Unamuno. Lo ha editado admirablemente el matrimonio Rabaté (qué gran deuda hemos contraído con ellos los unamunófilos) en la Universidad de Salamanca. Mil páginas. Un coloso en setecientas cartas: como encerrar en una jaula el vuelo de un águila.

Decimos Unamuno y nos lo representamos viejo y contra todos, ríspido y cuáquero, con su perfil de ave rapaz. En 1900, sin embargo, acaba de cumplir treintaiséis años, es catedrático de griego, tiene ya seis hijos y lo han nombrado rector de la Universidad.

Ha publicado un par de novelas, varios ensayos que han causado sensación y unos cientos de artículos en América y España. Y quiere hacerse un nombre universal sin renunciar a la provincia. Estamos sobrados de escritores. Y añade: hacen falta profetas.

«Me han hecho ver entre varios que mi más especial aptitud es la carta familiar»… Cuánta razón lleva. Se diría que lo tenemos al lado, hablando con cada uno, sin cortapisas: «Algo esquinosa y recia es mi lengua, más gráfica que pintoresca», reconocerá, recordando lo de JRJ («Quien escribe como se habla, irá más lejos y será más hablado en lo porvenir que quien escribe como se escribe»), y algo que repetirá a menudo:

«El hombre que habla como un libro es incapaz de hacer un libro que hable como un hombre». Y así estas cartas son un torrente de ideas, noticias y desahogos de alguien que, según cuenta él mismo, pidió relaciones a una muchacha de doce años, fueron novios durante otros catorce, se casaron y tuvieron nueve hijos. Solo la muerte les separó.

Y siempre confidencial y sincero, abrupto, a veces, desde luego, pero efusivo y cariñoso a menudo. Más que cartas, soliloquios: «¿Mis ideas? ¿Qué me importan? No hay ideas mías ni tuyas ni de aquel. Son de todos y de nadie. La originalidad de cada cual estriba en vaciar su alma, en el soplo que anima a su alma», le dice a uno, y con otro insiste:

«¿Originalidad? La más honda ha de hallarse en repensar los viejos lugares comunes (es lo de Tólstoi)». ¿Su cultura? Inabarcable y en ocho o diez lenguas, vivas y muertas. ¿Su curiosidad? Infinita, desde la organización agraria salmanticense hasta (pasando por Hegel) la cocotología, ciencia en la que se consideraba un maestro (inventor, aseguraba, de la pajarita de papel más perfecta jamás doblada).

Y por supuesto, a Unamuno se le tiene delante para discutir con él, conformes e inconformes. Y a voces, ¿por qué no?

Se leen sus cartas sin poderlas soltar, una tras otra, y esta mejor que la anterior, y la siguiente mejor aún que esta. Ya entonces había patentado su manera personalísima de escribir por paradojas. Al principio le hace gracia que se le recuerden, pero los antagonistas acaban hartándole:

«Diga a los amigos de esa Casa que la paradoja es la forma más viva y más penetrante de expresar la verdad y que me cago en… ¿En qué me cago? Vale más dejarlo». «Me cago en las razones», insistirá con propiedad alguna que otra vez. Mejor aún un pensamiento que sienta, y un sentimiento que piense.

Ante nuestros ojos desfilan los interlocutores de este epistolómano irredento, desconocidos unos, olvidados otros (memorables misivas a Candamo e Ilundain) y otros, en fin, ya famosos (Galdós, Rubén, Maeztu, Clarín).

Y en todas el brochazo de su genio o la pincelada sutil. Con frecuencia usará esas ideas en artículos (sin miedo a ser una cosa y su contraria, «a la vez deísta, panteísta, politeísta y ateo», como Goethe, a quien admiraba sin tasa) y cierto, muchas de sus cartas se habían publicado ya, pero su suma cronológica las convierte en el diario íntimo de quien se entrega a la vida sin la menor reserva:

«Quiero permanecer fiel a mi principio: alma en todo. Nada para salir del paso», le dirá al que le pedía un textito, cosa ligera. En aquellos 1900-1904 Unamuno está aún muy lejos de ser el Unamuno que conocemos todos, pero aquí le vemos ya rompiéndose como semilla que acabará en poderosa y fuerte encina, encina inmoble, como él diría, y caudaloso como un Niágara.

«Se leen sus cartas sin poderlas soltar, una tras otra, y esta mejor que la anterior. ¿Su cultura? Inabarcable. ¿Su curiosidad? Infinita»

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Las opciones de Pedro Sánchez

El presidente del Gobierno de España, Pedro Sánchez, ha escrito una carta a la ciudadanía. Más allá de las causas alegadas, así como de la conveniencia y la eficacia de elegir el género epistolar como forma de comunicación política, la “suspensión de su actividad pública” y la decisión final que adopte, y que anunciará el próximo lunes 29 de abril, tiene una serie de implicaciones jurídicas.

Este es el contenido íntegro de la carta de Pedro Sánchez:

Madrid, 24 de abril de 2024

Carta a la ciudadanía:

No suele ser habitual que me dirija a usted a través de una carta. Sin embargo, la gravedad de los ataques que estamos recibiendo mi esposa y yo, y la necesidad de dar una respuesta sosegada, me hacen pensar que esta es la mejor vía para expresar mi opinión. Le agradezco, por tanto, que tome un poco de su tiempo para leer estas líneas.

Como ya sabrá, y si no le informo, un juzgado de Madrid ha abierto diligencias previas contra mi mujer, Begoña Gómez, a petición de una organización ultraderechista llamada Manos Limpias, para investigar unos supuestos delitos de tráfico de influencias y de corrupción en los negocios.

Por lo que parece, el juez llamará a declarar a los responsables de dos cabeceras digitales que han venido publicando sobre este asunto. En mi opinión, son medios de marcada orientación derechista y ultraderechista. Como es lógico, Begoña defenderá su honorabilidad y colaborará con la Justicia en todo lo que se la requiera para esclarecer unos hechos tan escandalosos en apariencia, como inexistentes.

En efecto, la denuncia de Manos Limpias se basa en supuestas informaciones de esa constelación de cabeceras ultraconservadoras arriba referida. Subrayo lo de supuestas informaciones porque, tras su publicación, hemos ido desmintiendo las falsedades vertidas al tiempo que Begoña ha emprendido acciones legales para que esos mismos digitales rectifiquen lo que, sostenemos, son informaciones espurias.

Esta estrategia de acoso y derribo lleva meses perpetrándose. Por tanto, no me sorprende la sobreactuación del Sr. Feijóo y el Sr. Abascal. En este atropello tan grave como burdo, ambos son colaboradores necesarios junto a una galaxia digital ultraderechista y la organización Manos Limpias. De hecho, fue el Sr. Feijóo quien denunció el caso ante la Oficina de Conflicto de Intereses pidiendo para mí de 5 a 10 años de inhabilitación para el ejercicio de cargo público.

La denuncia fue archivada doblemente por dicho organismo, cuyos funcionarios fueron descalificados posteriormente por la dirigencia del PP y de Vox. Seguidamente, instrumentalizaron su mayoría conservadora en el Senado, impulsaron una comisión de investigación para, según dicen, esclarecer los hechos relacionados con este asunto. Como es lógico faltaba la judicialización del caso. Es el paso que acaban de dar.

En resumen, se trata de una operación de acoso y derribo por tierra, mar y aire, para intentar hacerme desfallecer en lo político y en lo personal atacando a mi esposa.

No soy un ingenuo. Soy consciente de que denuncian a Begoña no porque haya hecho algo ilegal, ellos saben que no hay caso, sino por ser mi esposa. Como soy también plenamente consciente de que los ataques que sufro no son a mi persona sino a lo que represento: una opción política progresista, respaldada elección tras elección por millones de españoles, basada en el avance económico, la justicia social y la regeneración democrática.

Esta lucha comenzó hace años. Primero, con la defensa que hicimos de la autonomía política de la organización que mejor representa a la España progresista, el Partido Socialista. Pugna que ganamos. Segundo, tras la moción de censura y las sucesivas victorias electorales de 2019, el sostenido intento de deslegitimación del gobierno de coalición progresista al calor del ignominioso grito de ‘que te vote Txapote’. Tampoco pudieron quebrarnos.

El último episodio fueron las elecciones generales del 23 de julio de 2023. El pueblo español votó mayoritariamente por el avance, permitiendo la reedición de un gobierno de coalición progresista, en contra del gobierno de coalición del Sr. Feijóo y el Sr. Abascal que auguraban las baterías mediáticas y demoscópicas conservadoras.

La democracia habló, pero la derecha y la ultraderecha, nuevamente, no aceptaron el resultado electoral. Fueron conscientes de que con el ataque político no sería suficiente y ahora han traspasado la línea del respeto a la vida familiar de un presidente del Gobierno y el ataque a su vida personal.

Sin ningún rubor, el Sr. Feijóo y el Sr. Abascal, y los intereses que a ellos les mueven, han puesto en marcha lo que el gran escritor italiano Umberto Eco, llamó “la máquina del fango”. Esto es, tratar de deshumanizar y deslegitimar al adversario político a través de denuncias tan escandalosas como falsas.

Esta es mi lectura de la situación que vive nuestro querido país: una coalición de intereses derechistas y ultraderechistas que no toleran la realidad de España, que no aceptan el veredicto de las urnas, y que están dispuestos a esparcir fango con tal de: primero, tapar sus palmarios escándalos de corrupción y su inacción ante los mismos; segundo, esconder su total ausencia de proyecto político más allá del insulto y la desinformación; y tercero, valerse de todos los medios a su alcance para destruir personal y políticamente al adversario político. Se trata de una coalición de intereses derechistas y ultraderechistas que se extiende a lo largo y ancho de las principales democracias occidentales, y a las que, le garantizo, responderé siempre desde la razón, la verdad y la educación.

Llegados a este punto, la pregunta que legítimamente me hago es ¿merece la pena todo esto? Sinceramente, no lo sé. Este ataque no tiene precedentes, es tan grave y tan burdo que necesito parar y reflexionar con mi esposa. Muchas veces se nos olvida que tras los políticos hay personas. Y yo, no me causa rubor decirlo, soy un hombre profundamente enamorado de mi mujer que vive con impotencia el fango que sobre ella esparcen día sí y día también.

Necesito parar y reflexionar. Me urge responderme a la pregunta de si merece la pena, pese al fango en el que la derecha y la ultraderecha pretenden convertir la política. Si debo continuar al frente del Gobierno o renunciar a este alto honor. A pesar de la caricatura que la derecha y la ultraderecha política y mediática han tratado de hacer de mí, nunca he tenido apego al cargo. Sí lo tengo al deber, al compromiso político y al servicio público. Yo no paso por los cargos, hago valer la legitimidad de esas altas responsabilidades para transformar y hacer avanzar al país que quiero.

Todo ello me lleva a decirle que seguiré trabajando, pero que cancelaré mi agenda pública unos días para poder reflexionar y decidir qué camino tomar. El próximo lunes, 29 de abril, compareceré ante los medios de comunicación y daré a conocer mi decisión.

Gracias por su tiempo. Atentamente,

1. La “suspensión de funciones”

La Constitución española tiene prevista la suplencia del presidente del Gobierno en caso de “vacante, ausencia o enfermedad” como causas para abandonar temporalmente las funciones presidenciales, estableciendo quién y cómo asumirá sus funciones, con el correspondiente orden de prelación.

Sin embargo, no parece que la figura adoptada, “suspensión de funciones”, y la forma de llevarla a cabo tenga encaje en el marco jurídico actual. Por ello, a efectos jurídicos, no tendría más transcendencia que un día festivo o unas vacaciones.

2. ¿Nuevas elecciones?

El presidente del Gobierno es elegido por el Congreso de los Diputados tras la celebración de elecciones generales. Dicho presidente tiene la potestad constitucional de disolver las Cámaras y convocar elecciones antes de agotar la legislatura.

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De hecho, esto es lo más habitual y así lo han hecho anteriormente en España Adolfo Suárez (1979), Leopoldo Calvo-Sotelo (1982), Felipe González (1986, 1989, 1993 y 1996), José Luis Rodríguez Zapatero (2011) y el mismo Pedro Sánchez (2019 y 2023).

La diferencia es que en el momento actual, tras la celebración de elecciones el pasado 23 de julio de 2023, este adelanto no es posible: la Constitución establece la prohibición de convocar nuevas elecciones en el plazo de un año desde la anterior disolución, que se produjo el 29 de mayo de 2023.

De ahí que la disolución de las Cámaras y la consiguiente celebración de elecciones no sea una opción posible en la situación actual. Otra cosa sería que el presidente anunciara que las elecciones se convocarán a partir de esta fecha.

3. La dimisión

Otra posibilidad es que el presidente anuncie su dimisión, situación prevista en la Constitución. Algo similar ocurrió en 1981 con Adolfo Suárez, quien, tras un primer intento frustrado por el golpe de estado del 23-F, fue finalmente sustituido por Leopoldo Calvo-Sotelo. En este caso el gobierno en pleno cesa y pasa a estar en funciones hasta la elección de un nuevo presidente. Como hemos visto en ocasiones anteriores, esto puede prolongarse durante meses.

A partir de ese momento se pone en marcha el procedimiento de investidura para la elección de un nuevo presidente. De esta manera, el rey debe llamar a consultas a los grupos políticos y proponer al Congreso un candidato, que deberá presentar su proyecto ante las Cámaras y someterlo a votación. En este caso necesitaría la mayoría absoluta en la primera votación o la mayoría simple en la segunda –48 horas después de la primera–, como ocurrió en la última investidura en la que salió elegido Pedro Sánchez, el pasado 16 de noviembre.

Si el candidato propuesto no lograra ser elegido, se repetiría el proceso tantas veces como fuera necesario hasta la elección del presidente. Transcurridos dos meses desde la primera votación sin que nadie obtenga la mayoría, como sucedió en 2015 y en 2019, se producirá la disolución automática de las cámaras y la convocatoria de nuevas elecciones.

Hasta la elección de un nuevo presidente, el gobierno permanecería en funciones.

4. La cuestión de confianza

Por último, se especula con la posibilidad de que el presidente anunciará su intención de someterse a una cuestión de confianza, regulada también en la Constitución.

Esta figura tampoco es inédita en la democracia española, donde ha sido utilizada en dos ocasiones. Adolfo Suárez fue el primero que se sometió a una, en 1980, con el objetivo de poner en marcha un programa de austeridad económica y desarrollar el Estado de las autonomías. La segunda fue un requerimiento por Felipe González en 1990 para solicitar una “especial política de diálogo”.

También ha sido reclamada otras veces: la última en marzo de 2018, cuando Pedro Sánchez se lo solicitó sin éxito al presidente Mariano Rajoy antes de presentar una moción de censura.

En los dos casos en los que el presidente se sometió a esta forma de control en el Congreso de los Diputados obtuvo la confianza solicitada, el primero por un exiguo 168-164 y el segundo concitando un amplio apoyo 176-130.

De ser esta la vía elegida, según la Constitución, el presidente debería someter su intención a la deliberación del Consejo de Ministros antes de presentarla ante el Congreso de los Diputados, y plantear la cuestión sobre su programa o una declaración de política general. Aunque no parece ser el caso, esto podría adaptarse a una fórmula genérica como en el caso de González.

Tras el debate obligatorio bastaría con obtener la mayoría simple de los votos para recibir la confianza. En cambio, si el resultado es adverso, el presidente deberá presentar su dimisión al rey, comenzando así, como en el caso de la dimisión, el proceso de investidura.

Es difícil saber cuál será el camino elegido por el presidente Sánchez el próximo lunes, pero es claro que, sea el que sea, no será algo inédito para la democracia española.

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Fundido a negro

Rosa Díez en ok diario, 210424

En el lenguaje cinematográfico y teatral, fundido a negro significa la transición gradual de una imagen a otra. Un oscurecimiento de la pantalla al que seguirá una apertura para iniciar la fase siguiente.

Cuando faltan unas horas para que conozcamos el resultado de las elecciones autonómicas del País Vasco me atrevo a vaticinar que esa será la imagen: fundido a negro. Y que la ventana que se abrirá para iniciar la siguiente fase no traerá luz sino que profundizará en el oscurecimiento gradual hasta que , si nadie lo remedia, se llegue al negro total.

Tengo poca esperanza en que a corto plazo se pueda poner freno a este devenir catastrófico en el que la perversión de los valores y principios democráticos ha alcanzado cotas inimaginables incluso para los más agoreros del lugar. La transición gradual, por utilizar el símil cinematográfico, lleva en marcha unos cuantos años, tantos como los que han pasado desde que José Luis Rodríguez Zapatero se hizo cargo de las riendas del PSOE primero y del Gobierno de España después.

El fundido se ha ido llevando a cabo con sumo cuidado, con total profesionalidad. El fundido comenzó, sin apenas darnos cuenta, cuando, tras el mayor atentado terrorista sufrido por España, las huestes del PSOE prefirieron culpar al Gobierno antes que a los terroristas. Culpar al Gobierno de «la derecha» de las víctimas del terror produjo muy buenos resultados electorales para el PSOE; y allí y entonces comenzó a germinar entre los socialistas la semilla del odio a «la derecha» y del «reconocimiento», siquiera utilitario, a los terroristas, lo mismo llevaran boina que turbante.

Después, de forma natural, vendría el reconocimiento a ETA como interlocutor político y la aprobación en las urnas que tuvo tamaña indecencia perpetrada por Zapatero. A partir de ahí, sin pausa, continuó el fundido a negro. El PSOE (la productora) , con sus decenas de miles de afiliados sectarizados que habían comprobado que era muy útil para sus intereses odiar más a la derecha que a los terroristas, contrató (es un decir) a Sánchez como protagonista y, para sorpresa de mucho, éste bordó el papel y superó, en velocidad y falta de escrúpulos, a su antecesor.

Lo primero que hizo fue quedarse con la propiedad de la productora para no poner en riesgo las siguientes entregas y poder seguir fundiendo a negro cada nueva imagen de la serie. Para ese propósito eligió a los prescriptores y representantes de ETA como actores principales para que formaran parte del elenco de cada nueva entrega, los adjudicó el título de progresistas, calificó como «hombre de Estado» al terrorista Otegi y proclamó su voluntad de levantar un muro para que los demócratas queden al otro lado de aquél en el que se encuentra su banda.

Y así es como hemos llegado a este 21 de abril que parece pillar de sorpresa a tanta alma cándida que, para no asumir su responsabilidad, dirá que no se podía saber….

El fundido a negro ha ido produciéndose de modo tan natural que los antiguos propietarios de la marca (que aún tienen un carnet, como si les perteneciera) y los accionistas que depositan su voto cada vez que hay asamblea general (elecciones) ni siquiera son conscientes de la negrura que los envuelve.

Y los ves que van como ovejas a los mítines que se celebran en el País Vasco (he visto autobuses que llegan de las provincias limítrofes, por ejemplo de La Rioja…) y aplauden enfervorecidos a los que reniegan hipócritamente de los herederos de ETA a la vez que siguen negociando con ellos en los despachos o en el caserío mientras comen una chuleta bien regada por un buen rioja.

No sé quién será el primer partido tras el recuento de la noche del 21A; pero lo que sí sé es que en esta contienda electoral perderá la democracia y ganarán sus enemigos, los que llevan años asesinando y/o recogiendo los frutos de los crímenes.

Ganarán los enemigos del pluralismo político, los enemigos de la libertad, los que siempre buscaron un País Vasco «normalizado», los que asesinaron o abandonaron a quienes luchaban para conseguir que la sociedad vasca fuera normal, plural y democrática. Y también sé que, terminado el recuento, el PSOE correrá a buscar cobijo y a revalidar su contrato de fijo discontinuo en una consejería o una conserjería, que todo les vale.

Tengo muy poca esperanza de que haya votantes del PSOE que se sientan concernidos por estas palabras, pues el adocenamiento y el sectarismo ha provocado en ellos una alienación imposible de entender fuera de un campo de concentración.

Pero, por eso de que tengo lazos incluso familiares con alguno de ellos, no me resisto a hacerles una última pregunta: ¿En qué te has convertido para seguir votando al partido que considera socio preferente a quien defiende la historia de terror de ETA?

¿En qué te has convertido para seguir votando a un partido que califica como progresista a quien honra la memoria de los que asesinaron a 857 inocentes e incluso intentaron matar a miembros de tu familia?

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Los que ya no votan

El coordinador general de EH Bildu, Arnaldo Otegi. | Ilustración: Alejandra Svriz

Los que ya no votan

«El proyecto nacionalista no es que Euskadi salga de España, sino que España salga de Euskadi»

Fernando Savater en The Objetive, 210424

En las elecciones de hoy domingo en Euskadi van a faltar muchos votos de ciudadanos que bien quisieran poder participar. Pero no lo harán, precisamente porque no pueden: los que lo tienen radicalmente imposible son los asesinados por la banda terrorista ETA, a la que el joven candidato Ochandiano llama asépticamente «grupo armado», quienes tendrían el mayor interés en hacerse oír en el tumulto sectario y frívolo de los comicios pero ya nunca volverán a ser escuchados.

Tampoco votarán las decenas de miles que han debido abandonar el País Vasco –tan verde, tan bonito, donde se zampa tan bien- porque no querían sufrir más amenazas, o el ambiente de verbena sanguinaria se les hacía irrespirable o no soportaban la idea de que sus hijos se educasen entre jaleadores de asesinos y enemigos de su lengua materna.

muchos no votarán porque, ¿saben ustedes?, ya para qué, si todo el pescado está vendido, si los oportunistas que son siempre mayoría saben que para prosperar hay que poner cara triste ante las víctimas –siempre que no sean demasiado de derechas- pero hacer negocios con los verdugos o sus amigos, que son los que van ganando. Ahora son otros tiempos, ETA ya no mata a sus adversarios (ahora los «cancela» socialmente, se han hecho más modernos) y Bildu –con su Sortu dentro- ya es visto por los jóvenes como un partido perfectamente normal, lo que pone muy contento a Azpiolea.

¿Qué muchos van a quedarse sin votar? Pues bueno, pues mejor. Como claramente ha dicho el archipámpano Ortuzar, cuyo objetivo político es que los vascos sigan siendo vascos durante siglos y siglos (no sé cuántos siglos se propone vivir él), el proyecto nacionalista no es que Euskadi salga de España, sino que España salga de Euskadi.

En eso se diferencia un poco –sólo un poco- de los bildutarras, que pretenden echar a los españoles o a los que no fingen haber dejado de serlo, para concretar su limpieza étnica. Hay que llamar a las cosas por su nombre: limpieza étnica. Ese es el último objetivo de los nacionalistas, que unos quieren conseguir gradualmente y otros imponer por la fuerza.

Pero sea cual fuere el método empleado, no es un propósito limpiamente democrático y se equivocan quienes creen que lo único malo de los etarras fue la violencia que utilizaron. No, almas de cántaro, no basta con pedirles que condenen el terrorismo (cosa que por otra parte tampoco piensan hacer porque para ellos y sus votantes es el certificado de su fe): habría que pedirles a ellos y a sus mentores peneuvistas que renunciasen públicamente a llevar a cabo la limpieza étnica que pretenden, que es su objetivo y su razón de ser.

Si se acepta que esa limpieza étnica es lícita ideológicamente en un Estado democrático, ya da igual que no se condene la violencia porque habrá que resignarse a ella de un modo u otro. ¿O es que va a exigirse a esa España y esos españoles que deben irse según los criterios nacionalistas de Euskadi que renuncien a su tierra mansamente y sin rechistar? Oiga, perdone, que no todos somos socialistas sanchistas: lamento darles la mala noticia de que no pensamos resignarnos.zón de ser»

A continuación transcribo el prólogo que he escrito para el interesante libro Inocentes de Juan José Mateos (ediciones Arzalia) cuyo subtítulo revelador es «Las otras víctimas de la ETA». Recomiendo su lectura y también una reflexión más allá de urgencias electorales sobre lo que pasa, lo que va a pasar y lo que puede llegar a pasar en el País Vasco.

Escribo estas líneas amistosas a título de excepción. Hace ya bastantes años que he renunciado a escribir prólogos a obras de autores españoles. El motivo es que me piden tres o cuatro al mes y a veces esos autores son amigos o conocidos con los que tengo cierto compromiso. Si accediese a todas las peticiones no haría nada más en la vida y la verdad, no es plan. De modo que la única forma de evitar los agravios comparativos es no hacer ninguno y santas pascuas.

Pero violo este sano principio hoy por dos razones de peso. La primera es que el autor de este libro, Juan José Mateos San José, es un guardia civil y que además sirvió en Euskadi en la época que ahora nadie quiere recordar. Para mí, ser guardia civil no es cualquier cosa: es un título de honor como muy pocos.

El agradecimiento que los vascos españoles que padecimos el terrorismo debemos sentir por la Guardia Civil es más de lo que puede expresarse con unas cuantas fórmulas de compromiso. No creo haber sido el único que algunas noches me dormí y algunas mañanas me desperté pensando con alivio:

«Aún nos queda la Guardia Civil». Eso no voy a olvidarlo. Ni su admirable sacrificio, ni la dignidad con que acudían a los funerales de sus compañeros caídos en defensa de nosotros, los ciudadanos opuestos al separatismo. Y me indigno hoy de que estos abnegados servidores de lo público tengan que salir a la calle en manifestación para reivindicar (junto a la Policía Nacional) igualdad de sueldos y pensiones con otros cuerpos de seguridad locales que desde luego no tienen más méritos que ellos.

Además de la calidad del autor, está también el tema del libro. Que es la crónica de lo que fueron los infames años del auge de ETA y sus sayones. Una auténtica tiranía del terror. No se crean las disculpas amnésicas de los que pretenden que ETA ya es puro y simple pasado, que nada tiene que ver con nuestro presente.

Esos amnésicos suelen ser los mismos que recuerdan a sus adversarios ideológicos puntillosamente cualquier exabrupto machista de hace veinte años o cualquier inspección de Hacienda con resultado irregular de una prima carnal. No, la historia en detalle de ETA y sus cómplices -¡tántos cómplices!- debe ser recordada porque aún es el mayor mérito que disimuladamente los separatistas exhiben para prestigiarse y ganar los votos de las nuevas generaciones.

Nosotros, los vascos españoles y constitucionalistas, debemos recordarla para que sepamos a quién nunca debemos votar en el País Vasco, aunque se presenten bajo la piel de oveja que ahora les parezca más favorecedora.

Este es un libro útil y que, digan lo que digan los conformistas (por no llamarles cómplices), sigue siendo necesario. Por eso yo felicito a su autor y he querido apoyarle con estas líneas.

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La lengua de los muertos
Libro y paso del tiempo. | Alejandra Svriz

La lengua de los muertos

«Era muy difícil que el griego y el latín pervivieran si solo se presentaban como las abuelas pesadas y redichas de nuestra lengua viva»

Cuando se discute sobre la desaparición de las lenguas muertas en la educación general, a menudo se olvida que parte del fracaso se debe a la manera en que esas materias se han impartido tradicionalmente. Era muy difícil que el griego y el latín pervivieran si solo se presentaban como las abuelas pesadas y redichas de nuestra lengua viva. 

Obligar a memorizar tablas de verbos y declinaciones sin poner en relación la gramática con el mundo al que pertenecían era una disciplina condenada a la desaparición. Juan Antelmo, nuestro primer y excelente profesor de latín y griego en el colegio de San Francisco de Palma (cuando el conocimiento tenía aún la calidad del rocío sobre la yerba, en aquella pequeña aula del tercer piso asomada al claustro gótico, atravesada la ventana por el penacho de la palmera encorvada y la vertical del ciprés impasible), solía decirnos que el griego no era una lengua muerta sino, algo muy distinto, la lengua de los muertos.

Fue el primer indicio de que ahí había mucho más de lo que parecía. Las lenguas muertas conservan una forma de existencia que los modernos hemos desterrado. Por eso cuesta tanto a veces traducir los textos antiguos, que en realidad no podemos más que adaptar a nuestra forma de pensar y vivir.

¿Cómo traducir por ejemplo las oraciones nominales, propias del latín, el griego y el hebreo? Son frases que prescinden de la cópula del verbo para expresar un absoluto, a salvo, por así decirlo, de la narración y el tiempo. Cuando Píndaro dice «skiás onar ánthropos» («el hombre es el sueño de una sombra») no se refiere a nada circunstancial o pasajero sino a algo inmutable, propio de su condición.

Pero nosotros tenemos que darle, mediante la adición del «es», un discurso que en el original no tiene. Eso significa que los modernos no somos traducibles al griego antiguo.

Pero quizá lo más elocuente al respecto sea la utilización de los tiempos verbales. En griego no hay exactamente futuro, que se construye a partir del tema de presente, pero sin que tenga propiamente aspecto. Su naturaleza es más bien desiderativa, expresión de algo que quizá pueda acaecer pero que tal vez no ocurra, sin que importe demasiado.

«Chairéso», futuro de «chairo», que significa «soy feliz», significaba originalmente «quiero ser feliz», «me gustaría ser feliz». Pero los modernos nos vemos obligados a traducir «seré feliz», como si se tratara de una condena más que de un deseo. La transición indica que los antiguos confiaban en algo ajeno a su poder mientras que nosotros estamos convencidos de que nuestra voluntad lo puede todo.

Esa vaguedad del futuro contrasta con la extraordinaria precisión con que nuestros ancestros se manejaban en el pasado, que para ellos era un ámbito vivo y transitable, en perpetua transformación. Aunque se traduce por pasado remoto, el aoristo –indefinido, sin límites, sin principio ni fin– representa una acción puntual e irrepetible, algo que se va a perder para siempre sin que podamos hacer nada al respecto.

El perfecto, en cambio, ilustra algo que ha acaecido en el pasado pero cuyas consecuencias perduran en el presente. Así «maínomai» significaría «me estoy volviendo loco» por algo que me ha ocurrido y que me sigue afectando terriblemente. En cambio, hay verbos que no aceptan el perfecto, por caso los que se refieren a actividades musicales, puesto que (¡oh, qué grande es esto!) la música transcurre siempre en un presente irrepetible. «Álalázo», canto la canción de guerra que sigue sonando aunque todo alrededor sea ya ruina.

En hebreo bíblico la palabra «qedem» significa tanto «oriente» como «adelante» y «pasado». Para ellos, el pasado era algo que estaba de frente porque lo podían ver y sabían qué contenía. «Solo el Antiguo Testamento ve», escribió Kafka). El futuro, en cambio, estaba detrás, imposible de escrutar.

La misma raíz se encuentra en la palabra «qadmut», que significaba la eternidad del universo, en realidad un infinito que nunca deja de abismarse en el pasado. Cuando salía el sol, amanecía en realidad todo lo acaecido, sin que fuera algo perdido, sino vivo en la corriente de todos los días.

Nosotros pertenecemos a una era –la era de la muerte, la llamó Canetti– que al menos desde el siglo XVIII decidió empezar a girarse hacia el futuro para sepultar poco a poco el pasado. El nuevo dios del Progreso nos hipnotizó durante siglos hasta que, hartos de tanta matanza sin objeto, convertimos el futuro en un anuncio con luces fosforescentes, el reino de la publicidad, diosa a la que hoy sirven todos los partidos políticos.

La tierra prometida de ese futuro –ya sea en forma de independencia, pensiones, vivienda, riqueza, trabajo, apocalipsis climático o inmortalidad tecnológica– se ha convertido en el único lugar vacío al que mirar mientras el desierto avanza hacia delante y hacia atrás. El futuro es el tiempo verbal del nihilismo. Por eso ahora los muertos empezamos a ser nosotros.

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Un lugar al que volver 

El 24 de octubre de 2002 descubrí, por puro azar, que las excavadoras de demolición que desde hacía varias semanas trabajaban en los alrededores de la calle Ballester habían empezado a derribar también la antigua vivienda familiar

La existencia de uno de nuestros mejores escritores contemporáneos, Julio Llamazares, ha estado marcada desde su infancia por un hecho inusual, vinculado directamente al lugar en el que vino al mundo. Como muchos de ustedes ya sabrán, Llamazares nació en un pequeño pueblo leonés, Vegamián, que, décadas atrás, quedó sumergido para siempre bajo las aguas del embalse del Porma.
«Muchas veces me preguntan que cómo ha influido este dato en mi vida y en mi obra literaria. Y la verdad es que nunca sé muy bien qué responder, porque, evidentemente, de algún modo me habrá influido, pero no sé cómo ni hasta qué punto.
Lo único que tengo claro es que el hecho de no tener un lugar al que volver, un sitio de referencia, como la mayoría de las personas, me hace sentir más apátrida, lo cual, dicho sea de paso, es muy saludable, sobre todo en estos tiempos de fiebres nacionalistas», afirmó el propio Llamazares hace ya casi un cuarto de siglo, en el episodio de la serie documental de Televisión Española Esta es mi tierra protagonizado por él, bajo el epígrafe de ‘León, memoria de la nieve’. Dicho capítulo fue emitido por vez primera el 24 de octubre de 1999.
Aquellas palabras de Llamazares cobraron un sentido muy especial y personal para mí exactamente tres años después, el 24 de octubre de 2002. La razón de ese impacto emocional fue que justo aquel día pasé por casualidad, después de mucho tiempo de no hacerlo, frente a la vivienda en la que yo había vivido durante mis primeros veinticuatro años de vida, junto a mi familia, en el número 23 de la calle Ballester de Palma. Esta calle era una de las que formaban parte del antiguo barrio chino de la capital balear.
Recuerdo que cuando todavía vivíamos allí, había en nuestro edificio dos mujeres que se dedicaban a la prostitución y también recuerdo que teníamos a muy pocos metros de nuestro hogar tres locales de alterne, el Bar Eva, el Diamante Rojo y el Póker Bar. El primero de esos locales solía tener la música a gran volumen hasta las tres de la madrugada, por lo que normalmente yo no podía dormirme hasta esa hora. La canción que más ponían noche tras noche en el Bar Eva era «Delilah», de Tom Jones.
El Bar Eva sólo cerraba cuando llovía, porque su dueña se había dado cuenta de que en los días desapacibles apenas tenían clientes. Así que yo sentía una gran alegría cada vez que anunciaban en televisión que llovería en Palma, porque sabía que esa noche podría dormir casi como cualquier otro niño de cualquier otra barriada de mi ciudad. Quizás por ello, todavía hoy sigo amando muy profundamente la lluvia.
Mi madre, mi hermano Joan y yo habíamos decidido marcharnos para siempre de la casa de la calle Ballester en el verano de 1987, después de haber descubierto que los nuevos inquilinos de la puerta de enfrente se dedicaban a la venta de droga. Así pues, entre 1987 y 2002 nuestro piso estuvo cerrado y nadie más volvió a vivir ya nunca en él.
En aquel lapso de tiempo, la mayoría de inmuebles ubicados en el barrio chino fueron además expropiados, en el marco del proyecto de rehabilitación de toda la zona, que esencialmente preveía la demolición de todos los locales de alterne y de los edificios que estaban en peor estado, incluido el nuestro. Por tanto, aunque no nos hubiéramos marchado de allí en 1987, lo tendríamos que haber hecho obligatoriamente unos pocos años después.
Teniendo en cuenta todas esas circunstancias previas, fue precisamente el 24 de octubre de 2002 cuando descubrí, por puro azar, que las excavadoras de demolición que desde hacía varias semanas trabajaban en los alrededores de la calle Ballester habían empezado a derribar también la antigua vivienda familiar.
De nuestro inhabitado piso ya sólo quedaban en pie aquel día una parte de la terraza, restos de las persianas que con tanto esfuerzo pinté en la adolescencia, la vieja cocina y la ducha de pared del baño interior. Ahí estaban, expuestos a todos, los escombros físicos y en cierto sentido también vivenciales de una parte muy importante de nuestro pasado.
Aquel día de octubre me di cuenta de manera definitiva de que yo tampoco tendría ya, al igual que Llamazares, un lugar al que volver, por muy triste y gris que este hubiera sido. En cierto modo, me sentí también entonces como uno de los protagonistas del excelente libro de relatos En mitad de ninguna parte, en donde nuestro autor explicaba que las personas de las que hablaba en esa obra eran seres sin solución, sin destino, seres al margen de la vida: «Gente que está, como yo, en mitad de ninguna parte. Por eso son mis amigos».
A menudo he pensado que quienes vivimos en el barrio chino de Palma durante décadas, llegamos a sentirnos casi siempre un poco así, perdidos, olvidados, solos, invisibles para el resto de la ciudad y de sus gobernantes, fuesen del partido político que fueran. Esta sensación de invisibilidad y de abandono llegamos a interiorizarla en muchos casos de tal modo, que, todavía hoy, forma parte indisoluble de nosotros mismos, por encima de cómo se hayan podido desarrollar posteriormente nuestras vidas.
«Al final, la tierra que yo describo ya no existe, salvo en mi memoria, de la misma manera que Vegamián ya no existe, salvo como una sombra en el agua. Esa sombra es mi patria y mi literatura», concluía hermosa y melancólicamente Llamazares en el mencionado episodio de la maravillosa serie Esta es mi tierra.

Esa sombra de la que hablaba este gran escritor español es también, en cierta forma, mi viejo barrio, mi propia vida y mi escritura.

Josep María Aguiló es periodista

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Foto: Viñeta de Antonio Mingote publicada en 'ABC'.

El 21-A y el «Ven y cuéntalo» de Rosa Díez y de Antonio Mingote

En los años noventa El País Vasco solo podía contar su propia tragedia pese al empeño de Rosa Díez y en 2024 Bildu vuelve a romper, como lo hizo ETA, el relato de una paz sin duelo

José Antonio Zarzalejos en El Confidencial,210424

Hace treinta años, en 1994, Rosa Díez, consejera socialista en el Gobierno de coalición PNV-PSE bajo la presidencia del recientemente fallecido José Antonio Ardanza, impulsó una iniciativa que en el País Vasco se juzgó necesaria, aunque voluntarista. Ella desempeñaba (1991-1998) la cartera de Comercio, Consumo y Turismo. Valoró, como lo hacían muchos, que la imagen del país no podía ser más trágica, más dramática y destructiva. Viajar a las capitales vascas desde el resto de España se percibía como una actividad de riesgo. Así que puso en marcha una campaña de marketing anclada en un mensaje breve y contundente: «¡Ven y cuéntalo!».

Se trataba de que los foráneos visitasen los museos locales (el Guggenheim estaba ya en construcción desde 1993), paseasen por las costas y playas extraordinarias de Vizcaya y Guipúzcoa, hiciesen rutas culturales descubriendo el gran patrimonio artístico del país, degustasen la gastronomía de la tierra y comprobasen que la violencia no absorbía la realidad del País Vasco.

La ingenuidad de Rosa Díez y la limitada ilusión que despertó la campaña las destrozó, como era previsible, la banda terrorista. Desde que se lanzase en los medios, este fue el sello de su terror: 1994, 13 asesinados; 1995, 18 asesinados; 1996, 5 asesinados; 1997, 13 asesinados y 1998, 6 asesinados. La mayoría de ellos perpetrados en el País Vasco. El PNV, en 1999, apartó el «¡Ven y cuéntalo!» y lo sustituyo por el críptico «Euskadi, con mucho gusto».

«Rosa Díez, consejera de Turismo del Gobierno vasco puso en marcha una campaña de imagen ingenua que Mingote desbarató con una viñeta»

¿Era compatible el «¡Ven y cuéntalo!» con esa tragedia constante, en la que medió, no se olvide, el brutal secuestro de José Antonio Ortega Lara y el secuestro y asesinato de Miguel Ángel Blanco? No lo era. Y fue Antonio Mingote el que en una viñeta publicada en ABC desmontó la campaña de imagen y devolvió a la realidad a la mayoría de los ciudadanos con buen juicio.

El académico dibujó la escena de un asesinato consumado el 1 de junio de 1994 en una playa sobreimpresionando el lema «¡Ven y cuéntalo!» y añadiendo otro: «Si abres los ojos a la realidad, dejarás de creer en las mentiras de siempre».

A Mingote le cayó una lluvia de demandas civiles. De la propia Rosa Díez (de lo que después se arrepintió), apoyada por el Gobierno Vasco y de distintas instancias sociales vascas. Sin embargo, en 1996 todas se desestimaron y la jueza impuso las costas del proceso al Ejecutivo de Vitoria.

La campaña de imagen había muerto al poco de nacer y, a la postre, sirvió más para un encendido debate sobre sus propiedades persuasivas que para la finalidad que dijo pretender. En aquellos años era casi imposible que determinadas realidades positivas del País Vasco se sobrepusiesen a las barbaridades que perpetraban ETA.

Antonio Mingote, se había limitado a denunciar que el «¡Ven y cuéntalo!» era un error porque trataba de evadir la realidad vasca. Es seguro que Rosa Díez, ahora, está de acuerdo en esta apreciación. No así los nacionalistas. Iñaki Anasagasti, cuando falleció Antonio Mingote en 2012, solo le recordó por su viñeta. En el PNV la tienen clavada en el corazón.

«En el País Vasco se registra un proceso de normalización que mantiene el fingimiento de que Bildu es una izquierda homologable»

Cuando la imagen vasca remontaba tras la renuncia al terror de ETA en 2011 y su disolución en 2018; cuando el País Vasco ofrece perspectivas distintas y mejores; cuando, en fin, el turismo es ya una consistente fuente de ingresos, empleo e inversión, la irrupción protagonista de la controversia sobre la naturaleza de aquella violencia (desde luego, terrorista) nos ha devuelto al pasado: la que hoy podría ser la coalición ganadora de las elecciones vascas (EH Bildu) sigue sin condenarla y sin reconocer su carácter netamente criminal.

Lo que demostraría, sencillamente, algo sabido, y es que, en el País Vasco, en medio de un lento y tuerto proceso de normalización, persiste el terrible fingimiento de que el núcleo duro de Bildu —Sortu, el heredero de HB— se ha transformado en una izquierda homologable a cualquiera otra.

Y no es así: sigue manteniendo todas las tesis que urdió ETA sobre un supuesto ‘conflicto’. No ha habido ese saneamiento moral que requiere el volver a empezar de las sociedades que han sufrido una traumática e injusta violencia que, además, ha ido expulsando a decenas de miles de vascos de su propia tierra.

«En el País Vasco hay problemas comunes a otras comunidades, pero el peor de todos es que aún no ha hecho el duelo por el terrorismo de ETA»

Euskadi tiene serios problemas de carácter social y económico, algunos específicos y otros compartidos con el resto de España.

Registra una crisis demográfica muy seria, el funcionamiento de los servicios públicos se ha deteriorado (en especial, el Servicio Vasco de Salud), la delincuencia común ha aumentado en toda la gama de delitos sin que una policía integral —la Ertzaintza— con casi ocho mil efectivos haya registrado los deseables niveles de eficacia; también la carencia de vivienda se percibe en el País Vasco, comienza a aparecer preocupación por la inmigración, la atracción de talento es dificultosa por el condicionante nacionalista e identitario impuesto por cuarenta años del PNV en el gobierno, la educación primaria y secundaria renquea según el Informe Pisa y la comunidad se ha convertido en un territorio sin las infraestructuras de acceso a la altura de su capacidad económica (la A-1 es insuficiente, el aeropuerto de Loiu es evitable tanto cuanto se pueda y hasta dentro de muchos años, un quinquenio al menos, no llegará a las capitales vascas la alta velocidad ferroviaria).

Todo compatible con una financiación pública de la que no disponen en ninguna otra comunidad autónoma, salvo en Navarra.

Que la sociedad vasca no haya hecho el duelo del terrorismo de ETA (que no lo ha hecho, dígase lo que se diga) por el freno que supone la fortaleza de sus herederos (Bildu) a los que entregará hoy un enorme poder político, sigue impidiendo, treinta años después, que los vascos voceemos convencidos y al mismo tiempo eso de «¡Ven y cuéntalo!».

Porque ¿cómo contar que aquellos victimarios de la viñeta de Antonio Mingote, que reventó la campaña de Rosa Díez, cuentan con tanto apoyo electoral? Mañana será el día para explicar la razón de esa anomalía a la que Pedro Sánchez no es ajeno sino directamente responsable.

Hace treinta años, en 1994, Rosa Díez, consejera socialista en el Gobierno de coalición PNV-PSE bajo la presidencia del recientemente fallecido José Antonio Ardanza, impulsó una iniciativa que en el País Vasco se juzgó necesaria, aunque voluntarista.

Ella desempeñaba (1991-1998) la cartera de Comercio, Consumo y Turismo. Valoró, como lo hacían muchos, que la imagen del país no podía ser más trágica, más dramática y destructiva. Viajar a las capitales vascas desde el resto de España se percibía como una actividad de riesgo. Así que puso en marcha una campaña de marketing anclada en un mensaje breve y contundente: «¡Ven y cuéntalo!».

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Bruselas crecimiento España
La presidenta de la Comisión Europea, Ursula von der Leyen. EUROPA PRESS

El huevo de la serpiente

Alejo Vidal-Quadras en voz pópuli, 210424

La guerra de Gaza entre Israel y la organización terrorista Hamás está dando paso gradualmente a un enfrentamiento directo entre la única democracia digna de tal nombre en Oriente Próximo y Medio y la República Islámica de Irán. Los ayatolás iranís actúan en la región mediante sus filiales, a las que financian, entrenan, asesoran y dirigen, Hamás, Hezbolá en el Líbano y las milicias chiitas bajo su control en Irak, Siria y Yemen.

El mantenimiento de estas estructuras bélicas le cuesta a Teherán miles de millones de dólares cada año, recursos que hurtan a su población, agobiada por la inflación, los bajos salarios, el desempleo y la represión cruel y continua frente a cualquier forma de disidencia, por pacífica y justificada que sea.

Hasta hoy la teocracia iraní había evitado el choque explícito con su odiado enemigo al que denominan “la entidad sionista”, pero la marcha imparable de los acontecimientos está volviendo ineficaz su técnica de paciencia estratégica para dar paso a acciones desde su territorio contra territorio israelí.

Como es natural, estos ataques con misiles y drones están teniendo respuesta de Israel de manera proporcional y de momento limitada. A los clérigos iranís una conflagración total de destrucción mutua con Israel les amedrenta dada la clara superioridad militar y tecnológica de su adversario y la duda de que sus aliados, Rusia sin disimulo y China más cautamente, se embarcasen en una tercera contienda mundial para sostener un régimen fanático, corrupto y bárbaro.

En cuanto al mundo musulmán sunita, sobre todo las monarquías absolutas árabes del Golfo, jamás asumirían el riesgo de alinearse con la potencia chiita que les disputa la hegemonía en la zona y a la que perciben por razones tanto religiosas como políticas como una fuerza hostil. Véase como prueba que la aviación jordana ha colaborado sin reservas en neutralizar la oleada de proyectiles lanzada desde Irán hacia Israel el trece de abril.

De hecho, el presente caos sangriento en Gaza tiene su origen en la incursión asesina de Hamás en el sur de Israel el siete de octubre del año pasado, durante la cual cometió toda clase de repugnantes atrocidades con la evidente intención de provocar una airada reacción del país agredido.

Esta operación, que Hamás sabía perfectamente que causaría una terrible destrucción de la Franja, el indecible sufrimiento de su población civil y un número abrumador de víctimas mortales palestinas, ha sido auspiciada, preparada y planificada por el régimen iraní, que se sentía amenazado por los progresos de Israel en su normalización de relaciones con el mundo musulmán, notablemente mediante los acuerdos de Abraham con Sudán, Marruecos, Emiratos Árabes Unidos y Bahréin.

La inminencia de una entente similar con Arabia Saudí desató el pánico del Líder Supremo Ali Jamenei y sus secuaces y de ahí la puñalada alevosa y por la espalda asestada hace seis meses a Israel. El desaprensivo sometimiento de la vida y la salud de dos millones de palestinos, hombres, mujeres y niños inocentes, a los intereses de la elite fundamentalista iraní en el poder, demuestra la naturaleza perversa y criminal tanto del gobierno de los mulás como de sus empleados de Hamás.

La campaña antisemita de la extrema izquierda europea y sus acusaciones de genocidio son una muestra de parcialidad injusta y sectaria porque estas críticas ignoran las causas profundas de la actual crisis y cargan toda la culpa en un lado con absoluto desprecio de la realidad. La insistencia de Pedro Sánchez en reconocer de inmediato al Estado palestino en las circunstancias que atravesamos y en contra de la posición del resto de socios europeos y de los Estados Unidos es uno más de sus disparates que nos costará muy caro.

Si queremos ser de verdad efectivos en conseguir la finalización de la guerra de Gaza lo que tienen que hacer las instituciones comunitarias es debilitar al régimen iraní y no se entiende que esperan Ursula von der LeyenCharles Michel y Josep Borrell en proponer al Consejo la adopción de la medida que se tomó en Estados Unidos en 2019 y designar a la Guardia Revolucionaria de Irán como organización terrorista global.

Este ejército paralelo que obedece exclusivamente a la máxima autoridad religiosa y maneja además la mayor parte de la economía iraní, es la principal herramienta de la que dispone la dictadura clerical para sembrar la violencia, eliminar disidentes dentro y fuera de sus fronteras, desestabilizar a sus vecinos y oprimir a sus ciudadanos, con particular saña a las mujeres que en Irán padecen una de las peores misoginias del planeta.

Cuando cuatro décadas de pusilánime apaciguamiento e inútil diálogo únicamente han desembocado en la intensificación de la malignidad y la toxicidad de la tiranía de los ayatolás iranís, ya es hora de que la Unión Europea se rinda a la evidencia, deje de alimentar y acariciar a la serpiente y le corte sin remilgos la cabeza.

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El general de brigada y portavoz de las Fuerzas Armadas de Irán, Abolfazl Shekarchi.
El general de brigada y portavoz de las Fuerzas Armadas de Irán, Abolfazl Shekarchi.

Israel ha hecho bien respondiendo a Irán

 Bernard-Henri Levy-El Español, 210424

Se ha declarado la guerra.

No solamente la guerra de Hamás, iniciada el 7 de octubre de 2023.

No solamente la guerra de Hezbolá, al día siguiente, el 8, con los ataques cotidianos que salen del Líbano.

No solamente la guerra de los hutíes de Yemen, quienes, guiados por un buque espía de los Guardianes de la Revolución, han entrado en la contienda lanzando misiles sobre Eilat y bloqueando, cuando se les antoja, el estrecho de Bab el-Mandeb.

Tampoco es solo la de las milicias proiraníes que operan desde Irak y, desde la toma de Kirkuk en 2016, matan a mis amigos kurdos.

Tampoco es solo la de los sujetos proiraníes que colonizan la Siria de Bashar al-Ásad y asedian tanto el Golán como las localidades del norte de Israel.

No.

La guerra, la de verdad, la madre de todas esas batallas, la de quienes lograban coordinar triunfalmente, de un escenario bélico al otro, a todos esos emisarios, es la de Irán, que ha pasado a la acción y se ha quitado la careta.

¿Por qué los mulás han cometido semejante imprudencia?

¿Por qué han abandonado esa actitud ambigua con la que engañaban al mundo, hasta este momento, con un escenario de guerras asimétricas, con la oposición de un ejército de robots israelíes sobrados de armas con organizaciones aparentemente liliputienses?

¿Por qué han elegido mostrarle al mundo que Israel no es el Estado «genocida» y «que masacra niños», como nos pintaban hasta ahora, sino una pequeña nación atacada por una potencia imperial que ha jurado aniquilarlos y que, tras haber conseguido rodearla, de norte a sur y por el este, con sus escuadrones de mercenarios, decide ahora pasar a la acción y dar el golpe de gracia sumergiéndola, siguiendo un escenario táctico casi tan inédito como del 7 de octubre, en una nube de drones y de misiles?

¿Y por qué, por otro lado, esta lluvia de fuego a la vez terrible y ridícula, ya que los Patriot israelíes y estadounidenses han parado casi el 99 % de los lanzamientos, estaba tan mal calibrada que muchos misiles han caído en territorio iraní?

¿De dónde viene ese error de cálculo que no hace más que poner de manifiesto la fortaleza de las defensas de Israel y de sus aliados? ¿Qué interés tenía Teherán en ofrecer a los países árabes esa imagen que sólo hace que reforzar los acuerdos abrahámicos sellados hace cuatro años y que parecía, en estos últimos tiempos, que andaban de capa caída?

El futuro lo dirá.

Pero, en realidad, poco importa.

En todo caso, podemos dejarle a esta mularquía el misterio de sus retorcidas estrategias y, quizá, simple y llanamente, absurdas.

Pues, en estos momentos, lo que importa es otra cosa.

La República Islámica de Irán no solo es un régimen fracasado, en la ruina económica, despreciado por la juventud, las mujeres, las fuerzas vivas del país y cuya fortaleza parece la de un tigre de papel.

Sino que, además, es un país que, como la Unión Soviética de los últimos tiempos (en la que coexistía un país real asolado por la miseria y, aparte, en otra esfera, un sistema militar industrial ultramoderno capaz de rivalizar con Estados Unidos) se ha dotado de una industria nuclear secreta, pero funcional.

Es un país en el que los programas nucleares no han hecho más que proliferar a discreción de los cambios de liderazgo de un Estados Unidos vacilante en los últimos quince años, entre la ingenuidad de Obama y las baladronadas ineficaces de Trump.

Y, en cuanto a esos programas, a lo largo de los años, su localización ha cambiado, los han desplazado y a menudo enterrado; sus centrifugadoras se han vuelto capaces de obtener 25 veces más uranio enriquecido de lo que permite el umbral autorizado; los inspectores de la Agencia Internacional de la Energía Atómica no han tenido acceso de facto; así, esos lugares se han convertido en un gigantesco agujero negro, fuera del alcance de todos los radares.

Dentro de seis meses, un año, de golpe y porrazo, el mundo quizá descubra que ha permitido que Irán se una a Corea del Norte y a Rusia en el club de las dictaduras capaces de prenderle fuego al planeta

A eso me gustaría añadir que esos mismos drones que, a excepción de una niña en el sur del país, han errado el tiro de manera sistemática son del mismo tipo que los que usa Putin desde hace dos años para asolar Ucrania.

Y también me gustaría añadir que ese Irán del que nos burlábamos el lunes por la mañana por el patético fracaso ante la resistencia de la cúpula de hierro israelí acaba de embarcarse, en el Golfo Pérsico, en maniobras navales conjuntas, que han pasado extrañamente desapercibidas, con los buques de guerra rusos y chinos.

Imaginémonos que, no obstante, el régimen iraní sale indemne de esta aventura.

Imaginémonos que considera este experimento no como un fracaso lamentable, sino como un ensayo general. Supongamos que vuelve a escenificar su ataque dentro de seis meses, un año, cuando tenga las posibilidades técnicas de equipar sus drones y misiles con cargas nucleares ya plenamente funcionales.

Ante esa posibilidad se despliega una perspectiva terrorífica y una amenaza existencial tanto para Israel como para el resto de la región. Por eso me parece una insensatez este sentimiento de «cobarde alivio» que reina entre los aliados de Israel y dicta, por todas partes, la misma recomendación de «desescalada» y de «contención».

A Israel no le quedaba otra opción que responder.

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El periodista Mario Calabresi, en el hotel Villa Real, en Madrid, el pasado junio.
El periodista Mario Calabresi, en el hotel Villa Real, en Madrid, el pasado junio.SAMUEL SÁNCHEZ

Llamar a las cosas por su nombre

Elvira Lindo en El País, 210424

El lunes pasado, vivimos una jornada brillante. El periodista italiano Mario Calabresi nos visitó para debatir en la Institución Libre de Enseñanza sobre la banalización de la cultura popular. Teniendo como referencia a Silvio Berlusconi, pionero de un populismo bendecido por la televisión, nos preguntábamos cómo hemos llegado hasta aquí, a un tiempo en que se confunde lo popular con lo masivo y hay una rendición del espíritu crítico ante quien vende más libros, llena estadios o reina en la competición televisiva.

Si hubo un pasado en que las críticas ponían el acento en la calidad ahora se han rendido a la cantidad porque ya se sabe aquello de las 100.000 moscas. Berlusconi se ríe desde su tumba: aquel momento en el que el simpático líder se presentó como referente aspiracional para la gente del pueblo prometiendo bajar impuestos y aumentar la diversión, resumió el programa político que se ha replicado en el universo mundo.

Inevitable en la cena posterior no preguntarle a este hombre cordial que es Calabresi sobre su impactante libro Salir de la noche, que desde que se publicó en 2007 se ha convertido en referencia ética para un país que aún no había escuchado las voces de las víctimas de los años de plomo del terrorismo italiano.

Hasta entonces, contaba Calabresi, uno miraba en los estantes de las librerías y solo encontraba testimonios de los terroristas, que habían tenido la oportunidad de disertar en la tele y en las aulas de universidades sobre la retórica ideológica que alimentó la violencia.

Como es sabido por muchos, el padre de Mario era el comisario Luigi Calabresi, señalado en el año 1969 como autor del asesinato en dependencias policiales del anarquista Giuseppe Pinelli. Durante dos años, sin investigación por medio, el comisario fue víctima de un acoso mediático de tal calibre que su asesinato en 1972 no tomó por sorpresa ni al propio policía que salía a la calle desarmado porque, según confesó a su mujer:

“Para qué, si me matan será con un tiro en la nuca”. Así fue. Se le dedicaban manifiestos acusatorios, chistes, incluso Darío Fo desplegó su arte en Muerte accidental de un anarquista. Puede decirse que una parte de la clase intelectual se erigió como jurado para rematar a un hombre que ya aceptaba su triste destino.

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Vídeos

Cayetana Álvarez De Toledo: “Ni habrá amnistía ni habrá autodeterminación”. Una conversación con Daniel Lacalle, 080424

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Música de Diana.

«Na Rua Do Silêncio« [2010], tema interpretado por Mariza y compuesto por Joaquim Campos / António De Sousa Freitas. Vía Diana Lobos, 030424.

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Humor
El Roto
El Roto [A. Rábago, España 1947], en El País

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¿Contra el allanamiento?

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  • El PP vasco promete devolver IBI, agua y tasa de basuras a los propietarios que sufran okupaciones

Aboga por un cambio normativo que permita el desalojo de los okupas «en el menor plazo posible». Plantea un «refuerzo de la coordinación entre la Ertzaintza y las distintas policías municipales», 200424

Segundo Sanz en ok diario, 160424 [selección]

El PP vasco promete en su programa electoral de cara a los comicios autonómicos del próximo 21 de abril devolver el IBI, el importe del agua y tasa de basuras a todos los propietarios que sufran okupaciones de sus inmuebles. Una medida que forma parte del Plan de Choque contra la okupación ilegal diseñado por la candidatura de Javier de Andrés para estas elecciones del 21A, donde aboga, de antemano, por un cambio normativo que permita el desalojo de los okupas «en el menor plazo posible».

En concreto, los populares se comprometen a «promover los cambios normativos necesarios para permitir el no cobro del IBI durante el tiempo que la vivienda permanezca ocupada», así como la coordinación con la Asociación de municipios de esta comunidad (Eudel) para que «los Ayuntamientos asuman los gastos de agua y basuras durante el tiempo que dure la ocupación».

Asimismo, otra medida que contempla el citado Plan de Choque, cuya aplicación sería de «forma transversal y con absoluta coordinación interinstitucional autonómica, foral y local», consiste en el impulso de un «servicio de atención ciudadana de información y asesoramiento para propietarios, comunidades de vecinos y barrios que sufren el fenómeno, y de acompañamiento en todo el proceso, canalizando denuncias y quejas y ofreciendo la ayuda y servicios que se contemplen».[…]

Además, la candidatura de Javier de Andrés, ex diputado general de Álava, asegura que el PP dará «apoyo de todo cambio normativo a todos los niveles institucionales que facilite el desalojo de los ocupantes ilegales en el menor plazo posible». Junto a ello, también plantea un «refuerzo de la coordinación entre la Ertzaintza y las distintas policías municipales para establecer protocolos específicos en caso de ocupaciones ilegales», y aboga por el establecimiento de «procesos coordinados con las compañías suministradoras de detección de enganches a suministros fraudulentos».

En este contexto, el PP vasco también se compromete -y así consta en su programa electoral del 21A- a «desarrollar y mejorar los procesos de inspección de la ocupación y uso real del parque de vivienda protegida pública». Para ello, los populares instan a elaborar «planes de inspección generales y específicos, con la finalidad de que la ocupación y uso de estas viviendas se ajuste a los requisitos legales establecidos».

También en este bloque, el PP apuesta por «potenciar» el ejercicio de los derechos de tanteo y retracto de los que dispone la Administración en las «transmisiones de vivienda protegida», en aquellos ámbitos con especial demanda, para «aumentar» así los parques públicos de vivienda.

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El Gobierno bajará del 21% al 4% el IVA de la prensa y libros ...

Revista de de opinión en prensa

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Ilustración de Fran Pulido para el 21 de abril de 2024.
Fran Pulido [España, ?]

Socialistas de antaño

Celebrar a los antiguos líderes de la izquierda es una manera que tiene la derecha de poner en duda la legitimidad de quienes ejercen su tarea en el presente

antonio Muñoz Molina en El País, 200424

Ha habido escritores varones eminentes que elogiaban con fervor a mujeres escritoras a condición de que llevaran muertas mucho tiempo (ahora se detecta una tendencia intelectual y varonil parecida pero inversa, que es la de elogiar a mujeres escritoras que sean fotogénicas y no pasen de los 30 años).

Los mecanismos del elogio son siempre complicados en España, porque proceden muchas veces más de un cierto cálculo que del entusiasmo o la admiración verdadera. Hay políticos y periodistas de derechas que se permiten, con un aire de grandeza de miras, elogiar a personas de izquierdas, a condición tan solo de que ya hayan vuelto al menos tan de derechas como ellos, y a ser posible además que renieguen de sus anteriores lealtades con la apropiada vehemencia de recién convertidos.

Así se viene dando el caso de que la nostalgia por los socialistas de antaño la suelen manifestar personas que jamás los habrían votado cuando estaban en activo. Pasan los años y el enemigo de entonces al que se denostaba y en caso necesario se calumniaba ahora es invocado como un hombre íntegro y un gran estadista, a diferencia de los botarates que han usurpado las nobles siglas de otros tiempos.

Como me acuerdo bien de cómo trataron los políticos y los medios de derechas a Felipe González en sus últimos años de gobierno, entre 1993 y 1996, cuando ya no controlaban las ganas de echarlo de cualquier manera del poder, me sorprende ahora la reverencia que muchos de aquellos mismos personajes le muestran.

También me sorprende el propio Felipe González, que ha sido siempre un hombre un poco estratosférico, asomado desde las alturas del pedestal histórico en el que se acomodó muy pronto, como quien se acomoda después del retiro en la poltrona anatómica de un consejo de administración.

No tengo nada contra los cambios de opinión, ni de intención de voto, ni de partido. Me gusta la interrogación amable de John Maynard Keynes: “Cuando cambian los hechos, cambian mis opiniones. ¿Y usted, señor, qué hace?”. Cuando era joven yo estaba convencido de que la República Democrática Alemana era democrática, y la Cuba de Fidel Castro no era una dictadura.

Ahora mi modelo político es aquella socialdemocracia que en la posguerra de 1945, colaborando con el centroderecha de la democracia cristiana, levantó el Estado del bienestar sobre las ruinas de Europa. Uno de los socialistas más cabales a los que he conocido, Mario Onaindía, había militado en su primera juventud en la banda ETA.

Mi abuelo materno, que había sido simpatizante socialista y miembro de la Guardia de Asalto durante la Guerra Civil, se hizo franquista por inercia o distracción con el paso de los años, y porque estaba agradecido por el seguro de enfermedad y la pensión de jubilado que disfrutó en su vejez.

Pero en las elecciones de 1977 volvió a votar al Partido Socialista, igual que lo había votado por última vez en las de febrero de 1936. En los primeros ochenta, después de la victoria desmedida de octubre de 1982, muchos antiguos militantes de la extrema izquierda y del Partido Comunista se pasaron a las filas del PSOE, bastantes por el arrimo provechoso al poder, y otros muchos por verdadera convicción, por ganas de contribuir a la transformación del país, igual que habían hecho unos años antes con plena integridad los profesionales de muy variados saberes que participaron en la UCD.

Hay formas pragmáticas de idealismo mucho más útiles para el bien común que los grandes ademanes de pureza ideológica. Y quizás las derivas más estériles y autodestructivas de la izquierda proceden de una obsesión ideológica que tiene mucho de fiebre religiosa y acaba en un activismo de catacumbas, alimentado por la expulsión de los desviados, que suelen ser además los que se muestran desafectos a un mesías de intransigencia egocéntrica.

Cuando un tema da mucho que hablar, lee todo lo que haya que decir.

El conocimiento de primera mano es el mejor antídoto contra la nostalgia. Vi de cerca las actitudes de algunos de aquellos socialistas victoriosos a los que ahora celebra tanto la derecha y encontré en ellos una ebriedad arrogante de poder, una falta de escrúpulos que se justificaba muchas veces por la necesidad de cambiar rápidamente las cosas, venciendo los obstáculos de un aparato administrativo ineficiente y hostil.

Pero la prisa, la falta de miramientos, la arrogancia de tener razón, les provocaron una ceguera que no les permitía distinguir a los corruptos, y a veces un cinismo que les llevaba a aceptarlos como un efecto secundario, pequeños gestos confidenciales para premiar la lealtad.

Celebrar a los socialistas de antaño, como a las escritoras muertas, es una manera no muy sutil de poner en duda la legitimidad de quienes ejercen su tarea en el presente.

Aquellos sí que eran socialistas. Y lo eran tanto que a la vuelta de los años y en nombre de aquella lejana integridad se han vuelto propagandistas de una bronca derecha que al acogerlos en su seno se felicita a sí misma por una falta de sectarismo de la que sería incapaz esta izquierda de ahora: con mezquindad, con rencor, el Partido Socialista expulsó a Joaquín Leguina, sin más motivo que su ardoroso apoyo electoral a Isabel Díaz Ayuso; con una generosidad que los antiguos correligionarios de Leguina nunca tendrían, el Gobierno regional premia sus muchos méritos con la presidencia del Consejo de la Cámara de Cuentas, en la que el beneficiario confiesa que no sabe lo que tendrá que hacer, sin que esa ignorancia le impida aceptar un sueldo anual de más de 100.000 euros.

Que un gobierno tan partidario de la extrema austeridad en el gasto en salud pública y educación pública sea así de generoso con quien al fin y al cabo fue su adversario es un gesto que el quizás todavía socialista de corazón Joaquín Leguina sabrá apreciar. Quizás por eso ha sido tan elegante al expresar su reacción a las críticas que está recibiendo de la izquierda. Dice que se la sudan.

Es fácil que a uno lo exasperen las tonterías de la izquierda. El peligro es que ese hartazgo lo lleve a uno casi insensiblemente a aceptar las tonterías de la derecha. A mí me harta de una gran parte de la izquierda establecida su autocomplacencia, su abandono del espíritu crítico en favor de una ortodoxia que se disfraza de rebeldía, su entrega a los papanatismos lingüísticos y a las jergas de moda de las identidades.

A la izquierda más radical me aproxima la conciencia ecologista, pero me aleja de ella irremediablemente su fascinación por los nacionalismos antiespañoles y más todavía su desdén hacia las formalidades de la democracia y su romanticismo de la violencia política y de los caudillos que se declaran antiimperialistas.

No entiendo qué tiene que ver la defensa de la igualdad y del medio ambiente o el trato digno hacia los animales con la incapacidad de condenar los crímenes terroristas o el despotismo ruso. Pero miro al otro lado y veo a personas inteligentes a las que tuve aprecio celebrando la fiesta de la matanza de los toros y la épica de la conquista de América, y sumándose a la extrema derecha y a las multinacionales del petróleo en el negacionismo del cambio climático.

Creo que el mayor aprendizaje político de mi vida fue que las libertades personales y la justicia social son inseparables la una de la otra, y las formalidades legales de la democracia la mejor garantía contra la irracionalidad humana y la propensión al despotismo y al servilismo.

Como algunos socialistas de antaño que apenas salen en los periódicos y a los que ni reivindica la derecha ni hace caso la izquierda —con algunos de ellos tengo amistad— me gusta pensar que aún es posible una lucidez sin sectarismo, y que la antigua causa progresista aún merece ser defendida.

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Sobre la memoria histórica

Nunca he creído que pueda existir una memoria colectiva de la historia

Pedro García Cuartango en ABC, 200424

El final de la campaña vasca ha estado marcado por la negativa del candidato de Bildu a llamar a las cosas por su nombre. Que ETA fue una banda terrorista que asesinó a casi 900 personas es una trágica obviedad que no necesita demostración. Otegi y su entorno nunca reconocerán que ETA fue una organización criminal porque pertenecieron a ella o fueron sus herederos.

Desde el asesinato del inspector Melitón Manzanas en 1968, la banda produjo decenas de documentos y testimonios que acreditan que eran entusiastas partidarios del tiro en la nuca. Ellos lo justificaban por una lucha contra un pretendido Estado opresor cuando España ya era una democracia.

Lo que resulta repugnante es el relato que Sortu, el núcleo duro de Bildu, quiere imponer a la sociedad vasca. Todavía siguen homenajeando a etarras con delitos de sangre y ensalzando sus hazañas. Ello hace incomprensible la alianza parlamentaria del PSOE con esta marca, a la que ha entregado la Alcaldía de Pamplona y con la que pactó la nueva ley de memoria histórica que pone bajo sospecha la Transición.

Nunca he creído que pueda existir una memoria colectiva de la historia y también pienso que estas leyes por iniciativa socialista tienen un sesgo ideológico que contribuye a una visión maniquea de nuestro pasado. La historia admite muchas interpretaciones, pero los hechos son sagrados. Por eso, también me parece un error que ahora se intente blanquear el franquismo, omitir que fue una dictadura y que hubo una represión brutal tras el final de la Guerra Civil.

Crecí en mi infancia en una familia marcada por ese drama. Mi abuelo estuvo a punto de ser fusilado en la estación de Miranda porque los falangistas le acusaron de haber saludado con el puño en alto. El clima de rencor quedó instalado en mi entorno cercano donde se hablaba en voz baja de las ‘sacas’ y los ‘paseos’ de los nacionales.

La Guerra Civil fue una época atroz en la que se cometieron terribles crímenes en ambos bandos. No hubo ni buenos ni malos. Nada de lo que enorgullecerse. Por eso me apunto a las palabras de Azaña de «paz, piedad y perdón», algo que desgraciadamente no sucedió.

Decía Orwell que quien impone su visión del pasado puede controlar el futuro. Así lo creo. Y ello explica esa pugna por revisar ese pasado e interpretarlo en función de los intereses políticos del presente. Ello no sólo carece de sentido, sino que resulta impúdico casi medio siglo después de la muerte de Franco y de los 85 años transcurridos desde el final de una contienda en la que los hermanos se mataban por ideología.

Dejemos este periodo trágico para los historiadores. Sin olvidar el pasado, hagamos por fin las paces y evitemos ver al que no piensa como nosotros como un enemigo. Nuevamente la historia se repite, aunque otra vez como farsa.

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Acto de campaña de Pedro Sánchez en Vitoria.
Acto de campaña de Pedro Sánchez en Vitoria.ARABA PRESS-LEIRE MARTÍNARABA

¿Qué es terrorismo para Bildu y qué es Bildu para Sánchez?

En vez de presumir de sus ideas, Pello Otxandiano se ha pasado la última semana de campaña escapando de ellas

BOTELLÓN

Botellón en el parque valenciano de Albalat del Tarongers. Mi sobrina Sara se queda sin dinero y sin hielo. Se le ocurre fingir una lesión en el tobillo y entrar borracha y cojeando en un restaurante a bordo de una amiga que la lleva en volandas. Al primer camarero que encuentran le dicen que se ha caído, y que al día siguiente tiene partido de voléy.

Que todavía no sé por qué dijo eso. Enseguida consigue tres hielos envueltos en una servilleta de papel, que inmediatamente se lleva al tobillo con gesto de dolor y abandona el local, que no quiere causar más molestias. No tienen un duro pero son la generación mejor preparada de la historia.

IRÁN

Las bombas ya no se lanzan como antes. Ahora son una forma de comunicarse, como las palomas mensajeras. Irán lanza unos misiles contra Israel y los lingüistas bélicos se dedican a traducirlos como un idioma. La principal conclusión es que el ataque a Israel se produce con la intención de no tener que atacar a Israel. Y que de producirse una respuesta por parte de Israel sólo sería penalizable la buena puntería.

Inmediatamente Irán celebra las bombas como Israel celebra la eficacia de su Cúpula de Hierro o de su Honda de David, como si aún no lograran acabar el Antiguo Testamento. Es lo más cerca que se puede estar de celebrar la paz en Oriente Próximo.

Una niña de 9 años resulta herida, pero su mera mención en los medios provoca una oleada de denuncias por parte de pacifistas simpatizantes de Gaza, que contraatacan con otras niñas muertas. «Nadie quiere la guerra, pero luego hay guerra», que dice Josep Borrell.

CHAMPIONS

A los 30 minutos del Barça-PSG, Araujo, el mejor defensa del equipo, hace lo que todo el mundo sabe, y Xavi deja de ser automáticamente el mejor entrenador posible para el Barça. También pasan otras cosas, como que un partido de Champions se parezca de repente a la típica eliminatoria copera de otoño, con un Primera visitando el campo de un Segunda RFEF.

Desde el 2-8 del Bayern en 2020, veo los partidos del Barça con cojín en la cabeza, como una bolsa de hielo que me cura un traumatismo imaginario, y que de vez en cuando deslizo por la sien hasta taparme parcialmente un ojo. El asunto es especialmente doloroso porque tras unos años cayendo cuando no lo merecíamos, como en Roma o Liverpool, hemos empezado a caer también cuando lo merecemos.

La derrota ha debido hacerme del Barça, porque por primera vez en mi vida ni pensar en una derrota del Madrid me consuela.

EH BILDU

Con lo difícil que les resulta a los políticos darse a conocer, y resulta que los vascos han empezado a perder las ganas de votarles cuando más los conocen.

En vez de presumir de sus ideas, su candidato, Pello Otxandiano, se ha pasado la última semana de campaña escapando de ellas. Su incapacidad para definir a ETA como banda terrorista le llevó a tener que pedir perdón a las víctimas, pero no por decir algo que considera inapropiado, sino por verse obligado a pronunciarse sobre algo que considera apropiadísimo.

Ahora resulta que es difícil denominar al fascismo que durante décadas chantajeó, coaccionó, vigiló y asesinó a un pueblo en nombre del mismo pueblo. Porque como escribió Jabois, «es sabido que el terrorismo siempre te mata por tu bien».

El candidato de EH Bildu lamentó también que se hable de este tema, no que ETA fuera una banda terrorista. E incluso se enfadó con el candidato del PNV por recordarle durante un debate en El Correo, su militancia en Sortu, convirtiéndose en el primer candidato de la historia que se avergüenza de su partido. O en el segundo, si contamos a García-Page.

No sé si el fin de ETA pasa precisamente por esta ambigüedad en la que deambula Bildu, heredera de los que matizaban, atenuaban e incluso disculpaban los asesinatos, con el fin de evitar una escisión violenta, una ETA auténtica, como hubo un IRA auténtico, por parte de quienes se sienten traicionados por esta vía política.

Ahora ya sólo faltaría resolver la ambigüedad en la que deambula el Gobierno de España, quien matiza, atenúa e incluso disculpa sus pactos con Bildu, porque al parecer no es lo mismo pactar la presidencia de Euskadi que la Ley de Vivienda, donde al parecer sólo importa que levanten la mano y no que sepan qué es el terrorismo.

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El primer ministro británico, Rishi Sunak
El primer ministro británico, Rishi SunakFOTO:MUNDO

La hegemonía moral de las suelas blancas

Las prendas deportivas se han convertido en un uniforme global, que une a mileuristas y millonarios, aproximando el sueño totalitario de que todos vistamos (y pensemos) igual

Iñaki Ellakuría en El Mundo, 200424

RESULTA TAN difícil encontrar un libro en las nuevas bibliotecas públicas, diseñadas para que los jóvenes puedan ligar en temporada de exámenes y para que los jubilados se distraigan con el internet gratuito, como casi imposible es hallar un zapato de caballero en una zapatería (especialmente en las de Barcelona, siempre a la vanguardia), copadas por un horroroso calzado deportivo, cada vez más grande, más ortopédico, más hortera. O por esa cosa híbrida a la que provincianamente llaman sneakers.

El añorado Garayoa, un periodista con el que aprendías una profesión y una vida entre ginebra y ginebra, ya advirtió de que nos encontrábamos «ante una plaga de suelas blancas». Un proceso de extinción del zapato que es perfectamente lógico con una sociedad en la que una parte importante de la población viste como si acabara de salir del gimnasio –algunos, incluso, de la cama o como si trabajara en un Decathlon, sección de senderismo o running.

Esta hegemonía de la ropa deportiva, estética que une a millonarios y mileuristas, algunos sociólogos la explican por el deseo contemporáneo de comodidad y utilidad, que son las dos mismas razones que emplean mis familiares millenials para tirarme a la cara cualquier novela que les regale. Aunque yo también veo en este nuevo código de vestimenta una relación directa con la destrucción de los cánones estéticos y morales burgueses, que, entre otras funciones pedagógicas, permitían que cualquier mayor de 25 años sintiera que hacía el ridículo vistiendo con pantalones cortos y camiseta lejos del gimnasio. Si bien lo realmente inquietante de estos tiempos fitness es la voluntaria y global uniformización: abuelos, padres e hijos unidos por las suelas blancas y «los tejidos transpirables» también por la kombucha y el brunch, porque conseguir que todo el mundo vista y piense igual es el deseo de cualquier totalitarismo: en las banlieue francesas a muchas chicas que usan faldas, en vez del común chandal, las agreden por «ir como putas occidentales».

Vivimos el triunfo de los profetas de la abolición de las diferencias, que, en nombre de la perniciosa igualdad, arrasaron con los buenos modales. Un pilar civilizatorio que históricamente ha entrado en crisis en tiempos de guerra y revolución, y cuya actual demolición amenaza la continuidad del sistema. Así lo advierte el profesor Frédéric Rouvillois en su Politesse et politique: la democracia no sobrevivirá por mucho tiempo a la desaparición de la cortesía moral y estética. Es decir, a la barbarie vestida de Adidas.

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Una casa sin cimientos

Se revela imprescindible una regulación estatutaria del diseño constitucional del Ministerio Fiscal que garantice efectivamente su imparcialidad y autonomía funcional

Consuelo Madrigal Martínez-Pereda en La Razón, 200424

a LECr, ochenta veces reformada, ofrece hoy un sistema garantista, pero desordenado, obsoleto, disfuncional y de difícil homologación con todos los demás, en los que el fiscal dirige la investigación penal. Necesitamos un abordaje integral que racionalice el proceso penal, haciéndole eficaz, seguro y ágil, al tiempo que se mantienen las garantías y derechos del justiciable.

Pero sería disparatado construir la casa sin cimientos y lo será la reforma que se anuncia sin previo blindaje normativo de la imparcialidad del MF, hoy seriamente cuestionada. La lógica desconfianza ante una Fiscalía políticamente dependiente obliga a añadir cautelas, recursos y supervisión judicial, en detrimento de la funcionalidad y celeridad del procedimiento, añadiendo una carga de ominosa sospecha sobre el sistema de justicia penal.

La Constitución y el Estatuto someten la actuación del fiscal al principio de imparcialidad y a una «plena objetividad e independencia…» que es preciso garantizar más adecuadamente antes de atribuir la dirección de la investigación al fiscal. Imparcialidad e independencia son concreciones diversas de una misma idea.

El que las garantías legales de la independencia judicial no sean aplicables a los fiscales muestra que el interrogante ¿de quién depende? no fue una pregunta retórica, sino una declaración de intenciones.La única forma de ajustar a la ley el poder de investigar y acusar a los ciudadanos es articular la imparcialidad del fiscal, conforme a la doctrina del TEDH que exige ser imparcial y también parecerlo.

La legitimidad democrática de la actuación del fiscal conecta con la del gobierno que designa al FGE, pero queda diluida cuando los requisitos de su idoneidad se esfuman ante el cruce de puertas giratorias, el desprecio a los presupuestos de compatibilidad, la desviación de poder o el permanente cuestionamiento público de actuaciones partidistas.

Porque no todo puede dejarse a la honestidad personal, la idoneidad del FGE debe descansar en exigencias normativas de incompatibilidad y prestigio reconocido ex ante que no puedan ser eludidas sin consecuencias. Además, deben regularse expresamente las relaciones del FGE con el Gobierno, reduciéndolas a un mínimo legalmente establecido y sometiéndolas a pautas de transparencia y rendición de cuentas, hoy ausentes.

Cierto que no existe una única interpretación imparcial de la ley y que nadie tiene el monopolio sobre ella. Pero sí es posible garantizar que el fiscal, como el juez, no pueda apartarse de una interpretación razonable de la ley, conectando sus decisiones con la responsabilidad correspondiente.

La imparcialidad es solo ornato nominal, cuando no cobertura interesada, si sus deberes inherentes permanecen exentos de prevención, control y responsabilidad por incumplimiento. Se modifique o no el actual sistema procesal penal es ya indispensable adecuar la responsabilidad del FGE y de cada fiscal a la trascendencia de su poder.

No existe delito específico de prevaricación del Fiscal, aunque pueda el FGE cometerlo en el ámbito administrativo. Pocos se animan a recurrir las decisiones del FGE. Recientes sentencias del TS, ya anulando sucesivamente un mismo nombramiento o apreciando la desviación de poder, se refieren solo a los supuestos mas clamorosos.

Su responsabilidad disciplinaria ni siquiera está contemplada. En este contexto, la limitación de su cese a causas objetivas, introducida en 2007, permite al gobierno de turno declinar cualquier responsabilidad por actuaciones polémicas o partidistas del FGE. Estamos pues, ante un poder del Estado, de formidable incidencia en los derechos de los ciudadanos, exento virtualmente, de rendición de cuentas y responsabilidad. Una peligrosa anomalía en cualquier sistema democrático.

A través de ese poder y su insólita política de nombramientos, miembros de la asociación ideológicamente afín al gobierno (muy minoritaria en términos numéricos comparativos), han monopolizado la cúpula de la institución (16 de los 20 últimos ascensos a la categoría máxima de Fiscal de Sala) e infinidad de puestos de responsabilidad.

Es imposible confiar en que se hayan respetado en todo caso los principios de mérito y capacidad o descartar que tales ascensos se hayan fundado en consideraciones como la simpatía personal, la afinidad ideológica o la adscripción asociativa, que expresamente proscribe la doctrina del TS cuando examina y, en su caso, anula nombramientos judiciales.

En este resumido contexto, se revela imprescindible una regulación estatutaria del diseño constitucional del MF que garantice efectivamente su imparcialidad y autonomía funcional, introduciendo mecanismos prudenciales y deliberativos en los procesos internos de toma de decisiones que ya están esbozados, pero en una estructura jerárquica, en la que pueden ser obviados y, a menudo lo son sin consecuencias para quien los obvia.

Y que refuerce también las prerrogativas de cada fiscal frente a órdenes irregulares o improcedentes, entre las que habrían de incluirse el aseguramiento de su adscripción al asunto y la indemnidad frente a eventuales represalias. Todo ello presupone una cualificación técnica de máximo nivel y una indemnidad profesional que permita a los fiscales fundar eficazmente las propias posturas, afrontar las injerencias externas o la eventual arbitrariedad de los superiores y dar cuenta cumplida de todo ello.

Por supuesto, habrá que superar la histórica vinculación con el Ministerio de Justicia que lastra la autogestión institucional y arbitrar la autonomía presupuestaria que el GRECO del Consejo de Europa reclama reiteradamente para el MF español. Sin estas y otras muchas modificaciones estructurales previas en el diseño estatutario del MF, cualquier intento de atribución de la dirección de las investigaciones penales al fiscal correrá el riesgo de fracasar y constituirá una seria amenaza para el derecho de los ciudadanos a un juicio justo con todas las garantías.

Consuelo Madrigal Martínez-Pereda.Académica de Número de la Real Academia de Jurisprudencia y Legislación de España.

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Vídeos

–Cayetana Alvarez de Toledo: De Josep Tarradellas a Alejandro Fernández. New Economy Forum, 120424

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Música de Diana.


«Did I Ever Love You« [2014], tema interpretado por Leonard Cohen y compuesto por Leonard Cohen / Patrick Leonard en el  álbum del primero Popular Problems. Vía Diana Lobos, 159424.

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Humor
Artefactos voladores para destruir al enemigo
JM Nieto [Fe de ratas. España, 1973]

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¿Esta vez, de qué cambio de opinión se tratará?

 

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  • Sánchez comunicará el lunes si continúa o no como presidente del Gobierno: «Necesito parar y reflexionar. ¿Merece la pena todo esto?»

El presidente del Gobierno siembra de dudas su permanencia en La Moncloa el día que se conoce que un juez investiga a su mujer por tráfico de influencias y corrupción en los negocios

Raúl Piña en El Mundo, 240424

Decisión sorprendente. Inesperada. Pedro Sánchez pone en duda su continuidad como presidente del Gobierno. Las informaciones periodísticas sobre su mujer, Begoña Gómez, la acción de la oposición y la decisión de un juez de investigarla por tráfico de influencias y corrupción en los negocios han hecho que el jefe del Ejecutivo se replantee su posición. Cancela su agenda pública los próximos días. «Necesito parar y reflexionar». El lunes comparecerá públicamente para dar a conocer su decisión. «¿Merece la pena todo esto? Sinceramente no lo sé». PSOE y Gobierno en «shock», repiten todas las personas consultadas.

«Me urge responderme a la pregunta de si debo continuar al frente del Gobierno o renunciar a este alto honor», expone Sánchez en una carta dirigida a la ciudadanía y que ha colgado en sus redes sociales. En el complejo presidencial y en Ferraz ya no se oculta el gran enfado que hay con la manera de proceder del PP. El rictus serio, duro, mandíbula tensa, de este miércoles de Pedro Sánchez lo decía todo. El presidente del Gobierno y su equipo consideran que se han traspasado «todas las líneas rojas» y que se ha «incumplido todo código». Que se ha dado un paso que nunca antes se había hecho en democracia.

Decisión sorprendente. Inesperada. Pedro Sánchez pone en duda su continuidad como presidente del Gobierno. Las informaciones periodísticas sobre su mujer, Begoña Gómez, la acción de la oposición y la decisión de un juez de investigarla por tráfico de influencias y corrupción en los negocios han hecho que el jefe del Ejecutivo se replantee su posición. Cancela su agenda pública los próximos días. «Necesito parar y reflexionar». El lunes comparecerá públicamente para dar a conocer su decisión. «¿Merece la pena todo esto? Sinceramente no lo sé». PSOE y Gobierno en «shock», repiten todas las personas consultadas.

«Me urge responderme a la pregunta de si debo continuar al frente del Gobierno o renunciar a este alto honor», expone Sánchez en una carta dirigida a la ciudadanía y que ha colgado en sus redes sociales. En el complejo presidencial y en Ferraz ya no se oculta el gran enfado que hay con la manera de proceder del PP. El rictus serio, duro, mandíbula tensa, de este miércoles de Pedro Sánchez lo decía todo. El presidente del Gobierno y su equipo consideran que se han traspasado «todas las líneas rojas» y que se ha «incumplido todo código». Que se ha dado un paso que nunca antes se había hecho en democracia.

Nota de EQM: Es posible que la intencionada y desnortada victimización de Sánchez tenga como complejo bjetivo unas elecciones generales, con importates frenos lrgales. por temor a que no gane Puigdemont o directamente venza Illa, que en ambos casos supondría la pérdida de la mayoría parlamentaria por la renuncia de Junts a continuar con su apoyo.

Tampoco es descartable que intente reforzar su respaldo de simpatizantes y docios parlamentarios para conseguir el fortalecedor triunfo de una moción parlamentaria de confianza o una cuestión de confianza plateada por el propio Presidente

Aunque trátándose del actual Presidente, cualquier otra decisión no sería mas que otro nuevo  cambio de opinión, dirigido como siempre a consegur un cargo internacional de postín que le mantuviera ensu obsesivo  internacional para proseguir en su obsesion por poder…

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  • El PP vasco promete devolver IBI, agua y tasa de basuras a los propietarios que sufran okupaciones

Aboga por un cambio normativo que permita el desalojo de los okupas «en el menor plazo posible«. Plantea un «refuerzo de la coordinación entre la Ertzaintza y las distintas policías municipales»

Segundo Sanz en ok diario, 160424

El PP vasco promete en su programa electoral de cara a los comicios autonómicos del próximo 21 de abril devolver el IBI, el importe del agua y tasa de basuras a todos los propietarios que sufran okupaciones de sus inmuebles. Una medida que forma parte del Plan de Choque contra la okupación ilegal diseñado por la candidatura de Javier de Andrés para estas elecciones del 21A, donde aboga, de antemano, por un cambio normativo que permita el desalojo de los okupas «en el menor plazo posible».

En concreto, los populares se comprometen a «promover los cambios normativos necesarios para permitir el no cobro del IBI durante el tiempo que la vivienda permanezca ocupada», así como la coordinación con la Asociación de municipios de esta comunidad (Eudel) para que «los Ayuntamientos asuman los gastos de agua y basuras durante el tiempo que dure la ocupación».

Asimismo, otra medida que contempla el citado Plan de Choque, cuya aplicación sería de «forma transversal y con absoluta coordinación interinstitucional autonómica, foral y local», consiste en el impulso de un «servicio de atención ciudadana de información y asesoramiento para propietarios, comunidades de vecinos y barrios que sufren el fenómeno, y de acompañamiento en todo el proceso, canalizando denuncias y quejas y ofreciendo la ayuda y servicios que se contemplen».

Además, la candidatura de Javier de Andrés, ex diputado general de Álava, asegura que el PP dará «apoyo de todo cambio normativo a todos los niveles institucionales que facilite el desalojo de los ocupantes ilegales en el menor plazo posible». Junto a ello, también plantea un «refuerzo de la coordinación entre la Ertzaintza y las distintas policías municipales para establecer protocolos específicos en caso de ocupaciones ilegales», y aboga por el establecimiento de «procesos coordinados con las compañías suministradoras de detección de enganches a suministros fraudulentos».

En este contexto, el PP vasco también se compromete -y así consta en su programa electoral del 21A- a «desarrollar y mejorar los procesos de inspección de la ocupación y uso real del parque de vivienda protegida pública». Para ello, los populares instan a elaborar «planes de inspección generales y específicos, con la finalidad de que la ocupación y uso de estas viviendas se ajuste a los requisitos legales establecidos». También en este bloque, el PP apuesta por «potenciar» el ejercicio de los derechos de tanteo y retracto de los que dispone la Administración en las «transmisiones de vivienda protegida», en aquellos ámbitos con especial demanda, para «aumentar» así los parques públicos de vivienda.

Aunque trátándose del actual Presidente, cualquier otra decisión no sería mas que otro nuevo  cambio de opinión, porque si es preciso intentará obtener un cargo internacional para proseguir en su obsesivo poder…

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  • Hablar despacio es mejor indicador de deterioro cognitivo que olvidar palabras

Claire Lancaster y Alice Stanton en The Conversation, 180424

En la vida cotidiana, muchos de nosotros experimentamos letológica sin apenas darnos cuenta. ¿De qué se trata? Pues sencillamente de la dificultad para encontrar la palabra adecuada, que suele empeorar con la edad. Pese a que esta dificultad puede indicar cambios en el cerebro coherentes con las primeras fases (“preclínicas”) de la enfermedad de Alzheimer, un estudio reciente de la Universidad de Toronto (Canadá) sugiere que es fundamentalmente la velocidad del habla la que sirve de indicador de la salud cerebral en adultos mayores.

Para llegar a esa conclusión, los investigadores pidieron a 125 adultos sanos, de edades comprendidas entre los 18 y los 90 años, que describieran con detalle una escena. Las grabaciones de estas descripciones se analizaron posteriormente mediante un software de inteligencia artificial (IA) que extrajo características como la velocidad del habla, la duración de las pausas entre palabras y la variedad de palabras utilizadas.

El reto de encontrar la palabra adecuada

Los participantes también completaron una serie de pruebas estándar que midieron la concentración, la velocidad de pensamiento y la capacidad de planificar y llevar a cabo tareas. El declive relacionado con la edad de estas capacidades “ejecutivas” estaba estrechamente vinculado al ritmo del habla cotidiana de una persona, lo que sugiere un declive más amplio que la mera dificultad para encontrar la palabra adecuada.

Un aspecto novedoso de este estudio fue el uso de una “tarea de interferencia imagen-palabra”, un cometido diseñado para separar los dos pasos de nombrar un objeto: encontrar la palabra correcta y mandar la orden a la boca para decirla en voz alta.

Durante esta tarea, se mostraban a los participantes imágenes de objetos cotidianos (como una escoba) mientras se reproducía un clip de audio de una palabra relacionada en significado (como fregona) o que suena similar (como arroba).

Curiosamente, los investigadores descubrieron que la velocidad natural del habla de los adultos mayores estaba relacionada con su rapidez para nombrar imágenes. Esto pone de manifiesto que los cambios cognitivos y lingüísticos que se producen con la edad podrían deberse a una ralentización general del procesamiento, más que a un problema específico de recuperación de las palabras en la memoria.

Una conversación es más compleja

Aunque los resultados de este estudio son interesantes, es posible que la búsqueda de palabras en respuesta a señales basadas en imágenes no refleje la complejidad del vocabulario en una conversación cotidiana sin restricciones.

Las tareas de fluidez verbal, que requieren que los participantes generen el mayor número posible de palabras de una categoría determinada (por ejemplo, animales o frutas), o que empiecen por una letra específica dentro de un límite de tiempo, pueden utilizarse también para analizar mejor el fenómeno de la “punta de la lengua”.

Se denomina así a la incapacidad temporal para traer una palabra a la memoria, a pesar de la sensación de que está ahí, a punto de aflorar. Estas tareas implican la recuperación y producción activas de palabras de nuestro vocabulario propio, de forma similar a los procesos implicados en el habla natural. Por eso permiten a los médicos identificar deficiencias más allá de lo que se espera del envejecimiento normal, así como detectar incipientes enfermedades neurodegenerativas.

Es importante dado que, si bien la fluidez verbal no disminuye significativamente con el envejecimiento normal (como se demostró en un estudio de 2022), un rendimiento deficiente en estas tareas puede alertar de enfermedades neurodegenerativas como el alzhéimer.

En la prueba de fluidez verbal intervienen varias regiones cerebrales relacionadas con el lenguaje, la memoria y el funcionamiento ejecutivo, por lo que puede ayudar a comprender qué regiones del cerebro se ven afectadas por el deterioro cognitivo.

Si los autores del estudio de la Universidad de Toronto hubieran profundizado también en las sensaciones subjetivas de los participantes al esforzarse por recuperar palabras, podrían ayudar a crear herramientas más potentes para cuantificar y detectar el deterioro cognitivo precoz.

Detectar cambios cognitivos lo antes posible

No obstante, este estudio ha abierto puertas apasionantes para futuras investigaciones, al demostrar que no es sólo lo que decimos, sino también la rapidez con que lo decimos, lo que puede revelar cambios cognitivos.

Aprovechando las tecnologías de procesamiento del lenguaje natural (un tipo de IA), que utilizan técnicas computacionales para analizar y comprender datos del lenguaje humano, este trabajo avanza estudios anteriores que observaron cambios sutiles en el lenguaje hablado y escrito de personajes públicos como Ronald Reagan e Iris Murdoch en los años previos a su diagnóstico de demencia.

Mientras que aquellos informes se basaban en una mirada retrospectiva tras el diagnóstico de demencia, el nuevo estudio ofrece un enfoque más sistemático, basado en datos y orientado al futuro.

Los rápidos avances en el conocimiento del procesamiento del lenguaje natural permitirán detectar de forma automática cambios en el lenguaje, como la disminución de la velocidad del habla, que podrían ayudar a identificar a las personas en situación de riesgo antes de que aparezcan síntomas más graves.

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El Gobierno bajará del 21% al 4% el IVA de la prensa y libros ...

Revista de de opinión en prensa

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Y el engendro ya camina solo
Toño Benavides [España, 1961]

Y el engendro ya camina solo

Andrés Trapiello en El Mundo, 200424

LA SEMANA pasada se trajo a esta página una fábula: ¿qué sucedería si Cataluña y el País Vasco se independizaran? En vista de que los separatistas lo han intentado todo sin lograr sus propósitos (ni con el terror ni con la mentira), igual los españoles, hartos de ellos, decidían, referéndum mediante, echarlos, y vivir más pobres, pero más tranquilos.

Mañana, si las encuestas no yerran, el 70% de los vascos (y vascas) votarán a los independistas. Si a ese 70% se le suman los socialistas y comunistas, nacionalistas de facto, serán el 85%. ¿Y cómo es que no piden ya la independencia? Cuentan además con Sánchez. Este, que anda pidiendo en Malta, Eslovenia y Luxemburgo (le falta Andorra) un Estado para Palestina, ¿iba a dejarles sin el suyo propio a quienes debe su colchón en La Moncloa?

Si hizo constitucional la amnistía, no le resultaría difícil darles la independencia «conforme a derecho». Con ruedas de molino más grandes les hemos visto comulgar.

Como a menudo sucede con las fábulas, hubo quien se asustó tomándola por real: solo imaginarlo le resultaba insoportable, monstruoso. Hubo también quien se resarcía imaginando el efecto provechoso que traería consigo la providencial expulsión de nacionalistas vascos y catalanes: sin ir más lejos, Sánchez y toda su parentela política y familiar, ante la falta de apoyos, se verían obligados a dejar el poder, acaso para siempre.

No pasaba de ser una parodia desopilante y, naturalmente, lo de echarles no va a suceder.

Es comprensible el empacho de muchos (yo mismo; usted, seguramente), pero las preguntas pertinentes son otras: ¿por qué de momento no quieren la independencia que tanta sangre costó? (claro que al ser de otros la sangre, ni siquiera se han lavado las manos y han seguido comiendo con los dedos sin ningún escrúpulo, eso sí, pidiendo, como ayer, entre eructo y eructo, perdón a las víctimas, y si asco daban cuando mataban, más aún cuando fingen disculpas), y la segunda: ¿de qué modo piensan obtenerla en el futuro?

O dicho de otro modo, cuándo y cómo se traducirán las pistolas en nueces. Mañana empezará el gran reparto.

La primera es sencilla de responder. Aunque los nacionalistas también hablan en fábula («qué verdes están las uvas»), la verdad es otra. Hoy por hoy harían un mal negocio: contra lo que los nacionalistas llevan sosteniendo desde hace un siglo (vendrían a ser, según ellos, la reliquia anacrónica de un sistema colonial, como Cuba o Filipinas), España se ha convertido en una colonia de Cataluña y del País Vasco, que han pasado a ser metrópolis y explotadoras.

No puede concluirse de otro modo. Y no solo por el exprimido sistemático de los recursos de todos en beneficio exclusivo de sus territorios.

Para ello los han ido vaciando del Estado democrático que tanto costó crear, al tiempo que tratan de hinchar una nación de «buenos catalanes» y «buenos vascos» que pasa necesariamente por acabar con la mitad de la población, bien mediante su expulsión (muchos miles del País Vasco y en Cataluña yo no llevo la cuenta), bien mediante su sometimiento a las correspondientes leyes étnico-culturales. Las cuentas les salen:

«Si logramos erradicar de los territorios más prósperos de España a la mitad constitucionalista, a más tocamos». Y cabe añadir que de la mitad sometida, maketos rufianes, obtendrán la servidumbre que hasta hoy les proporciona el resto de los españoles.

El camino hacia el reparto definitivo (la segunda pregunta: el cuándo y el cómo) dependerá. Tienen dos caminos: astucia y fuerza bruta. La astucia pasa por provocar el hartazgo de la mayoría (que los españoles, en efecto, quieran perderlos de vista) y la extorsión (si sigue Sánchez en La Moncloa). La fuerza bruta les devolvería a las pistolas y/o a la unilateralidad.

No han contado, sin embargo, con quienes se constituyen en una comunidad de ciudadanos libres e iguales. No solo por solidaridad con aquellos condenados al gueto en Cataluña y en el País Vasco. Ni siquiera por ver demediado el pib del que depende la prosperidad de las generaciones futuras. Por muy 85% que lleguen a ser en el País Vasco, aunque alcancen el 100% en Cataluña, seguirán siendo menos del 10 % de España.

Volvamos a la fábula. ¿Recurrirán de nuevo a la violencia? Los nacionalistas vascos han sido derrotados en las cuatro guerras carlistas. Las tres del XIX y la del XX, empeñada por Eta. Los catalanes, lo mismo en su falsa guerra de secesión de 1714 y en sus dos golpes de Estado contra la democracia, en 1934 y en 2017. Y si hicieran otra, volverían a perderla. Lo saben.

La fábula traía dentro, claro, como todas, su moraleja: España no puede aguantar mucho más tiempo la asimetría, los cupos injustos, los tratos de favor, la impunidad de los delincuentes y el blanqueo de los asesinos de cuyos votos se depende, una ley electoral proteccionista…

Mañana da igual si ganan las nueces o las pistolas, el Pnv o Bildu. El engendro ya camina solo… con el andador del Psoe, y a poco que no pierdan, habrán ganado los tres: Pnv y Bildu el País Vasco, y Sánchez su Mocloíta. Así que a la moraleja primera viene a sumarse otra: la derrota del nacionalismo pasa en España, necesariamente, por la de Sánchez.

Los nacionalistas también lo saben y ya no luchan por su independencia. Confían en que si mantienen a Sánchez en el poder, los españoles, cada día más hartos, se la regalarán mediante un combinado de extorsión y hartazgo.

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The Spanish word “maleta,” written in bright yellow script, looping in and out of the word “suitcase” in block print, against a sky blue background.
Shiva Nallaperumal

Hay unas palabras en español que son mi hogar

Mi relación más temprana con el lenguaje estuvo definida por reglas. Como una migrante que llegó a Estados Unidos desde Perú a los 4 años, pasé la mitad de mis días en el jardín de niños ocupada en aprender las reglas de la lengua inglesa. Había que sortear la inconsistencia compleja de la pronunciación y, una vez que aprendí a hablarlo, el reto de trasladar lo que había aprendido a destrezas de lectura.

En casa, mi madre solía crear juegos para ayudarnos a mi hermana y a mí a conservar nuestro español y a mejorar nuestra gramática. Mientras conducía por nuestro barrio en Miami, señalaba un semáforo, levantaba cuatro dedos y decía: “Se-ma-fo-ro… ¿En qué sílaba se pone el acento?”.

Cada lengua tenía su espacio definido: inglés en la escuela, español en casa. Pero a medida que mis padres dominaban más el inglés (y mi hermana y yo más), las fronteras se difuminaron. Ser bilingües nos permitió romper barreras más allá de las reglas y definiciones asociadas a las palabras.

Algunas cosas eran simplemente intraducibles, porque hablaban de este nuevo espacio en el que vivíamos, dentro, entre y alrededor del idioma. Estábamos construyendo un nuevo hogar, como tantos migrantes que acaban moldeando la lengua tanto como ella nos moldea a nosotros.

Se hizo evidente cuando la frase “¿Cómo se dice?” se convirtió en una constante en mi casa. A veces eran mis padres los que preguntaban “¿Cómo se dice?”, seguido de una palabra como “sobremesa” o “ganas”. Parecía bastante sencillo en teoría, pero nos resultaba casi imposible traducirlo sin elaborarlo con frases u oraciones completas.

Al fin y al cabo, para tener una palabra que describa una larga conversación que te mantiene en la mesa y prolonga una comida, tendrías que valorar el concepto lo suficiente como para ponerle nombre. Algunas ideas están tan arraigadas en las culturas latinoamericana y española que existen de manera implícita. Por supuesto, “ganas” puede ser algo que se siente, pero también algo que se da, y ser a la vez más suave pero más poderoso que “deseo”. (Solo los que saben, lo entienden).

Otras veces, éramos mi hermana y yo las que sentíamos curiosidad por el equivalente español de una palabra. ¿Realmente no había diferencia en español entre los dedos de nuestras manos (fingers, en inglés) y los dedos de nuestros pies (toes)? Cuando queríamos decir que estábamos entusiasmadas por algo, la palabra “emocionada” parecía quedarse corta para captar nuestra emoción específica. A veces nos quedábamos en blanco. Pero a veces descubríamos que la palabra perfecta no está necesariamente en el idioma que hablamos.

Lo que estoy describiendo, por supuesto, tiene su propia palabra: cambio de código. El acto de cambiar de una lengua o dialecto a otro, sobre todo en función del contexto social, suele considerarse algo que hacen las llamadas minorías para integrarse en espacios más cercanos a la cultura dominante.

Es cierto que cambiar de código puede ser una manera de asimilación, un modo de protegernos de los prejuicios arraigados en el racismo, el clasismo y la xenofobia que pueden surgir cuando expresamos libremente nuestra cultura y nuestra lengua en espacios no diseñados para acogerlas.

Pero de lo que rara vez se habla es que el cambio de código no es solo una respuesta reaccionaria a la sensación de no ser bienvenidos. Dentro de nuestras propias comunidades, puede ser una señal de comodidad y pertenencia.

Por ejemplo, la palabra “maleta”, que en inglés es suitcase. Este año asistí a un congreso de escritura y coincidí con dos autoras mexicoestadounidenses, una de las cuales llevó su maleta al congreso porque ya se había marchado del hotel. Caminamos por los pasillos y nos ofrecimos a ayudarla con su maleta, haciendo varias bromas y referencias a ella, pero sin utilizar ni una sola vez la palabra “suitcase”, a pesar de hablar principalmente en inglés.

Fue una decisión totalmente natural y tácita. Hay algunas palabras que sencillamente se sienten más auténticas en español que en inglés. Las llamo palabras del hogar y palabras del corazón porque las asocio con el lugar donde más he crecido utilizándolas: en casa, con la familia.

Aunque las palabras pueden compartir una definición literal con su traducción, una de las versiones conlleva una profundidad emocional que enriquece su significado. Intercambiar códigos de esta manera entre amigos implica que no solo compartimos un idioma, sino también una comprensión íntima del lugar de dónde venimos.

Una suitcase es para la ropa y las pertenencias cuando alguien viaja pero, para mí, una maleta significaba que la familia había llegado de Perú, cargada de sabores, texturas y recuerdos del lugar en el que nací. El lenguaje está arraigado en el contexto, otra manera de decir que el lenguaje está impulsado por la memoria. De este modo, lo que elegimos o no traducir es otro modo de contar historias sobre nuestro pasado.

El año pasado, un estudio sobre la manera concreta en que los miamenses utilizan traducciones directas del español para formar frases en inglés calificó esta práctica de dialecto emergente. Es un tipo de préstamo entre lenguas que da lugar a lo que se conoce como calcos. Durante décadas, expresiones como “get down from the car” y “super hungry”, traducidas del español, se han abierto paso en el habla regional, incluso en el caso de las personas que no son hispanohablantes.

Cuando compartí el artículo en las redes sociales, mis mensajes directos se llenaron de amigos y familiares —no solo en Miami, sino también en el Valle del Río Grande en Texas y en el sur de California— que bromeaban diciendo que llevaban usando esas frases desde que eran niños, y que sus padres también lo habían hecho.

La novedad no estaba en su uso, sino en su validación (la buscáramos o no). A mis amigos y a mí nos dijeron que habláramos de cierta manera y que respetáramos las reglas de ambos idiomas. Nosotros, por nuestra parte, no rompíamos las reglas, sino que jugábamos con ellas, mezclando trozos de inglés y español hasta que parecía algo nuevo pero familiar, con nuestras huellas dactilares orgullosamente plantadas en su desorden.

Esta es una de mis mayores alegrías como escritora. Amo el lenguaje no solo por todo lo que puede hacer, sino también por todo lo que no puede hacer, y por todo el espacio que deja en los huecos para la creación. Es estimulante que algo tan supuestamente fijo como el significado de una palabra o frase esté vivo y evolucione.

Significa que no tenemos que perder partes de nosotros mismos por asimilación; podemos ampliar el lenguaje para incluir toda la envergadura de nuestras experiencias.

Las palabras no son más que sonidos y letras hasta que les damos colectivamente un significado a través de una historia. Cuando utilizamos el lenguaje para conectar, es una de las cosas más bellas que nos hace humanos.

Natalia Sylvester es autora del libro infantil La maleta de tesoros.

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modi
Nicolás Aznárez [EEUU, 1884]

Claves para entender la India de Modi

 

Siendo todavía niño, los padres del primer ministro de la India, Narendra Modi, decidieron concertar su matrimonio con la hija de una familia conocida —una costumbre tradicional en la aldea de donde provenía—. Una vez alcanzada la edad legal para formalizar la unión, Modi, que carecía de vocación familiar, abandonó el hogar y desapareció por dos años.

Durante este periodo, en el que no dio señales de vida, anduvo como nómada errante, viajando por las provincias del norte del país. Cuando finalmente regresó a casa, al verlo aparecer por la puerta, la atribulada madre le preguntó dónde había estado todo ese tiempo. “En el Himalaya”, respondió lacónicamente. Acto seguido, se dirigió al centro local de la Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS), la Asociación de Voluntarios Nacionales.

La anécdota, recogida por el escritor británico Andy Marino en Narendra Modi: una biografía política, indica, entre otras cosas, de la devoción del primer ministro indio hacia la institución que le introdujo en la doctrina del nacionalismo hindú, organización tan relevante en la India como desconocida fuera de sus fronteras.

A menudo se compara al primer ministro indio con figuras de cariz populista como Recep Tayyip Erdogan en Turquía. Hombres fuertes de talante autoritario. Sin embargo, Narendra Modi no es un personaje que encaje con facilidad en las categorías políticas al uso.

Al contrario de la divisoria populista que contrapone las “élites decadentes” al “pueblo verdadero”, el premier indio ha logrado un apoyo transversal en la sociedad más diversa y compleja que existe.

A Modi lo respaldan las élites económicas —la nueva plutocracia cuya riqueza ha crecido exponencialmente bajo su mandato— pero también los sectores más pobres, castas atrasadas y los descastados o dalits, que ven en su fulgurante carrera, de hijo de un modesto vendedor de té en una estación de ferrocarril a primer ministro estelar, una trayectoria ejemplar.

Pero, sobre todo, la popularidad Modi responde a los cambios propiciados por un movimiento de reforma surgido en 1925 con la finalidad de avanzar la causa nacional india desde la identidad hindú. Se trata de la RSS, formación que a lo largo de un siglo, con algunos altibajos, ha incrementado su campo de acción hasta convertirse en el principal agente de transformación cultural del país.

En esa marcha, en los años ochenta, la campaña para la construcción de un templo dedicado al dios Rama en la ciudad de Ayodhia, donde se encontraba ubicada la mezquita de Babri, encumbró al movimiento y apuntaló los pilares del nacionalismo hindú contemporáneo. Tres décadas después, el pasado mes de enero, Modi inauguró el templo de Rama, consagrando la oficialidad de la identidad nacional hindú.

La RSS cuenta con una red compuesta por más de 37.000 centros de reunión, las shakkas, donde presta ayuda social e instrucción en los valores de la hinduidad.

La asociación actúa también a modo de matriz para las cerca de 40 agrupaciones afiliadas que operan en distintas áreas de interés como la empresa, la población tribal, o la diáspora india en el extranjero, y que incluye al principal sindicato de trabajadores del país, con 10 millones de afiliados, a la organización estudiantil Akhil Bharatiya Vidyarthi Parishad —considerada la mayor asociación de estudiantes del mundo—, y al triunfante partido político de Modi, el Bharatiya Janata Party (BJP). Todos juntos forman la sangh parivar, la “familia”.

Si bien las unidades afiliadas son autónomas, existe una relación de interdependencia jerárquica entre ellas y la RSS. En el caso del BJP, en las elecciones generales de 2014 y 2019, decenas de miles de voluntarios participaron en la campaña distribuyendo material electoral, elaborando estudios y asesorando en materia de tecnologías de la comunicación. El resultado fue notable, en ambos casos el partido obtuvo la mayor victoria de su historia.

Con objeto de atraer a nuevos simpatizantes y diluir los aspectos más polémicos de su ideología, la RSS ha convertido el desarrollo económico y social en leitmotiv del nacionalismo hindú. La preocupación por el medio ambiente, la atención a los problemas de la pobreza, la educación y la sanidad ocupan el centro de su discurso.

Esta mezcla de regeneracionismo religioso y voluntad de progreso coincide con el enfoque adoptado en el gobierno por Narendra Modi, con patente éxito a la vista de los logros de la última década. Si en 2014 la falta de infraestructuras de comunicación y transporte amenazaba con crear un cuello de botella, a día de hoy se han duplicado los tramos de carreteras rurales, puertos, autopistas y aeropuertos.

Los programas de bienestar social, acuñados con la foto de Modi, han multiplicado por cuatro el acceso de agua canalizada en el campo, duplicado las líneas de transmisión eléctrica y prácticamente eliminado la defecación abierta —una necesidad sanitaria básica—. Las transformaciones digitales han tenido un impacto directo sobre la gobernanza con la implantación de un sistema de identificación biométrica que permite a los ciudadanos recibir ayudas directas del Estado, eliminando la figura de los mediadores, y ahorrando miles de millones en pérdidas por corrupción.

A nivel internacional, la India ha aumentado su influencia global y ha sabido capitalizar la diversificación de las inversiones extranjeras inducidas por las tensiones entre Estados Unidos y China. El ejemplo más reciente, el anuncio de la colaboración entre la empresa india Tata y la taiwanesa Powerchip Semiconductor Manufacturing Corporation (PSMC) para fabricar semiconductores en el estado de Gujarat.

Un rosario de logros económicos que ha ido acompañado de un retroceso en la calidad democrática. Se acusa a las agencias de investigación criminal de actuar selectivamente contra la oposición y contra los críticos con el Gobierno. Los casos más sonoros han sido la inhabilitación del líder del Partido del Congreso Rahul Gandhi y el arresto, un mes antes de las elecciones, de Arvind Kejriwal, dirigente de la oposición. En lo social se ha formado un clima de inseguridad para los 200 millones de musulmanes del país, y pocos se atreven a denunciar los abusos de los que son objeto. La posición de la India en los índices de libertad de prensa baja.

Desde una óptica liberal, llama la atención que a la población india no parece importarle esta deriva. Antes lo contrario. Las medidas más controvertidas de la agenda del BJP y la RSS, —la construcción del templo de Ayodhia, la derogación del artículo 370 de la Constitución, o la Enmienda a la Ley de la Ciudadanía—, se han implementado con más gloria que pena. Modi es el político más popular del país, y por ende del mundo.

Un valor al alza. Lo que, entre otras cuestiones, pone de relieve, primero, las prioridades de los ciudadanos. La población antepone la gestión política efectiva a los derechos individuales. Segundo, también revela el estado precario de la oposición. El histórico Partido del Congreso se muestra incapaz de ofrecer una alternativa creíble.

Y finalmente, cambios en la percepción que tiene la sociedad de sí misma. La popularidad de Modi no se explica sin la labor sostenida en el tiempo de la RSS. Es el producto de una calculada estrategia de arriba hacia abajo. Pero también de una presión de abajo a arriba. Una osmosis entre un modelo de construcción nacional y una sociedad de fuertes pulsiones identitarias.

Este viernes comienzan las decimoctavas elecciones generales de la India. Las perspectivas son favorables para el BJP. A la vista del ascendiente global del país, es importante entender los cambios que ocurren en la India de Modi.

Eva Borreguero es profesora de Ciencia Política en la UCM, especializada en Asia Meridional. Ha sido Fulbright Scholar en la Universidad de Georgetown y Directora de Programas Educativos en Casa Asia (2007-2011). Autora de ‘Hindú. Nacionalismo religioso y política en la India contemporánea’. Colabora y escribe artículos de opinión en EL PAÍS.


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Una democracia sin límites no es una democracia

Eduardo Uriarte en Fundación para la Libertad, 200424

n grave problema del que adolece nuestra democracia desde que apareciera Sánchez en escena en actitud de ruptura -quebrando el considerado, hasta entonces, principio sagrado de permitir el gobierno a la lista más votada-, es que las transgresiones de la legalidad se fueron extendiendo desde entonces, incluso, más allá de la mutación constitucional, llegando al derribo de aspectos fundamentales de ésta.

Así, no es sorprendente que en esta escalada en la arbitrariedad se haya llegado al conflicto entre el Congreso y el Senado, y que incluso se potencie el criterio de que el Senado no tiene la importancia del Congreso en la defensa de un asunto que considera de trascendencia constitucional.

El totalimo asumido desde el Gobierno, según concepto afortunado de Antonio Elorza, le concede la potestad de la arbitrariedad según su conveniencia, pero destruye de tal manera el ámbito político que no hay lugar para la sorpresa si colectivos políticos más osados, que no aceptan el marco constitucional, una vez roto el dique que permite la convivencia en el seno de la legalidad por el propio Gobierno, se lancen a por la victoria en las urnas -último reducto simbólico de democracia pero absolutamente insuficiente-.

Y así puedan llegar al poder o alcanzar sus metas, bien sea la victoria de Bildu en Euskadi o la de Puigdemont, y la posterior secesión, en Cataluña. Es que, compañeros del metal, habéis hecho todo mirando en vuestro provecho, para que el caos más profundo nos vaya sumergiendo a todos.

Una frase falaz durante la campaña electoral vasca es que la juventud vasca, volcada mayoritariamente en Bildu, no tiene conocimiento de lo que fue ETA. Si lo tiene, al menos sabe lo que fue ETA gracias al relato que Sortu ha hecho hegemónico en su seno.

Ha visto a ETA en los festivos recibimientos de etarras consentidos por las autoridades, ha tenido que estudiar una historia adecuada al victimismo de todo un pueblo por España en el que se legitima los excesos de los héroes del pueblo oprimido, e incluso escuchado algunos sermones en la iglesia en este mismo sentido.

Para colmo sabe, porque además lo repiten los ministros, que es una fuerza democrática y progresista (porque apoya al Gobierno de progreso), y, además, tiene el encanto de las apariencias de rebeldía y defensa del oprimido, y un activismo impune de evidente atractivo para la juventud.

Claro que saben lo que fue ETA, y la comodidad de estar gregaria y acríticamente al sol que más calienta, en la seguridad del grupo portador del idioma que otorga una concepción particular del mundo. Claro que saben lo que fue, y es, ETA, gracias a que ella y su terror quedaron legitimados en Bildu desde el momento que se les legalizó como formación política por el Constitucional, y, mucho más, desde el momento en que Sánchez necesitó a sus sucesores.

Ahora, pueden ganar las elecciones como lo puede hacer Puigdemont dentro de poco, porque el populismo y arbitrariedad del Gobierno ha sido sobrepasado.

Prepárese el que suceda a Sánchez a reconstituir la nación porque no podría sacarla adelante en las ruinas que el populismo ha dejado. Si el PP ganase algún día tendrá que abrir un proceso constituyente tras descubrir todos los errores y agujeros que la fallecida Constitución ha permitido para acceder al colapso actual que padece -les recuerdo que por medida arbitraria estamos sin presupuestos-.

Sin una constitución militante y federal difícilmente se podrá truncar la deriva en el caos que Sánchez y sus aliados nos han creado

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Sepulcros blanqueados

«Los cobardes son los sanchistas porque llevan cinco años metidos a novios de Bildu, ¡y ahora se escandalizan porque esos novios son amigos de los terroristas!»

Félix de Azúa en The Objetive, 200424

Enorme escándalo, inmenso pasmo, los sanchistas y sus medios más dóciles lamentan e impugnan las declaraciones del candidato de Bildu. Este tal, un chisgarabís del que no vale la pena citar su nombre porque es el típico político de aquella parte que sólo le conocen los de su pueblo, ha dicho que ETA no era un grupo terrorista; un grupo armado sí, pero terrorista no.

Luego se ha hecho un lío cuando ha opinado que un modelo de terroristas son los israelíes. A ese chico se le ve disciplinado, casi en el sentido antiguo, o sea, educado a latigazos. En fin, una criatura de Otegi, a quien Sánchez ama tanto.

¡Enorme conmoción! Suenan los clarines de Moncloa y salen todos los empleados del amo a deponer esas simplezas que sueltan cuando se ponen de los nervios, que es casi siempre. Esta vez han gemido al unísono el calificativo de «cobarde», seguramente inventado por Bolaños, que de eso sabe un rato. Así que los sumisos social-progresistas han recibido orden de proclamar que ese escomendrijo vascongado es un cobarde y salen a la vida pública balando como borregos.

O yo no sé lo que es un cobarde o son esos empleados quienes lo ignoran. Porque lo del muchacho es simple obediencia a Otegi, como la suya lo es a Sánchez. El candidato tiene su comandante y este le dice lo que hay que oír en cada caso. Por ejemplo, ahora, para las elecciones vascas, hay que afirmar que ETA no fue un grupo terrorista, sino un grupo armado.

Se supone que no tenían esas armas para hacerse los machos ante las vascas y los vascos, o también, pero sobre todo debía de ser para matar gente. Ahora bien, eso no es terrorismo en todos los casos, como opina Otegi, véase a los de Hamás, por ejemplo, gente de paz, aunque sea un agrupo armado hasta los dientes, y aunque se carguen a más de mil personas en Israel de un solo golpe, incluidos los niños que tanto le duelen a Otegi si son palestinos, pero menos si son israelitas.

De paso, violaron a unas cuantas y unos cuantos, pero no son terroristas, según el candidato. Los terroristas son los muertos.

Así que no me cabe la menor duda de que, digan lo que digan, los cobardes son los sanchistas porque han estado acariciando la barbilla de Bildu durante cinco años, regalándoles chuches y tabaco, abrigándoles de los abusones que quieren hacerles preguntas, en fin, cinco años metidos a novios de Bildu, ¡y ahora se escandalizan porque resulta que esos novios son terroristas o amigos de los terroristas o defensores del terrorismo!

Los de Sánchez son como esas chicas que aceptan toda suerte de joyas, visones y donativos de unos tipos malencarados y cubiertos de jabeques, y se van de viaje a las Bahamas con ellos, pero cuando luego estos les piden un besito, se llevan las manos a la melena y chillan como posesas que a ver si se han creído que ellas son unas zorras y empiezan a pedir auxilio al grito de violador, violador.

Yo creo que fue Jesucristo quien dijo de este tipo de individuos e individuas que eran como sepulcros blanqueados (Mat. 23) porque por fuera lucen y deslumbran, pero por dentro están llenos de podredumbre y huesos de muertos. Es una buena definición de estos tipos y tipas, como es habitual en la cultura israelita. Quizás por eso los odian.

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Pello Otxandiano saluda a Pere Aragonès en el cierre de campaña de EH Bildu en Bilbao.
Pello Otxandiano saluda a Pere Aragonès en el cierre de campaña de EH Bildu en Bilbao.ARABA PRESS

Que cunda la reflexión

El candidato se arrepintió de haber dicho lo que dijo, no de pensar lo que pensó, que es lo mismo que sigue pensando

Santiago González en El Mundo y en su blog, 200424

La campaña electoral ha transcurrido en Euskadi entre dos partidos de fútbol: la apasionada final de la Copa del Rey entre el Athletic y el Mallorca y el clásico que mañana enfrentará al Real Madrid con el Barça, que levantará menos pasión en Euskadi, pero que va a ser el arranque de la campaña para las elecciones catalanas.

El socio preferente de Pedro Sánchez, el secuestrador Arnaldo Otegi presentó a su candidato Otxandiano, un ingeniero que en hermosa redundancia onomástica, estudió su primeras letras en su pueblo natal, Ochandiano, que es donde también veló sus primeras armas políticas como concejal.

Después llegó a ingeniero de Telecomunicaciones en la Universidad de Mondragón, que arrastra desde sus orígenes el inconveniente de haber tenido como primer rector a Inaxio Oliveri, que no había pasado de ingeniero técnico. Claro que también podría haber sido rectora Begoña Gómez, que tampoco tenía titulación idónea para ser directora de cátedra en la Complutense. Cabe decir que la de Mondragón es una universidad privada, no pública como la Complutense.

La campaña ha demostrado que Pello Otxandiano, el candidato de Ochandiano estaba un poco verde a juzgar por su torpe definición de lo que es ETA, “un grupo armado”, por decirlo con sus propias palabras, que su socio de La Moncloa alteró para colocarse entre dos vicios de lenguaje: el de llamar a los terroristas “una banda armada”, que según él es como la llamó el candidato bildutarra y llamarla ‘movimiento nacional de liberación vasco’ como Aznar.

Se equivoca, claro. Si Pello Otxandiano hubiera dicho que ETA fue una banda armada no habría caso. ‘Banda armada’ la llamaba Barrionuevo, que era un experto en el tema. Banda armada viene a ser sinónimo de organización terrorista. La diferencia básica entre ambos conceptos es que el primer sintagma coloca la carga delictiva en el sustantivo ‘banda’ y el segundo la cuelga en el calificativo, terrorista.

El candidato se arrepintió de haber dicho lo que dijo, no de pensar lo que pensó, que es lo mismo que sigue pensando. Ahí no había error y, por tanto, no procedía rectificación alguna.

Dicho cuanto antecede, no sabría yo decir si EH Bildu va a pagar en la noche del recuento la torpeza expresiva  o la exagerada sinceridad de su candidato a lehendakari. Tampoco apostaría porque Eneko Andueza, el candidato socialista que ha hecho el razonamiento más imposible de la campaña al defender que el PSE va a ser decisivo para decidir quién va a gobernar en Euskadi, sin darse cuenta de que los votantes no quieren elegir al que decide, sino que quieren elegir ellos mismos.

Pero al mismo tiempo incurre en aporía insuperable, al decir que no va a “facilitar en ningún caso el Gobierno de Bildu”. Esto recuerda mucho a la libertad que Henry Ford daba a los compradores de sus coches para elegir color, “siempre que sea negro”. El color tampoco le importa a Sánchez, siempre que no se Vox.

Mientras, el pastelero loco se jacta de tener cogido al Gobierno por salva sea la parte y amenaza con tumbar los próximos Presupuestos. Resulta que Espanya les roba para financiar a la Comunidad de Madrid. Entre el expolio fiscal, la desinversión y el dinero que no devuelven, calcula que los catalanes están pagando la totalidad de los presupuestos de la Comunidad de Madrid.

En fin, creo haber escrito ya que de esta pesadilla solo puede librarnos Puigdemont, aunque sea sin querer.

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Comisiones de Begoña y Ayuso: la parada de los monstruos

José Alejandro Vara en Vozpópuli , 200424

¿Dónde está Koldo? Saltaron las alarmas este jueves, casi al tiempo que el pase del Madrid para las semis. El protagonista de la trama de corrupción que sacude al PSOE se había evaporado. Eso al menos trascendió desde fuentes del PP, en una alarma infundada como aclaró Vozpópuli con una simple llamadita al protagonista.

Koldo García, mano derecha de José Luis Ábalos cuando ejercía de número dos del Gobierno y del partido sanchista , es el encargado de inaugurar las comisiones de investigación del Senado por el llamado ‘caso de las mascarillas’.

Este circo parlamentario se estrena este lunes en dos pistas. La del Senado, que maneja el PP, y la del Congreso que dirige el PSOE. Cada una tiene un objetivo distinto. La primera busca aclarar la densa nube de sospechas que envuelve la actividad profesional de Begoña Gómez, esposa del presidente del Gobierno y devenida en presunta conseguidora de una serie de trepas y apandadores.

En la segunda se pretende emponzoñar a la presidenta de la Comunidad de Madrid por los asuntos fiscales de su pareja. Ambas performances abren sus puertas con un invitado de campanillas. La de mayoría socialista lo hace con Salvador Illa, ministro de Sanidad, máximo responsable de la deplorable gestión de la pandemia y ahora sumido en la vorágine de la precampaña de las catalanas, donde aspira, sin fundamento, a asumir la presidencia de la Generalitat.

Estrena la del PP el mentado aizkolari Koldo, con fanfarria mediática y escasas esperanzas de que aporte un gramo de clarificación a la causa. El exasesor de Ábalos está siendo investigado por la Audiencia Nacional y resultaría extraño que incurriera en alguna revelación sorprendente.

Montar comisiones de investigación en paralelo a la actuación de los tribunales resulta un empeño falaz y tramposo. Una habitual añagaza que desemboca en griterío de corrala. No se persigue la verdad sino el ruido, no se pretende colaborar con la Justicia sino entorpecerla, con acusaciones vanas, señalamientos impropios y contiendas verbales que ocuparán algunos minutos de telediario.

Las previas de este show han resultado algo estrambóticas. Para empezar, el Congreso ha citado a 136 declarantes en tanto que la otra Cámara se conforma con 63. Más o menos, como si pensaran prolongar el serial hasta fin de año. Entre los primeros no aparecía, curiosamente, Ábalos, eje central de la trama, puesto que desde su Ministerio se apañaron los casos más cantosos de la compra de mascarillas.

Los socios de Sánchez exigieron su presencia en esta parada de los monstruos y así será. Se produjo también un curioso lío con los fiscales. La comisión de la Cámara Baja había citado a tres representantes del ministerio público, lo que desató las iras del ministro del ramo, Félix Bolaños, y del jefe de la fiscalía general, el polémico Álvaro García.

¿Cómo van a declarar jueces y fiscales sobre causas que están instruyendo?, clamó Bolaños. Una evidencia más de la descoordinación que impera en el Gobierno y de las ansias de meter cuchillo por parte de los separatistas catalanes en plena carrera ante las urnas.

Al final le echaron las culpas a Patxi López, jefe de la bancada colorada, que asume sin pestañear el facundo papel de payaso de las bofetadas, para eso lo tienen. También es de reseñar que en esta kermés nada heroïque, vuela la sospecha de un acuerdo entre los bloques mayoritarios para que no acudan a la sala ni Begoña y el novio de Ayuso. Tengamos la fiesta en paz. Al menos, dentro de los límites civilizados…

Siempre, eso sí, puede brotar alguna sorpresa, como esa niñata con cuchillo en los filmes de terror. Quizás algún parlamentario acierte con la pregunta y logre extraer una información inesperada de algún inhábil compareciente. En el Congreso no caben novedades.

Tan chusca y sectaria es esa comisión que el 83 por ciento de la documentación que se ha reclamado corresponde a comunidades y personeros del PP. Las expectativas de un inesperado golpe de efecto se centran en el Senado, donde están citados algunos de los máximos protagonistas del conspicuo entorno Begoña, y cuyas voces hasta ahora apenas se han podido escuchar.

Han sido citados a la palestra Javier Hidalgo (el dueño de Air Europa), Juan Carlos Cueto, (‘cerebro’ de todas las operaciones), Víctor de Aldama, (el infaltable ‘comisionista’ e íntimo de Hidalgo), Carlos Barrabés (mentor del máster de Begoña Gómez y avalado por ella en documento detalor), amén de Luis Rubiales, expresidente de la Federación Española de Fútbol, que también aparece sospechosamente en el ámbito Hidalgo con República Dominicana como infaltable telón de fondo y escenario de oscuras operaciones.

Esta gran astracanada del Legislativo, esta macrorave del ‘y tú más’, puede desarbolar el guion del escepticismo y estallar gozosamente con un estrepitoso sacudón. Un interrogatorio bien llevado, un imprevisible desliz, una palabra fuera de sitio, un patoso con ínfulas de Cicerón, transformarían, de repente, esta patochada en el elemento revelador del mayor episodio de corrupción de nuestra democracia. Permanezcan atentos a sus pantallas.

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El sector editorial en España crece tanto en papel como en digital

Marta Magadán Díaz en The Conversation, 180424

n 2022 se editaron en España 57 125 títulos en papel, casi dos mil títulos más que el año anterior, con una tirada media de poco más de 3 500 ejemplares. Si se publicaron unos 206 millones de ejemplares (cerca de un 4 % más que el año anterior), se vendieron unos 178 millones de ejemplares, un 2,5 % más que en 2021.

España es una de las grandes potencias del mundo del libro. En 2023, entre las 56 editoriales de mayor relevancia mundial en términos de facturación, se encontraba (en el puesto 24) el grupo español Planeta.

¿Cuál es la situación actual de la industria editorial en español? Analizamos las oportunidades y los desafíos en un mundo en continua transformación.

Oportunidades

En general, el sector del libro está experimentando una gran revolución promovida, principalmente, por la transformación digital, que está redefiniendo la forma en que se crean, distribuyen y consumen los libros.

Gracias a los nuevos mercados digitales los editores tienen la oportunidad de acceder a nuevos consumidores y diversificar su oferta. El creciente número de hispanohablantes en todo el mundo está abriendo nuevas oportunidades de producción y consumo y, por tanto, de crecimiento y desarrollo de la industria editorial en español, la segunda lengua del mundo por número de hablantes nativos.

Durante décadas, el principal modelo de negocio de la industria editorial fue la venta unitaria de libros en formato impreso, con las librerías físicas como canal dominante de comercialización. Hoy en día, la mayoría de las editoriales deben considerar un ecosistema de comercialización multiformato (papel, digital y audiolibro) y multicanal (tiendas físicas de tipos tan diversos como librerías, grandes almacenes, hipermercados, ferias o quioscos, y comercio electrónico).

Tanto la transformación digital como la digitalización abren la puerta al desarrollo de nuevos modelos de negocio, permitiendo a las editoriales diversificar su oferta de productos y servicios. Esto incluye la impresión bajo demanda, que permite imprimir libros individualmente así como su distribución digital. A esto se añade la democratización del proceso de publicación a través de la autopublicación, que permite a los autores compartir sus historias con el mundo obviando el paso de ser fichados por una editorial.

Desafíos

Aunque el mercado hispanohablante es grande y diverso, la logística para la distribución del libro en papel sigue siendo un reto. Incluso en los libros digitales, la comercialización a través de las plataformas dominantes en el mercado deja en una posición de debilidad a las editoriales más pequeñas, que han de aceptar las condiciones dadas para acceder a esos nuevos mercados. A todo eso se suma la necesidad (según el tipo de obra) de traducir el contenido del libro a la variedad de español hablado en el mercado que se pretende alcanzar.Por otra parte, la piratería digital afecta negativamente a las ventas y a la viabilidad económica de las editoriales.

Dado el gran peso, todavía hoy, del modelo de negocio tradicional del libro físico, la escasez del papel y el aumento en los costes de producción se está convirtiendo actualmente en un problema para la industria, por su impacto en precios y consumo.

La inestabilidad económica y política en Latinoamérica, la recesión económica mundial, la competencia de la industria audiovisual, la proliferación de dispositivos electrónicos y el acceso generalizado a internet –que pueden alterar significativamente los hábitos de lectura– son factores que representan todo un desafío para la industria editorial.

Finalmente, al estar concentrada en manos de unos pocos grupos editoriales, la industria editorial en español podría ver reducida su bibliodiversidad. Impulsar y promover el emprendimiento empresarial de los pequeños y medianos editores podría evitar dicha reducción.

Reflexiones finales

La industria editorial en español tiene que interiorizar la estrategia de vender antes de editar. Esta estrategia es especialmente relevante cuando se trata del libro en papel. Los parámetros de una economía sostenible, que busca minimizar el impacto productivo sobre el medio, especialmente en lo relativo al consumo de papel, obliga a la reducción de tiradas y al empleo de papel certificado FSC, es decir, procedente de bosques gestionados de forma sostenible.

El sector editorial se encuentra en un momento de cambio y renovación en un mundo cada vez más digitalizado. Los editores que puedan adaptarse a este nuevo panorama estarán bien posicionados para poder seguir avanzando en el futuro en un mundo cada vez más globalizado y digitalizado.

La clave para el éxito en esta nueva era será la innovación continua y la adaptación a las cambiantes demandas de los consumidores. La adopción e implantación de herramientas y tecnologías que faciliten la creación, distribución y promoción de contenido digital y en audio serán esenciales para captar la atención de los lectores y mantenerse en la industria.

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Vídeos

La revolución del IRPF que podría llegar a España: el escándalo del expolio al ciudadano. Figaredo. 110424

Propuesta de VOX ante el IRPF. Uno de los grandes problemas de la agencia tributaria es la complejidad del sistema de recaudación, proponiendo uno más sencillo. Así, José María Figaredo, secretario general de VOX explica que 22 mil euros quedaría exento. A partir de ahí primer tramo al 15% hasta los 70 mil; desde los 70 mil segundo tramo al 25%. Así, los primeros 22 mil euros que gane un español estén exentos sin retención.

Figaredo toma de ejemplo un sueldo de 22 mil brutos anuales para entender su propuesta. De ese sueldo bruto, casi tres mil euros se van en reducción del IRPF, entre otros gastos. Pero, de esos 22 mil euros, el Estado obtiene 10.800 euros. «Una realidad sangrante desconocida por la inmensa mayoría de los españoles», sostiene Figaredo.

Además, proponen que los españoles que tengan hijos, para cada hijo se reduzca el tipo aplicable en un 4%, es decir, que quién esté en el primer tramo del 15% pase al 11%, y así sucesivamente con el número de hijos. Así lo explican en el gráfico de la entrevista, para que una familia que por ejemplo tenga cinco hijos, no pagaría nada en IRPF. «El problema de la banca de la izquierda es que no quieren que los españoles sepan cuanto pagan».

Desde Vox reiteran que para que alguien reciba en su bolsillo 1185 euros, de salario mínimo interprofesional, le han tenido que quitar la seguridad social a su carga, por lo que su salario bruto es superior, y la empresa ha cotizado ya un 30% de su salario. En definitiva, esta persona dejará en las arcas del Estado ese dinero. «Por cada 2 euros del trabajador, el Estado se lleva otro por no hacer nada». Es evidente que hay que pagar impuestos, pero en España se paga una barbaridad que se tiran en contratos y en otros asuntos externos. «El dinero público se malgasta en cuestiones que no son esenciales», como en los servicios públicos que cada vez son peores.

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Música de Diana.


Vladimir Tubic music replacement [?]. Vía Diana Lobos, 190424.

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Humor
Flavita Banana
Flavita Banana’ [España, 1987]

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Ideológicos verificadores mediáticos

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El escandaloso bochorno de un Presidente desequilibrado


En un acto protocolario, el Presidente Sánchez se permite ‘enfrentarse’ al Rey con una compostura más propia de un «Rubiales»,con las manos en los bolsillos, acercándose la manos -a pecho descubierto y como todo un vaquero- a los mimísimos genitales ejecutivos… EQM

  • Las prostitutas invitan a Feijóo a burdeles para convencerle de no prohibir la prostitución

La Plataforma de Afectados por la Abolición de la Prostitución entrega al líder del PP una carta pidiendo que las escuche

Marcos Ondarra en The Objetive, 190424

as prostitutas, aglutinadas en la Plataforma de Afectados por la Abolición de la Prostitución, han entregado este jueves una carta al presidente del Partido Popular, Alberto Núñez Feijóo, invitándolo a visitar burdeles con el fin de que conozca mejor su profesión antes de tomar una decisión sobre qué votar ante la ley, impulsada por el PSOE, que pretende prohibirla.

En la misiva, a la que ha tenido acceso THE OBJECTIVE, las trabajadoras sexuales se dirigen al líder de la oposición explicándole que «hemos elegido este trabajo» por «muchas razones», tales como «retribución, flexibilidad horaria, capacidad de atender a nuestros hijos, y libertad». Y le aseguran que la norma pergeñada por los socialistas supondría «una expulsión hacia la clandestinidad de más de 100.000 personas a las que se va a privar de seguridad, de protección y de derechos».

«La reforma castiga a los clientes y declara víctima a toda mujer prostituta, quiera o no serlo, se considere o no como tal. La reforma es un desahucio general que traerá más inseguridad, más ataques contra un grupo de personas estigmatizadas, y, en definitiva, más violencia y dolor», exponen las prostitutas, que denuncian que «esta reforma se plantea sin haber escuchado ni una sola voz de las afectadas».

Por eso mismo, invitan a Núñez Feijóo a conocer su realidad de primera mano y escucharlas. De hacerlo, creen que distinguirá «proxenetas» de «empresarios y empresarias que nos brindan locales seguros donde ejercer nuestro trabajo; locales abiertos donde la policía puede entrar sin necesidad de solicitar permiso y donde hemos invitado a muchos políticos para que conozcan nuestro trabajo». «Usted mismo está invitado para visitarnos cuando quiera», emplazan las prostitutas al líder popular, al que le reprochan que «no sabemos lo que piensa de esto el PP».

Y es que desde la plataforma, compuesta por miles de trabajadoras sexuales, consideran que «es importante que en la elaboración de su proposición de ley tengan en cuenta como legisladores algunos datos de la realidad que les ayudarán a proteger mejor a las víctimas de trata a la vez que se preserva la libertad de quienes nos dedicamos al trabajo sexual con libertad y con coacciones, simplemente porque en el ejercicio de nuestra libertad, lo hemos elegido».

Argumentos contra la abolición

En este punto de la carta, las prostitutas exponen sus argumentos contra la abolición, siendo el primero que «es falso que el 90% de las trabajadoras sexuales ejerzan su trabajo por coacciones, por presiones, o en situación de extrema necesidad», como sostiene el Gobierno de España, ya que «investigadores como Carmen Meneses o José López Riopedre niegan de forma tajante ese porcentaje».

En segundo lugar, esgrimen un argumento económico, ya que en España hay unas 120.000 personas directamente dedicadas al trabajo sexual, y, de regularizarse, «la tributación del sector sumaría más de 2.800 millones de euros a los impuestos».

Por último, se remiten al ejemplo de otros países europeos que han abolido la prostitución, y en los que «ha aumentado la violencia contra las trabajadoras sexuales, los ataques, las violaciones, los robos, o la quema de caravanas, sobre todo en Francia, donde los índices de violencia contra las trabajadoras se han multiplicado por cinco».

Sin respuesta del PSOE

Por lo expuesto, aseveran que «nos sobran las razones para oponernos a la reforma del Código Penal que propone el PSOE»: «Desconocemos la posición del PP sobre esa reforma, así como el sentido de la propuesta que prepara su Grupo Parlamentario. En invierno pasado fuimos recibidos por la vicesecretaria de Política Social, Carmen Navarro.

Nos escuchó con atención cordial; nos transmitió confianza y seguridad. Volvemos a pedir al Partido Popular que nos escuche. Nuestra primera intención es la de trasladarles información, datos de la realidad. Legislar de espaldas a la realidad es muy peligroso, sobre todo para las personas afectadas. Legislar por convicción, de espaldas al mundo, suele provocar  efectos opuestos a aquellos que se buscan.

Nuestro mundo es muy delicado: una reforma hacia la clandestinidad arruinará la vida de decenas de miles de personas. Un paso hacia la regulación permitirá combatir con más eficacia delitos como la trata, combate en el que somos las más implicadas, y también las más eficaces».

La semana pasada remitieron una carta similar al portavoz del PSOE en el Congreso de los Diputados, Patxi López, que no ha recibido respuesta. La posición de los socialistas es abiertamente abolicionista, al menos de puertas hacia fuera, mientras que la de los populares es más bien indefinida. Y eso que el voto del PP es fundamental para que la ley salga adelante, motivo por el cual las prostitutas esperan convencer a Alberto Núñez Feijóo llevándolo a alguno de sus burdeles.

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El Gobierno bajará del 21% al 4% el IVA de la prensa y libros ...

Revista de de opinión en prensa

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La misteriosa realidad
Patricia Bolinches

La misteriosa realidadNo hay vida sin realidad ni realidad sin alegría. Dígalo Solana, que la encontró debajo de la costra mugrienta que él retrató y que viene desde aquel angélico niño de Vallecas que pintó Velázquez..Andrés Trapiello en La Lectura, 190424

El mayor elogio que puede hacérsele a la realidad es este, ser misteriosa. La vida lo es, tanto como la muerte. Acaba de inaugurarse en Madrid una exposición especial, la primera antológica que se le hace a Isabel Quintanilla, una pintora realista. El realismo le deja frío a uno, es verdad, y el hiperrealismo aún más, te deja sin salidas.

No obstante, el éxito que están teniendo esos cuadros, algo estorbados entre la multitud, solo puede explicarse por esto: se diría que hoy, más que nunca, nos sitía la sed de realidad. Tan irreales nos ha vuelto la vida, tan invisibles, invisibles sin misterio, que necesitamos que alguien nos recuerde de qué mundo venimos, cómo estamos y acaso, si nos esperan, dónde acabaremos yendo. El reencantamiento del mundo, el nuestro también, pasa por la realidad.

La exposición se presta a algunas consideraciones al margen del arte. Quintanilla fue la mujer del escultor Francisco López. Amalia Avia y María Moreno lo fueron de los pintores Lucio Muñoz y Antonio López, respectivamente; y Esperanza Parada, del hermano de Francisco, Julio, escultor también, compañeros todos de la Escuela de Bellas Artes.

Formaron una pequeña familia de artistas a los que empezaron a decirles los «realistas madrileños», pues todos, excepto Muñoz, fueron realistas, pintaron los mismos temas humildes y modelaron a las mismas gentes comunes, apabulladas y encogidas.

Sobrevivieron juntos en tiempos duros para ellos, no sin arrastrar por los cosmopolitas bulevares de la modernidad algún que otro sambenito: para algunos no pasaban de ser unos pobres costumbristas. En un mundo donde la moda era el arte abstracto, ¿qué esnob querría meter en su mansión la miseria, la eterna pobretería madrileña que ellos representaban?

Y esas cuatro mujeres aún fueron más discretas que sus consortes: se apartaron a un lado por favorecerles. Tres siguieron pintando de modo recoleto. La cuarta, Parada, la más poeta de las cuatro, lo dejó muy pronto. De todas ellas se pueden ver también allí algunas obras.

María Moreno recordó, pocos años antes de morir, la renuncia que había hecho para que su marido brillara, y lamentaba el menoscabo de su propia obra. Impresionaba su descarnada confidencia, el óxido de esa amargura. Al margen de la razón que llevara o no (quién puede saber lo que ocurre tras la puerta de una casa que además hace de estudio), sus cuadros se ven ahora como el testimonio de su calvario.

En general el arte de todo el grupo es un tanto sombrío, aunque no por los temas. Los temas dan igual. La luz puede ser triste o alegre sin dejar de ser luz. Cuando a Ramón Gaya, un pintor figurativo, le preguntaron en una ocasión por cierto pintor realista de ese grupo, respondió que no le entendía, le parecía, dijo, «un pintor abstracto».

Era una manera delicada de decir «banal». Cuántas veces la abstracción no pasa de ser banal, decoración. En este tiempo decir alta cultura es a menudo decir alta decoración, y la banalidad ataca entonces, como el gusano el corazón de la manzana, a la alegría.

«Se hacen abstractos para parecer profundos», decía Joubert, y otros se hacen realistas por parecer abstractos. No obstante, a veces, como en Klee, la poesía por suerte hace inexpugnable su abstracción.

Sin poesía no hay arte, y sin arte la vida no tiene sentido, y acaba siendo solo un envoltorio. La definición más hermosa, breve y clara de la poesía es de Goethe: «La poesía es una alegría desbordante», celebración. No hay vida sin realidad ni realidad sin alegría.

Dígalo Solana, que la encontró debajo de la costra mugrienta que él retrató y que viene desde aquel angélico niño de Vallecas que pintó Velázquez… Estos realistas madrileños son sus nietos, quiero decir sus huérfanos.

El tiempo ha acabado igualando su obra, ellos con ellas, ellas con ellos, una vida oscura, silenciosa y paciente. Supieron, en la época sorda, muda y ciega que les tocó vivir, que la realidad, como decía Galdós, «es la gran inventora, la maestra siempre fecunda y original siempre». Cada uno a su manera fue buscando ese misterio.

La multitud que visita esa exposición creo que va buscando en ella también el misterio que cada cual lleva consigo. Emily Dickinson lo dijo, como todo en ella, de una manera misteriosa: «Lo sobrenatural no es sino lo natural desvelado»..

«En un mundo donde la moda era el arte abstracto, ¿qué esnob querría meter en su mansión la pobretería de los realistas madrileños?»

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Escuchemos a Puigdemont

Alejandra Svriz

Escuchemos a Puigdemont

«De sus declaraciones a un diario independentista puede deducirse que este loco sólo asegurará la continuidad de Sánchez si él es presidente de la Generalidad»,

Joaquín Leguina en The Objetive, 190424

Quien fuera presidente de Cataluña y declaró la independencia durante cinco minutos, acaba de conceder una entrevista al diario independentista El Nacional que la publicó en dos entregas el pasado fin de semana.

El texto de esas declaraciones (más de 7.500 palabras) es, a mi juicio, clarificador de lo que piensa –y piensa hacer- ese personaje que hoy tiene agarrado por las gónadas al presidente del Gobierno de España.

Esas declaraciones no se han reproducido apenas, ni en el ámbito nacional español ni tampoco en Cataluña, pero merecen ser leídas, porque permiten conocer mejor al personaje, la visión de sí mismo y de la misión que se atribuye, sus obsesiones y, sobre todo, sus planteamientos políticos ante las próximas elecciones catalanas.

Quien sí ha analizado esas declaraciones ha sido Ignacio Varela, y allí leemos:

«Puigdemont adopta una tonalidad que evoca clarísimamente a Tarradellas cuando habla de su fuga en 2017 y de su próximo regreso. Rodea ambas circunstancias de un vocabulario épico y trascendente muy alejado de la realidad de un gobernante irresponsable y cobarde que, después de meter a su país en un lío monumental, salió de naja para no hacerse cargo de sus actos.

Él lo presenta de modo triunfal: ‘Hemos conseguido impedir que el presidente de la Generalitat fuera esposado y enviado a una prisión española’. Admitamos que la afirmación es objetivamente cierta».

El huido asegura que durante su fuga ha asumido la misión «preservar el valor simbólico de la presidencia de la Generalitat, una institución secular de rancio abolengo que no es una presidencia de una comunidad autónoma ni de una región europea». Asimismo asegura que «el Estado español me propuso un indulto, y yo lo rechacé (…) Lo que no haría nunca sería negociar para mí ventajas tipo indulto, a cambio de rendir la institución de la Generalitat. Eso no lo habría hecho nunca».

De cara a las próximas elecciones en Cataluña afirma: «Por dignidad institucional, no puedo ser el jefe de la oposición. No sé qué harán Illa o Aragonès, pero es que ellos no están en las mismas condiciones que yo».

Puigdemont se considera un presidente en el exilio a punto de volver tras las elecciones que él solito va a ganar. Se fue como presidente y como presidente regresará, es lo que quiere transmitir este iluminado a la vez que parece considerar a quienes le han sucedido – investidos en el Parlament tras unas elecciones- como meros interinos.

Pero bajemos a la tierra española. ¿Qué va a hacer Puigdemont con el Gobierno español en sus manos? Si en las elecciones catalanas del próximo 12 de mayo el independentismo consigue una mayoría, Puigdemont, según piensa, asegurará su investidura presidencial. Por supuesto, no considera (ni la entrevistadora le pregunta por ello) la hipótesis de que ERC lo rebase y tenga que ser él quien vote a Aragonès.

Y si llega a su meta hablará con Sánchez «de presidente a presidente, y también con Feijóo». ¿Por qué no? E incluso con el Rey, porque «lo normal sería que dos jefes de Estado se reunieran entre ellos».

De estas declaraciones puede deducirse que este loco sólo asegurará la continuidad de Sánchez si él es presidente de la Generalidad. Y advierte:

«Nosotros no hemos comprometido la estabilidad de la legislatura, no hemos comprometido con el voto a la investidura el apoyo a los presupuestos como otros sí han hecho. Nosotros hemos dicho explícitamente que negociaremos caso a caso».

Pues ahí te quedas, Sánchez. Sigue viajando fuera de España a ver si consigues engañar a más gente. Y espera sentado lo que Puigdemont te prepara.

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El cura y la democracia

El cura y la democracia

«Construirnos un mundo donde nada ni nadie nos ofenda, nos ha convertido paradójicamente en la imagen especular del viejo fundamentalismo religioso»

Javier Benegas en The Objetive, 190424

l martes tuvo lugar en Bruselas un monumental escándalo. Emir Kir, alcalde socialista de Saint-Josse-ten-Noode, decidió mandar a la policía para sabotear una convención conservadora arguyendo que la extrema derecha no era bien recibida.

La casi nula presencia en los medios de información, y por consiguiente en la opinión pública española, de este suceso, que atenta contra la libertad en el corazón de la Unión Europea, me ha hecho recordar por el llamativo contraste informativo la arrebatada polémica que tuvo lugar en España el pasado mes de febrero, cuando un cura católico hizo público su disgusto en X por la celebración de una boda entre dos hombres en la ermita de una finca privada.

Como digo, mientras el ataque sin precedentes a la libertad política protagonizado por el alcalde socialista Emir Kir en Bruselas apenas ha merecido atención, ni de los medios, ni de los políticos, ni de la opinión pública española, las declaraciones de un cura católico hicieron sonar con fuerza las alarmas democráticas.

Los diarios dieron buena cuenta del cura. Más que informar, aprovecharon para dar un escarmiento en cabeza ajena. Algunos incluyeron directamente en el titular de su noticia el calificativo homófobo. Incluso hubo una cabecera que recurrió al juego de palabras para señalar que el cura había perdido el oremus, expresión cuyo sentido original es religioso y se refiere a perder el hilo durante el rezo. Sin embargo, no fueron los únicos en atizar con saña al imprudente reverendo. Demasiados políticos y particulares se sumaron con entusiasmo al linchamiento.

No voy a entretenerme en el aspecto más obvio de esta polémica. Lo que yo piense de las bodas entre personas del mismo sexo es irrelevante. Me interesa destacar la tendencia no a criticar o debatir opiniones sino a denigrar a las personas. 

No digo nada nuevo si señalo que el progresismo más dogmático, y a veces no tan dogmático, parece considerar la denigración del adversario como una práctica legítima, porque con ella hace prevalecer sus propios mandamientos sin dar lugar a la crítica, disuadiendo al resto para que, si no los comparte, guarde silencio. Lo desconcertante es la actitud de cierto liberalismo que parece tanto o más canónico cuando se trata de exigir el estricto cumplimiento de determinados mandamientos.

Me pregunto qué es la sociedad abierta para este extraño liberalismo, ¿aquella en la que se pueden manifestar opiniones libremente, sin temer ser socialmente ajusticiado? ¿O la que alardea de libertad, hasta que en el ejercicio de esa misma libertad alguien manifiesta una opinión que nos disgusta? Diría que el conocido aserto de que tu libertad termina donde empieza la mía ha sido reformado y ahora tu derecho a abrir la boca termina donde empieza mi sentido de la ofensa.

El concepto de libertad religiosa puede resultar confuso, en tanto que antes hay que ponerse de acuerdo en qué es en sí «la religión» y «lo religioso». Sin embargo, este no es el caso de Europa. En nuestro continente existe el consenso de que religión es aquello que ha formado parte de nuestra historia a lo largo de los siglos y que tiene su origen en la tradición judeocristiana.

A partir de ahí, el concepto de libertad religiosa, que surge para poner fin a los enfrentamientos dentro del propio cristianismo, ha evolucionado hacia la prevención de cualquier forma de coerción, tanto para salvaguardar a quien profese alguna religión como para quien no profese ninguna.

En España, como en muchos países europeos, se protege la libertad religiosa para que no sea coaccionada ni por el Estado ni por los particulares. Esta libertad, en teoría, da por descontado el derecho a manifestar las convicciones religiosas, lo que llamamos «libertad de culto».

Y aunque la definición de libertad religiosa haya adquirido con el tiempo un sentido más amplio, ya sea como libertad ideológica y religiosa o libertad de pensamiento, conciencia y religión, la libertad de culto sigue estando vigente.

La libertad de culto sin embargo no consiste, como algunos parecen creer, en practicar la religión de puertas adentro; también reconoce el derecho a manifestarla de puertas afuera para sumar feligreses, aunque algunos parezcan empeñados en perderlos por las formas.

Esto tiene su lógica, pues no se entendería que quienes profesan una ideología puedan hacer proselitismo y quienes profesan una religión deban abstenerse. Cosa distinta es pretender convertir una religión en obligatoria mediante el poder del Estado. Ahí está la expresión cívica al César lo que es del César y a Dios lo que es de Dios para separar las cosas. Una limitación que, curiosamente, no aplica para determinadas creencias ideológicas que aspiran a ser de obligado cumplimiento para todos.

Puede que para los no católicos o incluso para muchos que dicen serlo algunos preceptos de esta religión resulten anacrónicos. Pero confundir el anacronismo respecto de las actuales preferencias, usos y costumbres de muchos ciudadanos con la prohibición tácita del derecho a la libertad religiosa y, derivadamente, de la libertad de expresión, no es liberalismo.

Es justo lo contrario: es la negación del pluralismo. Que muchos que se tienen a sí mismos por liberales caigan en este error sin darse cuenta resulta bastante preocupante, pero que lo hagan políticos supuestamente católicos y liberales es alarmante.

Aunque a demasiados políticos católicos les resulte incómodo, una religión no es algo facultativo. Por más que los tiempos cambien una barbaridad, como diría el castizo, toda religión tiene sus preceptos. Por eso somos libres de asumir una u otra o renunciar a todas.

Claudio Magris, que no parece demasiado sospechoso de sembrar el odio —Sánchez Dragó le acusó de ser un tibio-, escribió a propósito de esta moda de nuestro tiempo de confeccionarnos religiones a medida: 

«Si uno es cristiano, no es budista, y viceversa, aunque se respeten en ambos casos las elevadas enseñanzas de Cristo y de Buda y se aprenda tanto de su ejemplo. Sólo se respeta una concepción del mundo si se la toma en serio hasta el fondo, si se confronta rigurosamente la verdad que anuncia y la propia capacidad de adherirse o no realmente a ella».

Y por si su crítica no resultaba suficientemente clara, añadía:

«Lo que una filosofía o una fe propugna es una unidad orgánica, no una ensalada en la que cada ingrediente es optativo […] Ahora, en cambio, todo parece reducirse a optativo, a elemento aceptable o rechazable a capricho, sin que eso comporte la alternativa entre una adhesión o un rechazo completo».

Puede que al cura en cuestión no le animara sólo el amor al prójimo y que detrás de su declaración hubiera sentimientos turbios. Pero eso no lo puedo saber ni yo, ni usted, querido lector, ni nadie, sólo prejuzgarlo. El caso es que, guste o no, el catolicismo no acepta el matrimonio entre personas del mismo sexo.

Esto lo sabe cualquiera sin necesidad de estudiar el catecismo. Entonces, ¿a qué se debe tanto escándalo, este estruendoso rasgarse las vestiduras y darse golpes en el pecho? Puesto que asumir esa religión no es una elección forzosa, tampoco deberíamos exigir a quien la practica cabalmente que asuma de forma obligatoria nuestras objeciones al respecto sin que pueda siquiera decir esta boca es mía, porque si lo hace, el cielo, nuestro cielo, se desplomará sobre su cabeza.

Quizá sea que nuestro deseo de construirnos un mundo a la medida, donde nada ni nadie nos ofenda o contraríe, nos ha convertido paradójicamente en la imagen especular del viejo fundamentalismo religioso. Un mundo donde no ya un cura sino también un intelectual o un político deba ser arrojado a la hoguera y privado de derechos fundamentales como los de reunión, asociación y expresión, tal y como ha sucedido en Bruselas, por manifestar su desacuerdo con las bodas entre dos personas del mismo sexo o la conversión del aborto en un derecho irrestricto.

Si estos excesos contra la libertad de culto, opinión o conciencia son compatibles con el pluralismo democrático, que venga Dios y lo vea.

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Pedro Sánchez y Begoña Gómez, en la inauguración de la Climate Week en Nueva York, en septiembre de 2019
Pedro Sánchez y Begoña Gómez, en la inauguración de la Climate Week en Nueva York, en septiembre de 2019Europa Press

Un acuerdo del Consejo de Europa insta a Sánchez a entregar todos los datos económicos de Begoña Gómez

El presidente del Gobierno decidió ignorar las recomendaciones del Grupo de Estados Contra la Corrupción (GRECO) sobre los ingresos de los cónyuges de los altos cargos alegando la protección de datos personales

Antonio Naranjo en El debate, 190424

El Grupo de Estados Contra la Corrupción (GRECO), un órgano dependiente del Consejo de Europa, instó a Pedro Sánchez a consignar oficialmente toda la información económica referida a su esposa, Begoña Gómez, cuya declaración de rentas, patrimonio o bienes, así como el listado de sus pagadores, es un completo secreto.
Así consta en el memorándum elaborado por la institución para el caso español, en el que expresamente se insta a acabar con el oscurantismo que pesa sobre las actividades de Gómez, bajo sospecha por su mediación, a través de una «cátedra» de la Complutense, como asesora o incluso desde una empresa propia, en la captación de fondos públicos y privados relacionados con el Gobierno encabezado su marido.
En concreto, el apartado 107 del informe referido a España recoge expresamente la necesidad de «ampliar el alcance de los requisitos de publicación de la información financiera para incluir información desglosada/detallada sobre activos, intereses, empleo complementario y pasivos; y considerar la posibilidad de acortar los plazos de presentación y publicación de informes e incluir información sobre los cónyuges y los familiares a su cargo».

La reclamación del GRECO, del que además forma parte España como país fundador desde 1999 junto a otros 17 Estados de la Unión, obligaría a Sánchez a entregar en sede oficial toda la información de las actividades económicas de su esposa e incluso a hacerla pública, si bien esto último sería voluntario.

Sin embargo, en el informe de cumplimiento realizado por el organismo en septiembre de 2021 se recoge la negativa del Gobierno a llevar a cabo la iniciativa. En concreto, se plasma que la divulgación «de información financiera sobre cónyuges y familiares a su cargo ha sido descartada por el momento por restricciones derivadas de la normativa de protección de datos».
Pero esta negativa ha supuesto un nuevo tirón de orejas al Gobierno español, ya que el GRECO recordó al Ejecutivo que «el reglamento anterior establecía la declaración voluntaria de rentas y bienes de los cónyuges, y sigue siendo un requisito para los PTEF que trabajan en el Banco de España».
Por ello, consideraron que, «siguiendo la experiencia de otros miembros de GRECO, se puede buscar un equilibrio adecuado entre las preocupaciones de privacidad individual y el interés general de la publicación de la información», para terminar sentenciando que el grupo «no está convencido de que se haya prestado suficiente atención a este asunto, como se recomendó».
El objetivo del GRECO, asumido como propio por España y en ese sentido vinculante, es prevenir que los altos cargos se sirvan de su círculo familiar para favorecer sus propios intereses, utilizando sus competencias y decisiones para beneficiarse a través de un tercero.
Ése sería el caso de Sánchez si las múltiples gestiones, cartas e intermediaciones de Begoña Gómez ante el propio Gobierno o con empresas beneficiarias de decisiones del Ejecutivo le hubieran rendido unos beneficios personales que, en estos momentos, no constan, no existen o en todo caso no son públicos.
Pero si hay constancia de que empresas o ejecutivos de su entorno, algunos de ellos asociados a su «cátedra» de Transformación Social en la Universidad Complutense, han sido adjudicatarios de contratos públicos de distintos Ministerios dependientes de su esposo. Un caso en el que se encuentra al menos Barrabés, cuyo propietario forma parte del claustro de la entidad académica creada ad hoc para la mujer del presidente.
Gómez logró su «oficina» universitaria, tal y como desveló El Debate, sin acreditar méritos, sin que consten actas formales de sus reuniones y actividad al menos durante los dos primeros ejercicios y orientada, desde el primer momento, al sector de la captación de fondos.
También está documentada la relación comercial entre Gómez y Globalia, la compañía beneficiaria al mismo tiempo de un rescate con dinero público de al menos 800 millones de euros rubricado, nuevamente, por el Consejo de Ministros.
Y una más, cuando menos, desvelada por este periódico: la adjudicación desde el Gobierno de una subvención a una plataforma de la que forma parte la propia esposa del líder del PSOE, para desarrollar un proyecto sobre la despoblación, algo sin precedentes conocidos en todas las Presidencias del Gobierno desde la Transición.
La entidad europea consagrada a prevenir la corrupción no obligaría a Sánchez a hacer públicos los datos de su pareja a la vez que los suyos propios, pero sí a depositarlos en la Oficina de Conflictos de Intereses y a difundirlos si lo estima conveniente: no tiene obligación de exhibirlos, pero podría hacerlo perfectamente para acabar con la polémica y dar una muestra de transparencia, si hubiera seguido las recomendaciones de la institución, algo que ha preferido no hacer.
«Es aconsejable que los formatos electrónicos de información financiera también estén disponibles al público para facilitar su comparabilidad y utilidad con el fin de prevenir la corrupción», recalcó el GRECO en referencia explícita a España, colocando la pelota en el tejado de Sánchez, pero el presidente no quiso recogerla.
De aceptar Sánchez esa máxima, todos los ciudadanos podrían conocer y consultar el origen de los ingresos de Gómez, su dimensión, su patrimonio y cualquier activo; despejándose la duda de si ha logrado enriquecerse por sus evidentes vinculaciones con el Gobierno o sus ingresos proceden de una actividad ajena a su marido.
Todas estas reclamaciones figuran en el informe de evaluación de España de la llamada «quinta ronda», elaborado en junio de 2019, casi un año después de que Sánchez llegara por primera vez a la Moncloa, tras una moción de censura a Mariano Rajoy, y de que el Instituto de Empresa fichara a su cónyuge para dirigir del «África Center», del que salió en 2022, cuando su «cátedra» ya funcionaba a pleno rendimiento.
Además, en diciembre de 2023 reiteró sus reclamaciones para España y afeó al Gobierno el incumplimiento o la demora en aplicarlas, según consta en el acta oficial de la institución, reunida entre el 27 de noviembre y el 1 de diciembre en Estrasburgo.

La cátedra, el origen

Begoña Gómez logró convertir la Cátedra Extraordinaria en una espléndida embajada para, cuando menos, mantener contactos y alcanzar acuerdos con empresas y, a la vez, levantar puentes entre ellas y la Administración Pública, sin que sea posible conocer la dimensión exacta de los eventuales pactos alcanzados, la financiación que obtuvieron y los beneficios exactos que pudieron generar para las distintas partes.
De lo que no hay duda es de para qué la ha utilizado, tal y como reconoce uno de los documentos oficiales de la Universidad Complutense en propiedad de este periódico: para organizar encuentros sobre las «Tendencias en la Captación de Fondos para emergencia e investigación», para lanzar un máster de «Formación permanente en dirección de fundraising público-privado para organizaciones sin ánimo de lucro», para enseñar a crear «una red de Pymes como parte de tu estrategia de captación de fondos» o, incluso, para aprender a tener «relaciones estratégicas para la captación de fondos».
Todas esas «actividades» se desarrollaron entre octubre de 2022 y septiembre de 2023, tal y como consta por escrito en otro documento rubricado por la misma directiva de la Complutense, en tiempos directora del gabinete del Plan Nacional sobre las Drogas, dependiente del Gobierno.
En esos dos años y en el primero completo tras su nombramiento, 2021, Gómez solo organizó el Máster en la edición inicial, la culminada en 2022: al curso siguiente no se impartió y la directora del mismo se concentró casi en exclusiva en las actividades relacionadas con la captación de fondos ya enumerada.
Es decir, la esposa del presidente fue designada para una «Cátedra» sin documentarse méritos académicos de manera formal; lanzó un máster que no se celebró al curso siguiente de su nombramiento y concentró sus esfuerzos en foros, talleres y reuniones relativos a las conexiones financieras entre el mundo privado y el público. Qué rendimiento le ha producido todo eso a ella, y por tanto a su familia, es una incógnita que Sánchez debería despejar si hubiera aplicado las recomendaciones europeas suscritas por España.
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Combinatorias imposibles

Bastaría con la convocatoria urgente de unas elecciones generales. Y la apertura de un período de serias reformas políticas

Gabriel Albiac en El debate, 190424

La leyenda es acuñada en el libro segundo de la Anábasis de Flavio Arriano, ya en el siglo segundo de nuestra era. Narra el dilema de Alejandro Magno en la ciudad de Gordio. En ella, el tótem que su fundador dejó legado es el no muy aristocrático monumento de un carro de labranza.
Y en él un enigma: el del nudo con el que, mediante sogas de cornejo, su dueño trabó tan artísticamente sus armas que hombre alguno pudiera desatarlo. Pero ese tótem dice a todo el que ante él pasa que sólo aquel que logre deshacerlo estaría destinado a imperar sobre toda Asia.
Cedo la palabra a Flavio Arriano, Anábasis II, 3: «Alejandro no pudo encontrar ninguna manera de aflojar el nudo; sin embargo, como no estaba dispuesto a resignarse a que siguiera sin ser desatado, y para no perturbar a la muchedumbre, golpeó el nudo con su espada y lo cortó en dos, proclamando que él sí que había logrado desatarlo».
Es cierto que Arriano transmite la opinión también de Aristóbulo, quien, más complaciente, concede a la habilidad alejandrina un modo menos brusco de solventar el dilema. No importa. Lo que queda en la leyenda y en la lengua –que es la verdad de las leyendas– es el tajo del guerrero que reduce a nada los caminos inexplorables. Y Alejandro se adentra en la gran Asia, en donde aún más grandes leyendas eternizarán su imagen deificada bajo el nombre de Iskandar.
El nudo irresoluble es un dilema intemporal de todos los antagonismos políticos. La inteligencia de ese discípulo de Aristóteles que fue Alejandro de Macedonia se cifrará en el arte de no amalgamar especulación con realidad a la hora de afrontar una paradoja. Un enigma filosófico se resuelve conceptualmente o no se resuelve. Un conflicto de potencias materiales lo resuelve una potencia material más fuerte. O no se resuelve.
2024 es, en España, uno de esos nudos, un impasse político conceptualmente insoluble. La enumeración de sus datos produce cierto mareo:
a) Un gobierno central minoritario, que necesita para cada decisión el consentimiento de cuatro partidos que niegan la legitimidad de la nación que preside ese gobierno, y que no están exentos, entre sí, de fraternales guerras intestinas.
b) Un calendario electoral vertiginoso: este domingo, 21 de abril, País Vasco; en tres semanas, 12 de mayo, Cataluña; otras tres semanas más, 9 de junio, elecciones europeas.
Cada una de esas tres convocatorias pone en jaque –no sé si mortal– al gobierno de España. Desmenucemos.
21 de abril. En la autonomía vasca, el PNV ha ejercido una autocracia de decenios, que le permitió parasitar allí el conjunto de las instituciones: políticas como económicas y sociales. El partido nacionalista es, para las Vascongadas, algo sin equivalente en la Europa occidental de los últimos tres cuartos de siglo: un Partido-Estado, que consiguió identificar su discurso, su símbolos y aun sus himno y bandera con los del territorio que rige.
Salir de esa autocracia no es el convencional juego de alternancias que rige en las democracias. Es, literalmente, abordar un cambio de régimen. Los privilegios acumulados son demasiado grandes como para que los herederos de Sabino Arana se avengan, sin más, a perderlos.
EH-Bildu les pisa los talones. Podría, o no, ganarles esta vez la partida, pero todos saben que, por ley de edad, son sus únicos y legítimos herederos. Lo que sí queda claro es que ninguno de los dos –ni el partido de los padres ni el de los hijos– podrá gobernar por sí solo.
Y es bastante verosímil que la lógica inexorable del odio edípico les impida componer una alianza familiar armoniosa. Gobernará, así, quien decida el tercer partido. En los cálculos más verosímiles, el PSOE. Y ahí, exactamente ahí, reaparece el maldito nudo gordiano. El PSOE de Sánchez puede gobernar en Madrid porque ambos, PNV como Bildu, se lo autorizan. ¿A cuál de los dos dará el partido de Sánchez su respaldo para gobernar en Ajuria Enea? Y, sobre todo, ¿cuál será, en la Carrera de San Jerónimo, la reacción del que se vea preterido en el don socialista?
12 de mayo. Cataluña. El envite de Puigdemont ha sido formulado. O es nombrado presidente autonómico o el Caudillo gerundense abandonará el juego institucional y dejará huérfanas de profeta a las mesnadas patrias. En un arrebato bonapartista que no parece cuadrar muy bien con su escueta dimensión épica, el fuguista de Waterloo ha lanzado su propio «¡O Yo o el Caos!»
El Yo es, con todas las encuestas en la mano, bastante más que difícil. Para disgusto del socialista de la Moncloa, puede ser que los socialistas catalanes vuelvan a ser partido mayoritario. Insuficientemente mayoritario. Y que los dos hermanos enemigos, Junts y Esquerra, tengan que librar duelo a primera sangre –o a más– por la primogenitura. Que habrá de concederles, bajo forma de Generalidad, el tercero en disputa: el Partido Socialista de Cataluña. ¿Cómo va tomárselo en la Carrera de San Jerónimo la novia desairada de este casorio? No muy bien. Es lo único seguro.
9 de junio, finalmente. Elecciones europeas. En apariencia, inanes. No hay hoy quien no sepa sobre el continente que el Parlamento Europeo no sirve para nada. Salvo para proporcionar opíparos sueldos a estómagos agradecidos, ya en fase de prejubilación.
Pero estas elecciones tienen, sin embargo, un interés mayor.
Ya que no político, sí estadístico. Estamos tan habituados a nuestro fraudulento sistema electoral que ni siquiera podemos visualizar las verdaderas preferencias en el voto ciudadano. La elecciones europeas, al realizarse sobre circunscripción única y con criterio matemáticamente proporcional, dan una fotografía exacta de las preferencias y rechazos del elector español.
Que, aun modificada por los altos porcentajes de abstención, permite dibujar el mapa político de la España real. Y esta vez, el mapa puede hacer chirriar los dientes.
Tal es el nudo. ¿Hay modo de desatarlo? Ninguno. ¿Puede ser cortado, al modo alejandrino? Desde luego: bastaría con la convocatoria urgente de unas elecciones generales.
Y la apertura de un período de serias reformas políticas, hoy inaplazables. Es eso o el naufragio. Tal como esta subespecie política nuestra se comporta, no me haría yo demasiadas ilusiones.
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Saber lo justo para salir del engaño

Miquel Escudero-El Imparcial, 190424

En Las raíces de un cáncer (Tecnos), los historiadores Gaizka Fernández Soldevilla y Santiago de Pablo han escrito una memoria acerca de la primera ETA, de la que fue desde 1959, año de su fundación, hasta 1973, tras el asesinato de Carrero Blanco, de su chófer Pérez Mogena y de su escolta Bueno Fernández; no hay que olvidar ni silenciar a las víctimas ‘menores’, a no ser que caigamos en el cínico elitismo que desprecia a los ‘pobres’ que nunca cuentan.

Aquel atentado hizo creer a no pocos que era mejor poner una bomba que hacer diez huelgas. Y que, por estas acciones, “nuestro pueblo vasco os quiere con fervor y os admira”.

En su inicio, ETA no podía ser vista como un peligro para la dictadura franquista ni como un rival para la hegemonía nacionalista del PNV. Ya en uno de los primeros boletines etarras se apuntaba a quienes rechazaban el uso de la violencia: “algunos patriotas pusilánimes y terroristas”.

Pero cabe saber que las Fuerzas y Cuerpos de la Seguridad del Estado sólo prestaron atención a aquel grupúsculo a raíz de un intento fallido de que un tren de excombatientes guipuzcoanos descarrilara; fue el 18 de julio de 1961. Al año siguiente, el histórico diputado jeltzale Manuel Irujo definió a ETA como “un cáncer que, si no lo extirpamos, alcanzará todo nuestro cuerpo político”.

Es destacable el caso Batarrita, que se produjo en el barrio bilbaíno de Bolueta la noche del 27 de marzo de 1961. Una deliberada tergiversación pretende todavía que se quiso atentar contra ETA cuando “en ninguna de las casi 1.200 páginas de la causa judicial se cita a ETA”, una causa judicial siempre disponible en los archivos, las hemerotecas e Internet.

El primer atraco de la banda armada a un banco se produjo en 1965 y en Guipúzcoa, a un cobrador a quien le sustrajeron el botín de 2,75 pesetas y unas letras de cobro inservibles; los ladrones no se percataron de las 200.000 pesetas en metálico que contenía una bolsa de la motocicleta de la víctima. El segundo atraco sucedió año y medio después, esta vez robaron un millón de pesetas.

Ya en 1968, unos pistoleros arrebataron la vida a José Antonio Pardines, joven guardia civil al que le tocó ser la primera víctima mortal de ETA. El entorno nacionalista desdibujó aquel crimen y forjaron un mártir con el primer muerto etarra, Javier Echevarrieta, horas después de asesinar a Pardines, en una refriega con la policía.

El juicio de Burgos supuso un hito tanto en su promoción interna como en su proyección internacional. No lo pudo hacer mejor el régimen de Franco para dar ‘heroicidad’ a la banda que cometería el 95 por ciento de sus asesinatos en democracia. Fue un Consejo de Guerra celebrado a finales de 1970 contra dieciséis etarras, donde cinco de ellos fueron condenados a muerte por asesinato.

La sentencia de Teo Uriarte, uno de los fundadores luego de Euskadiko Ezkerra, fue, ni más ni menos: ‘dos penas de muerte y 30 años de reclusión’. Franco no firmó las penas de muerte y siete años después, gracias a la Amnistía concedida por la democracia, todos aquellos condenados quedaron en libertad.

El proceso de Burgos facilitó la expansión urbi et orbi del mensaje de que había sido orquestado para dar un escarmiento al pueblo vasco. Aquella idea fuerza, un truco propagandístico, dio insospechados réditos a la banda, no sólo por las movilizaciones solidarias que se dieron para salvar seis vidas, o por la espectacular actuación durante el juicio de Mario Onaindia, sino por las serias discrepancias que hubo en el régimen (incluyendo intentos de soborno al fiscal para evitar que se dictaran penas de muerte; ya se pensaba entonces en la etapa que iba a abrirse con la muerte de Franco).

En octubre de 2017, el Centro Memorial de las Víctimas del Terrorismo encargó al Euskobarómetro una indagación sobre un recuerdo concreto. Se preguntó a unas seiscientas personas cuál había sido la primera víctima mortal de ETA: la inmensa mayoría (casi 500) dijeron ignorarlo, 52 dijeron que Melitón Manzanas, 13 que Carrero Blanco y sólo 7 acertaron al decir que Pardines.

Poco más cabe añadir a tamaña ignorancia, salvo la imperiosa necesidad que hay de cultivar y divulgar el amor por la verdad y la precaución ante las mentiras manipuladoras, todo esto es decisivo para conservar la libertad y no tener que llorar su pérdida.

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Sánchez y cuadrilla

Santiago González en su blog, 180424

oy vuelve a ser noticia la presidenta de la Comunidad de Madrid, aunque tienes razón al recomendarle contención. No hace falta que sea ella la que dé las noticias sobre su novio. El pasado 13 de marzo Isabel Díaz Ayuso anticipaba la verdad sobre la situación fiscal de su pareja, Alberto González, y aseguraba que Hacienda le debía “casi 600.000 euros”.

Salía en su defensa después de que la Fiscalía de Madrid le hubiera denunciado por supuesto fraude fiscal por valor de 350.951 euros. Sin embargo, ahora la Agencia Tributaria da la razón a la presidenta de la Comunidad de Madrid, según el Gobierno de la Comunidad.

Concretamente y siempre según el Gobierno de Ayuso, la Agencia Tributaria ha pedido a la Tesorería del Estado que devuelva 552.000 euros a Alberto González Amador. Resulta que el mismo día, el marido de Begoña Gómez, usufructuario de una vivienda en Pozuelo de Alarcón comprada por su suegro, Sabiniano, puede que con los beneficios de la sauna gay, puede que con ingresos procedentes de otras fuentes más limpias, acusó de corrupción a la presidenta de la Comunidad y exigió a Alberto Núñez Feijóo que la obligara a dimitir, “aunque le cueste el puesto, como a Casado”.

El felón también había acusado a Ayuso por la presunta mordida de su hermano a cuenta de la compra de mascarillas, asunto que había sido descartado por la Fiscalía Anticorrupción en España en junio de 2022 y por la Fiscalía Europea en marzo de 2023.

Eso no arredra a la espada más limpia de occidente en su enloquecida huida de los chanchullos de su mujer. Recordemos que una semana después, el 20 de marzo, también se sumó gozoso a la acusación de Infolibre, web dirigida por Jesús Maraña, qué apellido tan justiciero, de que Feijóo había subvencionado como presidente de la Xunta de Galicia a la Fundación Sargadelos, para la que trabajaba su mujer.

Mientras su indocumentada ministra de Hacienda repetía el infundio, Pedro Sánchez repitió cinco o seis veces “y más cosas”. El presidente de la compañía, Segismundo García, desmintió radicalmente el bulo en cuanto salió y negó que hubiese ninguna subvención ni ayuda de la Xunta mientras Eva Cárdenas trabajó en su empresa, entre diciembre de 2020 y agosto de 2022.

También lo habían reconocido así la web Infolibre y el firmante del bulo, Fernando Varela.

Además de lo anterior, Miguel Tellado añadía ayer que Pedro Sánchez adjudicó dinero público a los proyectos de su mujer y que su hermano, David Sánchez Pérez-Castejón, conocido como Azagra en el mundo del arte se ha hecho con un patrimonio de más de dos millones de euros a partir de un sueldo que no explica tanto ahorro.

Acciones y criptomonedas y tres pisos en San Petersburgo, Madrid y Elvas. He hecho un cálculo elemental. Supongamos que el hermanísimo guardara absolutamente todos sus ingresos, sin gastar un euro ni en comer. ¿Sabes cuanto tiempo tardaría en ahorrar dos millones a partir de su sueldo, 55.500 euros al año? 36 años y cuatro meses.

Mi otro yo apuntaba esto en X y señalaba que además teletrabaja desde Portugal para no pagar impuestos en España. No es broma, que es el hermano de Sánchez.

Mi querida Olga R. Sanmartín contaba en El Mundo que La Universidad Carlos III de Madrid ha abierto una investigación sobre la concesión de una plaza de profesora titular a Sandra León, una docente que no contaba con la acreditación de la Agencia Nacional de Evaluación de la Calidad y Acreditación (Aneca), un «requisito obligatorio e imprescindible» para alcanzar la citada titularidad.

La revisión pretende «anular el nombramiento» de Sandra León, que ahora dirige el Instituto Carlos III-Juan March. Debe de ser un don. Igual que la mujer del presidente, que llegó a catedrática sin ser siquiera licenciada. Bueno, o del propio presidente, que llegó a doctor sin necesidad de haber perpetrado una tesis por su propia mano.

Guille retuiteaba una pieza de la ministra Sira Rego, para que veamos lo que vale un peine: “El paro lo crean los que despiden. Y los que despiden son los empresarios. Acabando con los empresarios acabaremos con el desempleo”.

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Humphrey Bogart
Humphrey Bogart

El regreso del vasallaje

Carlos Martínez Gorriarán en Vozpópuli, 180424

Para acabar con la libertad no hacen falta grandes dictadores ni convulsiones políticas: basta con el avance del conformismo y la sumisión. Este domingo asistiremos a otro paso de este penoso proceso en el País Vasco, pero dejémoslo para la semana que viene. Reparemos hoy en el conformismo y la sumisión que irrumpen amenazadores por frentes aparentemente seguros.

Por ejemplo: el Reino Unido está a punto de prohibir comprar tabaco a los nacidos después de 2009. Es una de esas noticias que parecen anecdóticas, pero con más sustancia de lo que parece a primera vista; así, el premier Sunak (olvidando que Hitler era abstemio y prohibía fumar en su presencia, mientras Churchill era formidable fumador y bebedor sociable), ha juzgado esta intromisión en la libertad personal una de las leyes más importantes de su mandato (por lo demás, amenazado por la caída incesante del voto conservador).

Prohibir por el bien de los irresponsables ciudadanos

La nueva prohibición intenta justificarse afirmando que solo persigue proteger a los irresponsables e incautos, y en realidad a todo el mundo porque la prohibición será universal, de la adicción al tabaco, que limitaría su libertad más que elegir comprarlo o no.

Así pues, se invoca la protección de la libertad potencial para restringir la libertad efectiva, que es la de elegir por uno mismo las cosas y actividades que prefiera, a condición de que no representen un daño ni peligro para terceros (por ejemplo, poner la música a tope de noche o conducir borrachos como cubas).

Esta excusa podría invocarse para prohibir cualquier sustancia o actividad considerada adictiva, del consumo de churros y patatas fritas hasta la afición al fútbol y los deportes de riesgo, e incluso el mismísimo trabajo, origen del fenómeno desdichado de los workalcoholics o adictos al trabajo ilimitado.

Al menos no han invocado el vulgar argumento de que la atención sanitaria del tabaquismo sale muy cara a la sanidad pública. Pero es un avance engañoso, pues la siempre discutible lógica del costo-beneficio económico -y es indudable que fumar causa problemas de salud onerosos- queda desplazada por el paternalismo moralizante de un Estado que se cree obligado a proteger a los ciudadanos de sí mismos y sus insensatos gustos adictivos.

Paternalismo apoyado en la noción ideológica de individuos inmaduros, víctimas innatas a proteger de su libertad, y en el Estado Protector-Burocrático típico de la socialdemocracia -aunque Sunak no lo sea-, que se ocupa de uno desde la cuna hasta el tanatorio, pero a cambio reclama no solo impuestos, sino obediencia, instaurando relaciones de dependencia no muy distintas a las antiguas de señores y vasallos.

En efecto, un sujeto protegido de sí mismo retrocede al estado de vasallo. El vasallo tiene libertad limitada y carece de verdadera autoridad sobre su vida, que depende de la autoridad paternal: vive una minoría de edad sin fin. Prohibir el tabaco a mayores de edad comparte la lógica de prohibiciones más abstractas, como la cultura de la cancelación que pretende prohibir ideas, autores y obras de arte, y lo está consiguiendo, o tan concretas como la coerción despótica que tantos gobiernos ejercieron durante la pandemia del covid, otra vez en nombre de la salud, para limitar la libertad de movimientos y de trabajo.

El miedo a la libertad y el desprecio de la plebe

El nuevo autoritarismo filantrópico se apoya en el miedo y desprecio de la libertad, y en el miedo y el desprecio de la gente corriente, cara y cruz del despotismo rampante. Es común a los populismos de derecha e izquierda, que la tecnocracia reviste de cierta apariencia de necesidad al obligar a elegir entre salud (física y mental) o libertad. Una falsa elección que acaba con todas las demás.

Definir la libertad no es tan complicado: la libertad consiste en poder elegir lo que es posible elegir (excluido por tanto el mundo físico de la naturaleza, que tiene sus propias leyes). Baruch Spinoza lo expresó con gran elegancia proponiendo que la libertad es poder llegar a ser lo que uno podría llegar a ser. O como dijo Isabel Díaz Ayuso durante el confinamiento abusivo de la pandemia, la libertad consiste en poder tomar unas cañas con los amigos sin el heroísmo de desafiar a la autoridad.

Efectivamente, no podemos elegir el sexo -lo siento, chalados queer– ni el metabolismo fisiológico, como tampoco podemos viajar por el tiempo o cancelar las leyes de la física. Pero podemos organizar nuestras vidas según preferencias y proyectos personales, emplear nuestros bienes y tiempo libre en lo que nos parezca mejor, incluyendo adicciones, leer lo que nos dé la gana o votar lo que prefiramos. Al menos, hasta que la lógica que te prohíbe comprar tabaco por tu bien vaya carcomiendo los derechos civiles y políticos esenciales.

Según esa misma lógica, ¿por qué permitir a la gente votar partidos o políticas que no le convienen? ¿por qué permitir la pornografía y la prostitución, o la blasfemia y el insulto, que siempre molestan a alguien? ¿y qué tal censurar ideas y obras perturbadoras o incómodas, que desafían al poder o la unanimidad social? ¿No sería mejor imponer la distopía de la felicidad planificada y obligatoria, tipo Un mundo feliz de Aldous Huxley? Hoy en día un proyecto así es más factible tecnológicamente que hace un siglo.

Los límites del poder

La libertad solo progresa cuando se entiende y aplica el principio de gobierno limitado: el poder tiene que tener límites y debe ser posible obligarlo por ley a respetarlos; no prever esa limitación y dejarlo todo a las buenas intenciones de las élites, como hace nuestra propia Constitución, conduce al desastre del sanchismo, que no es un caso único: ocurrió con la Constitución alemana de Weimar, que abría la puerta a la dictadura en caso de necesidad.

Edmund Burke dijo que para que gane el mal basta con que los buenos no hagan nada, y en una película de Woody Allen un personaje dice que cuando oye música de Wagner le entran ganas de invadir Polonia. Pues bien, la prohibición de adicciones por nuestro bien es el mal wagneriano que avanza por incomparecencia del bien y el nuevo vasallaje que avanzan de la mano del conformismo y la sumisión, justificados por el fatalismo político y la opinión de esos expertos que piensan y deciden por ti (incluso por los expertos que no existen, como los de la fantasmal comisión del covid del gobierno Sánchez). Es hora de rebelarse, y precisamente por salud bien entendida.

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Vídeos


Alfonso Serrano, diputado del PP, da a probar de su propia medicina. 190424

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Música de Diana.


«Morning Has Broken« [1971],de Cat Stevens en su álbum Teaser and the Firecat.
Vía Diana Lobos, 170424.

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Humor
La viñeta de Caín: 17 de abril de 2024
Felipe Hernández Cava ‘Caín’, España, 1953’y Federico del

V Barrio (ilustrador, España, 1957), en la Razón

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¿Aficionados especialistas?

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Al menos 11 ministerios se han involucrado en las actividades privadas de Begoña Gómez
Begoña Gómez se ha implicado en numerosos proyectos. La mayoría ha estado vinculada a un ministerio. | Europa Press

Al menos 11 ministerios se han involucrado en las actividades privadas de Begoña Gómez. La Complutense, Correos, Cofides, Aecid o Redeia también han participado en los proyectos de la ‘primera dama’

Fernando Tadeo y Enrique Morales en The Objective, 190424

l menos 11 ministerios se ha involucrado en las actividades privadas de Begoña Gómez, mujer del presidente del Gobierno, Pedro Sánchez, desde que este llegó a La Moncloa en 2018 hasta la actualidad. Es decir, la mitad de los 22 departamentos en los que se ha dividido el Ejecutivo de coalición.

Según toda la información recabada por THE OBJECTIVE, Industria, Agricultura, Economía, Transición Ecológica, Transportes, Derechos Sociales, Ciencia, Sanidad, Educación, Igualdad y Exteriores han apoyado distintos proyectos y foros liderados o en los que ha participado Begoña Gómez en los últimos años.

El respaldo de los ministerios se ha sustentado, en su mayoría, en patrocinios a eventos en los que la esposa de Sánchez ha estado presente y ha sido ponente. Pero en otros casos, el vínculo se ha dado en forma de reuniones para hablar de negocios o recomendar a colaboradores cercanos para conseguir fondos. Es más, en diversos casos, las instituciones o empresas cercanas a Begoña Gómez han recibido subvenciones o contratos públicos.

Patrocinadores de Begoña Gómez

Todo este sostén estatal no ha sido el único, ya que diferentes organismos y sociedades de la Administración General también han estado financiando sus iniciativas, como la Universidad Complutense, Correos, Cofides, Aecid o Redeia (antigua Red Eléctrica, presidida por la exministra socialista Beatriz Corredor, de la que la Sepi tiene el 20% del capital).

La mujer de Sánchez se presenta como experta en el tercer sector y en áreas de sostenibilidad. Y, por ello, lleva impulsando activamente distintos programas y organizaciones con el fin de transformar la economía y la sociedad española bajo el paraguas de la Agenda 2030. Así, lidera la Cátedra TSC en la Complutense, apadrina Fundraising y colabora con Ruraltivity, El Hueco, Fademur o Aecid.

Desde que estalló el caso Koldo, sus relaciones profesionales y personales son objeto de polémica, ya que, entre otras cuestiones, Begoña Gómez se reunió con el comisionista de la trama de las mascarillas, Víctor de Aldama; estuvo sentado con Globalia, justo antes de que el Consejo de Ministros aprobara el rescate millonario de su filial Air Europa en plena pandemia; y suscribiera unas cartas de recomendación para que el ideólogo de su máster en la Universidad, Juan Carlos Barrabés, se llevara varios contratos públicos.

Además, la ‘primera dama’ -que es así como ella se promociona- creó recientemente, en noviembre pasado una empresa privada para asesorar en sostenibilidad, un proyecto en el que colabora la Complutense.

Ruraltivity, moda y el máster

En febrero de 2019, el Ministerio de Sanidad patrocinó el primer Encuentro Estatal de Emprendedores puesto en marcha por Ruraltivity, una plataforma para impulsar el autoempleo en el mundo en los pueblos. En dicho acto participó como ponente Begoña Gómez y fue clausurada por la entonces responsable de dicho departamento, María Luisa Carcedo.

Según su página web, en la actualidad dicha plataforma está apoyada financieramente por el Ministerio de Asuntos Sociales y entre sus colaboradores se encuentras Correos Market, división de la sociedad pública postal, y Redeia.

En 2023, también en febrero, el Ministerio de Ciencia esponsorizó unas jornadas organizadas por Cenieh, una infraestructura científica en la que el Estado tiene un 50% del capital. En dicho acto tuvo como protagonista, una vez más, a Begoña Gómez, en la que habló el papel de la mujer y la ciencia en la transformación social.

Durante junio de 2022, la mujer de Sánchez estuvo presente en el acto de presentación de la Fundación Española de la Moda Española. Dicho encuentro estuvo patrocinado por el Ministerio de Educación y acudió la ministra de entonces, Pilar Alegría.

En él Pedro del Hierro, firma textil de Tendam, se convirtió en el benefactor de dicha institución. Se de la circunstancia de que este grupo es uno de colaboradores que tiene Begoña Gómez en su máster de la Complutense.

Más actos de Begoña Gómez

Uno de los vínculos más controvertidos entre los negocios de Gómez con el Gobierno es la ayuda directa de 96.397 euros a la plataforma G-100, de la que se benefició un proyecto contra la despoblación. Esta plataforma ha repartido la ayuda en cinco proyectos, entre los que se encuentra uno dirigido por la mujer del presidente en el que se desarrolla el concepto de Ruralanía, como ella misma lo denomina, orientado a reflexionar sobre «la transición del espacio rural hacia nuevos horizontes de futuro».

El máster TSC, que codirige la ‘primera dama’, ha tenido numerosos apoyos de empresas privadas y algunas públicas. Correos, como en otros actos, contrató los servicios de la Complutense para impartir el citado curso a alguno de sus empleados. En ese momento, al frente de la sociedad postal estaba Juan Manuel Serrano, intimo amigo del presidente Sánchez. En la lista de clientes aparece también Redeia.

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El Gobierno bajará del 21% al 4% el IVA de la prensa y libros ...

Revista de de opinión en prensa

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Confederal y federal
Raúl Arias [España, 1969]

Confederal y federal

En un modelo federal a la alemana debe existir una adecuada compensación entre territorios sin que ninguno pueda liberarse de su obligación de contribuir al conjunto con mutua solidaridad

Francisco Sosa Wagner en El Mundo, 180424

Prolifera en estos días de campañas electorales la aparición del debate sobre lo confederal y lo federal. En este periódico son frecuentes las referencias (en artículos de Joaquín Manso, Leyre Iglesias, Rafa Latorre; en la entrevista a Juan Luis Cebrián de Maite Rico, etc.).

La tesis general es que, a base de coleccionar disparates en las relaciones entre el Gobierno de España y las Comunidades Autónomas del País Vasco y Cataluña, todo parece indicar que hoy somos más confederales que ayer, pero menos que mañana. Estamos así en vísperas de estrenar una España multinivel en la que seremos más felices, progresistas y transversales.

Es más: tendríamos el privilegio de dar una lección al mundo, que ha caminado por derroteros muy distintos: puede decirse que justo los contrarios. Porque los tales elementos confederales son un retroceso en la historia, y tendría gracia que los asumiéramos nosotros -con un Estado formado hace siglos- cuando los norteamericanos, en su hora fundacional, a finales del siglo XVIII, los descartaron expresamente.

Ahí están como testimonio imperecedero los «papeles federalistas» de Hamilton, Madison y Hay. Como la preocupación máxima de estos próceres era crear, en el marco de una democracia y de un sistema respetuoso con la división de poderes, un gobierno activo y fuerte que no quedara a merced de los intereses «egoístas» de los Estados miembros, razonaron la necesidad de dotar a la república de los mejores y más engrasados mecanismos federales, con predominio inequívoco del todo sobre las partes. ¿Pretendemos dar lecciones jurídico-constitucionales a Estados Unidos?

¿O a Alemania? Para que se perciba su dispersión política, sepamos que a la Federación del Rin, a principios del siglo XIX, pertenecían 39 Estados. Cuando en 1871 Bismarck consiguió aprobar la Constitución del Imperio, los Estados eran 25 más Alsacia-Lorena, que se incorporó como «territorio imperial». En Weimar (1919) los «Estados» desaparecen y aparecen los Länder, cuyo número se iría reduciendo sobre todo a partir de 1920, cuando siete pequeños Estados se fusionaron para formar el actual Land de Turingia. Siempre avanzando en el sentido de una reducción de los poderes territoriales.

Detrás de estos avatares históricos están los esfuerzos de muchos dirigentes políticos para formar un Estado que lograra abatir el cúmulo de pequeñas cortes, de minúsculos príncipes, de anquilosadas burocracias que no hubieran podido desarrollar la musculatura adecuada que la burguesía exigía para tomar el mando de una sociedad que estallaba por todas partes. Y que aún habría de estallar más cuando la industrialización administrara, ya con maneras decididas, su sacramento renovador e irresistible.

Hoy, la República Federal de Alemania, nacida en 1949, cuenta con 16 Länder para una población superior a los 83 millones. España dispone de 17 Comunidades Autónomas más Ceuta y Melilla para una población de 48 millones. En Alemania se ha ajustado varias veces el texto constitucional -dos en este mismo siglo- para lograr que todas las piezas actúen armónicamente bajo la dirección de la Federación (el Bund) y produzcan el milagro -infrecuente en Europa- de un país donde no existen movimientos separatistas preocupantes.

De manera que la marcha triunfal hacia la España confederal es un dislate de apreciable envergadura, por lo que produce un cierto desarreglo interior tener que explicar lo archisabido. La causa no hay que buscarla en la existencia de partidos nacionalistas/separatistas que van a lo suyo -para eso están concebidos-, sino en la existencia de un PSOE que ha acudido a ellos para ejercer el poder a pesar de haber perdido las elecciones, y cuya dirección está poblada por un crecido número de imprudentes y temerarios. Una imprudencia y una temeridad que además vienen bien batidas con la salsa pegajosa de una ignorancia espesa y desafiante que no soporta las enseñanzas de la historia ni la lectura de libros.

Paralelamente a esta alerta del peligro confederal observada en las citadas plumas periodísticas, se ha producido, también en este periódico, una apreciable propuesta firmada por Manuel Arias Maldonado. Sostiene este autor, si no le he interpretado mal, que la derecha española debe perder el miedo a las palabras y aceptar el modelo federal porque es el que, a la vista de lo desvencijado del patio nacional, mejor podría aliviar nuestras desventuras territoriales.

Comparto esta opinión, entre otras razones, porque vengo explicando el modelo federal alemán desde hace años, en varios libros y decenas de artículos aparecidos precisamente como tribunas de EL MUNDO (Estudio introductorio a ‘La trampa del consenso’ de Thomas Darnstät, 2005; El Estado fragmentado con Igor Sosa, 2006, etc).

Mi objetivo ha sido siempre conseguir «que alguien picara» y se acabara enterando de las bondades de un sistema que ofrece los ingredientes apropiados para que un artefacto altamente descentralizado funcione expulsando de su seno los desvaríos y acogiendo la reflexión y las prácticas juiciosas. Todo ello admitiendo sus muchos defectos, que son bien visibles y de los que también me he ocupado (así en mi artículo Repaso al federalismo alemán, diciembre de 2020).

Ahora bien, para que la derecha pueda aventar lo que de inquietante tenga la palabra «federal», es indispensable que sepa explicar en qué consistiría ese modelo acomodado a las singularidades españolas y a nuestro modelo constitucional. El trabajo no es difícil porque el Estado de la autonomías ya ha incorporado muchos de sus elementos, y además los líderes políticos tienen la ventaja -el privilegio- del altavoz.

Como este hallazgo técnico facilita la transmisión del pensamiento, se trataría de utilizarlo, en lugar de para difundir la palabrería, manoseada y garrula, de los mítines de fin de semana, para explicar a un auditorio de personas adultas nociones elementales que aclaren, por ejemplo, cómo no se va a ninguna parte con el independentismo y el derecho a decidir, con la soberanía fiscal, con el entendimiento bilateral entre el Estado y una comunidad autónoma privilegiada, con las mesas paralelas al Parlamento, con los mediadores internacionales y todas las demás tumefacciones surgidas al calor de los pactos del actual Gobierno.

Se aprovecharía para explicar que, por más competencias excluyentes que existan, todas han de ser ejercidas en interés de la totalidad del Estado para «la creación de condiciones de vida equivalentes en el territorio federal o el mantenimiento de la unidad jurídica o económica» (expresiones que utiliza el artículo 72 de la Ley Fundamental de Bonn).

Y serviría para explicar que, de igual forma, debe existir la adecuada compensación entre los territorios sin que ninguno pueda liberarse de su obligación de contribuir a que el conjunto funcione con mutua solidaridad. Una comunidad autónoma tampoco puede entenderse con el Estado como si fueran dos poderes iguales; mucho menos extorsionarle como en nuestro caso hacen a diario los altivos y deslenguados socios del Gobierno.

Y ello porque en un modelo federal existen foros compartidos donde se abordan los problemas comunes sin que nadie pueda alzar la voz a nadie y mucho menos ausentarse de forma displicente y maleducada de las deliberaciones sobre asuntos que a todos conciernen.

Ahora bien, no nos hagamos ilusiones. ¿Es todo esto verosímil? Mucho me temo que, al haberse roto las costuras del sistema entero por los partidos separatistas, a veces con la complicidad del Gobierno de España, va a ser muy difícil que el edificio constitucional se vea iluminado por la luz racionalizadora del principio de lealtad, que es el llamado a marcar el territorio de las buenas maneras y los confines más allá de los cuales vive el desconcierto y cunde la tropelía.

¿Un futuro institucional sano? Ibi semper est victoria ubi concordia est, la victoria está siempre donde está la concordia. Y en la España del muro es la discordia la que alza su proclama destructora.

Francisco Sosa Wagner es catedrático universitario. Su último libro (con Mercedes Fuertes) se titula Clásicos del Derecho Público. Biblioteca básica para estudiosos y curiosos (Marcial Pons, 2023)

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La inteligente inteligencia artificial
JM Nieto [España, 1973]

La inteligente inteligencia artificial

«Jean Tallin –creador de un ‘Centro sobre el riesgo existencial y el futuro de la vida’– es más sensible a los potenciales peligros de la inteligencia artificial y aconseja que se adopten desde ya precauciones para que las máquinas no estén en condiciones de tomar por sí mismas decisiones irresponsables»

Antonio Garrigues Walker en ABC, 180424

Publiqué hace años una Tercera de ABC sobre este tema que se iniciaba con la afirmación de Paul Saffo, en su tiempo profesor de Stanford, de que «el problema no es si habrá o no inteligencia artificial, sino cuál será el lugar que ocuparán los humanos en un mundo cada vez más influenciando y dirigido por máquinas».

Tengo escrito sobre esta cuestión que la diferencia entre máquinas y seres humanos podría residir fundamentalmente en el terreno de las emociones y los sentimientos, y la pregunta inevitable es la de si las máquinas podrán llegar a tenerlos. En ese terreno no hay duda de que las máquinas podrán crecer asombrosamente en inteligencia, pero la idea de que algún día pudieran también tener emociones (miedo, alegría, celos, amor, envidia, vanidad, etcétera) resulta para una mayoría de científicos inasumible, aunque haya también excepciones a esta posición.

Para muchos expertos la evolución y la sinergia de la nanotecnología y de una ciencia como la biotecnología podrían lograr que los átomos de un robot pudieran funcionar de tal forma que dieran lugar a emociones auténticas. El médico y filósofo Pedro García Barreno afirma, en este sentido, que «la apropiación exclusiva por la especie humana del mundo de las emociones es un mero acto de soberbia».

El estamento jurídico, como todos los demás estamentos sin excepción alguna, va a tener que plantearse con rigor cuál puede ser y cuál debe ser su protagonismo en una sociedad en donde se están produciendo convulsiones políticas y sociológicas inquietantes, y una revolución tecnocientífica cuya profundidad y alcance desconocemos todavía. Asuntos como la robótica, la nanotecnología, la manipulación genética, el espacio digital y su vulnerabilidad, y otros muchos se integran en el mundo de la inteligencia artificial y su relación con la humana.

Stephen Hawking ha planteado la confrontación entre ambas en términos dramáticos: «La inteligencia artificial puede suponer el fin de la humanidad». Según este científico los sistemas avanzados de inteligencia artificial tendrán la capacidad de «tomar el control de los mismos, rediseñándose a un ritmo que aumentará cada vez más», un ritmo que «los humanos, limitados por su evolución biológica, no podrán seguir y serán superados».

Ray Kurzweil –para algunos un visionario narcisista y para Bill Gates «el mejor predictor del futuro de la inteligencia artificial»– tiene una visión más optimista sobre el futuro de la raza humana, aunque acepta que en el año 2029 los computadores alcanzarán nuestro nivel de inteligencia.

Entre estas dos posturas hay opiniones de todo género y para todos los gustos. El ‘Wall Street Journal’ reunió recientemente a varios expertos para organizar este debate. Un directivo de IBM, Guruduth Banavar, cree que el ‘peligroso’ conflicto entre máquinas y seres humanos es un conflicto falso alimentado por las películas y las novelas de ciencia ficción y que lo que ha mejorado y va a seguir haciéndolo es la colaboración entre ambos y que esa sinergia ha dado lugar ya a avances espectaculares y seguirá haciéndolo en el futuro.

Las máquinas aportarán lo que no pueden hacer los humanos –y en concreto el manejo de datos masivos, los ‘bigdata’– y los humanos aquello para lo que las máquinas no están capacitadas como la formulación de preguntas y los razonamientos lógicos.

Jean Tallin –creador de un ‘Centro sobre el riesgo existencial y el futuro de la vida’– es más sensible a los potenciales peligros de la inteligencia artificial y aconseja que se adopten desde ya las debidas precauciones para que las máquinas no estén en condiciones de tomar por sí mismas –como ya ha sucedido en el mundo financiero y en el médico– decisiones irresponsables. «Es importante –afirma– que mantengamos un cierto control sobre la posición de los átomos en nuestro universo y no cederlo inadvertidamente al mundo de la inteligencia artificial».

El ya citado Paul Saffo, profesor de Stanford y también de la Singularity University (Universidad de la Singularidad), afirma que las máquinas podrán hacer cualquier cosa, ¡incluso sushi!, y que, de hecho, ya estamos rodeados de máquinas que hacen todo mejor que nosotros.

Siguiendo en esta línea, la revista ‘Edge’ preguntó a varios expertos si las máquinas podrían llegar a pensar y las reacciones están llenas de interés: el físico y premio Nobel Frank Wilczek lo ve como una posibilidad remota pero asumible y afirma que «conforme avanzan la neurociencia molecular y los ordenadores reproducen cada vez más los comportamientos que denominamos ‘inteligentes’ en humanos, esa hipótesis parece cada vez más verosímil».

El astrofísico John Mather coincide con Wilczek y afirma que «hasta ahora no hemos encontrado ninguna ley natural que impida el desarrollo de la inteligencia artificial así que veo que será una realidad y bastante pronto» teniendo en cuenta las ingentes inversiones que se están realizando.

Por el contrario, el filósofo Daniel Dennett, considera esta posibilidad una leyenda urbana y afirma que el peligro no está en que existan máquinas más inteligentes que nosotros sino en la cesión de nuestra autoridad a máquinas estúpidas e irresponsables, que es justamente lo que estamos haciendo hasta hoy.

No es fácil ahora mismo llegar a conclusiones claras y seguras, pero merece la pena, desde luego, que abramos distintos foros sobre esta inteligencia y que nos obliguemos a pensar en profundidad. Es un ejercicio inquietante y al mismo tiempo apasionante. Aprenderemos muchas y buenas cosas.

Antonio Garrigues Walker es jurista.

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Gala SuperArte Madrid 2024
Gala SuperArte Madrid 2024

 

Mi familia me leyó y ahora puedo leer por mí mismo

Georgina Trías en Magisterio, 180424

Este año, tuve la ocasión, una vez más, de asistir a la Gala SuperArte en Madrid, un evento que muestra cómo el arte y la discapacidad pueden fusionarse para crear algo extraordinariamente bello.

Artistas con y sin discapacidad compartieron escenario, demostrando que la liberación del talento trasciende cualquier limitación física o mental. La música, la danza y la escritura se convirtieron en vehículos de expresión, donde las limitaciones parecen desvanecerse, dejando solo la esencia de ser humano.

La discapacidad, aunque inicialmente aparece como un obstáculo, puede ser un catalizador para el descubrimiento de nuevas capacidades, fortalezas y modos de comunicación.

Este espectáculo, único en Europa, lleva al escenario, entre otros, a personas como Eric, un joven músico con TEA, a los participantes del Coro Cambrils, a Joel Bueno, músico de EyeHarp, un instrumento musical que se interpreta con la mirada, al DJ Paskal Kleiman, que sorprende al público pinchando con los pies el instrumento Oxi One, a Arnau Pozas, que toca un saxofón adaptado para personas con discapacidad, etc…

Una gala que subraya la importancia de buscar y apoyar espacios donde el arte y la discapacidad se encuentran, generando una intensa sinergia que enriquece a toda la sociedad. Todo de la mano de la presentadora Sarah Almagro, una joven que, tras una meningitis meningocócica, se quedó sin extremidades, y se convirtió en campeona de España de surf adaptado; y nos muestra allí, en el escenario y con toda naturalidad, la capacidad de superación de una joven que podría ser nuestra hermana o nuestra hija.

El tema de la discapacidad, a menudo mencionado pero raramente comprendido en su totalidad, nos confronta con realidades que, aunque difíciles, están repletas de lecciones de vida, amor, y superación. Los días mundiales dedicados al síndrome de Down, al autismo, a las enfermedades raras, y a todas aquellas circunstancias que desafían la cotidianidad de muchas personas, nos urgen a ampliar nuestra mirada y reconocer la existencia de un mundo paralelo al nuestro. Un mundo donde la vulnerabilidad y la fortaleza coexisten, y que desafía nuestras percepciones sobre la capacidad humana.

La motivación para escribir este artículo surge de esta Gala y de tantas historias reales, de las experiencias de muchas familias amigas, docentes, representantes de asociaciones, a los que tengo el privilegio de conocer y tratar, y que coinciden en afirmar que la vida de sus hijos, de sus asociados, de sus alumnos, no tiene precio; que tiene un valor infinito, el valor de la dignidad humana. Ellos, con su dedicación, cuidado y amor, actualizan ese valor en sus hogares día tras día.

Están dispuestos a luchar por ellos, y el amor les abre camino, como en la familia Kunishima –cuya historia recoge S. Covey en el libro Grandeza para cada día–.

A pesar de las dificultades, esta familia demostró que el amor paciente y el apoyo mutuo son fuente de creatividad insospechada y también de conocimiento. Su decisión de afrontar la patología neurológica severa del hijo pequeño revela el poder de la unidad de propósito en una familia: a los seis meses, Steven Kunishima mostraba signos inusuales de desarrollo, como llorar frecuentemente por la noche y moverse poco durante el día.

A los 18 meses, tras una tomografía, se le diagnostica bipoplasia del vermis, una patología que afecta el control muscular y que supuestamente le impediría caminar, hablar o tener un desarrollo cognitivo normal. «Señora Kunishima», le dijo el neurólogo a la madre: «me temo que su hijo no caminará ni hablará nunca, ni hará ninguna otra cosa que requiera control muscular. Será profundamente ineducable en todas las tareas, hasta las más simples. En el futuro, debería considerar internarlo en una institución».

Pese al pronóstico devastador, la hermana mayor de Steven, Trudi, no aceptó el diagnóstico y convenció a su madre, Geri, de intentar estimular a Steven con la lectura, «Mamá, no creo lo que dijo sobre Steven. Jen y yo vemos una chispa en sus ojos. No puedes rendirte con él. Si tú no le das una oportunidad, no la tendrá».

Y así, la familia comienza a leerle a Steven todas las noches, un ritual que no muestra resultados inmediatos. Sin embargo, después de tres meses, Steven comienza a mostrar interés por los libros, moviéndose hacia ellos y tocando las páginas.

Con el paso de los años, Steven empieza a responder más, incluso gateando y haciendo sonidos; y aunque las escuelas rechazan su admisión inicialmente, una directora de escuela Montessori en EEUU reconoce su determinación y lo acepta. Y allí será donde hablará por primera vez, sorprendiendo a todos al contar hasta veinte correctamente.

Steven mejora en habla, escritura y movimiento físico, y es reconocido por su progreso en un evento presidido por la primera dama de Hawai.

Finalmente, en marzo de 1993, la Cruz Roja de Hawai honró a Lynne Waihee con su Premio humanitario. Se solicitó a Steven escribir un discurso para el banquete, y pasó horas pensando qué decir… Al final, resumió lo que la lectura significaba para él y al hacerlo manifestó el triunfo de la familia Kunishima: «Mi familia me leyó y ahora puedo leer por mí mismo».

Este logro fue fruto del esfuerzo conjunto de su familia. El padre aportaba consejos, la madre investigaba con constancia y no eludía sacrificios, y sus hermanas le leían y tocaban el piano, llenándolo de atención y cuidados, demostrando así la fuerza extraordinaria que tiene la unidad familiar.

En la sociedad actual, donde la palabra «inclusión» se ha convertido en un término de moda más que en una práctica real, es fundamental recordar que detrás de cada política, ley o declaración, hay personas reales con necesidades, deseos y sueños.

A menudo, las familias que navegan el mundo de la discapacidad se encuentran en un constante estado de lucha, no solo contra las limitaciones físicas o cognitivas, sino también contra un sistema que no siempre proporciona el apoyo necesario de manera efectiva. Incluso que las limita en la libertad de decidir respecto del bien de sus hijos, como es el caso de la LOMLOE en España.

No todas las familias tienen la capacidad de hacerse más fuertes ante la adversidad. Algunas se ven abrumadas por la magnitud de los desafíos que deben afrontar, y les faltan recursos personales y económicos.

La historia de Steven es doblemente inspiradora, por la superación de la discapacidad, y porque destaca el valor de la lectura, siempre insospechado, fuente inagotable de renovación para todo el que la descubre, y enorme consuelo del corazón humano.

Este caso de superación, como la Gala, nos iluminan sobre el valor de desarrollar nuestros talentos, y buenas prácticas como la lectura. Soy una firme convencida de que la lectura es el mejor hábito, asequible para todo el mundo.

Este es el gran reto de nuestros días: a los que siempre hemos leído, seguir haciéndolo; a los que no leen, abrirles la puerta de ese universo de universos… Todos los esfuerzos que dediquemos a promover la lectura entre nuestros hijos, alumnos y amigos son de inestimable valor para su desarrollo. Destacarán los centros educativos que se lo tomen en serio.

Desarrollar capacidad lectora es el mejor andamiaje para afrontar la incertidumbre de los tiempos que vienen. La lectura no solo nos prepara para enfrentar desafíos futuros, sino que también enriquece nuestra experiencia humana, abre mentes, y es más crucial que nunca en una era digital dominada por la información instantánea y el entretenimiento fácil.

No se trata solo de leer por leer, sino de comprender y cuestionar el mundo que nos rodea, haciendo de cada página que se pasa no solo una victoria en la batalla contra la ignorancia, sino también un paso hacia una sociedad más consciente, reflexiva, informada, crítica y responsable.

Georgina Trías es exdiputada nacional, portavoz de Educación. Cofundadora y directora de Libera tu talento

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El felón equidista

Santiago González en su blog, 190424

El felón de la Moncloa eligió el término medio para exponer su virtud definitoria. Ni Pello Otxandiano, ni José Mª Aznar: “No fue una banda armada ni tampoco un movimiento de liberación nacional, como decía Aznar”. La misma comparanza jode, que decía el clásico.

Otxandiano no dijo ‘banda armada’, sino ‘grupo armado’. ‘Banda armada’ solía llamar a ETA Barrionuevo, que era un experto, y el sintagma era interpretado como sinónimo de organización terrorista, que lleva la carga delictiva en el calificativo, mientras ‘banda armada’ lo lleva en el sustantivo.

José Ramón Recalde decía que un Gobierno frente a una banda armada puede saltarse la ley por encima o por debajo de la mesa. Por encima, negociando políticamente con ella. Por debajo, mediante la guerra sucia. El PSOE lo hizo de las dos maneras. Y ahora viene el gobernante más indecente que ha puesto el socialismo y compara lo que no ha dicho Otxandiano con algo que no significa nada en boca de Aznar, un gobernante que hizo frente a ETA con todas las herramientas de la ley y solo dentro de la legalidad.

Claro que rompe la equidistancia al decir que él pacta con todos, menos con Vox. Ya dijimos el otro día que los socialistas, puestos a elegir entre la derecha y los terroristas, eligen a los terroristas sin dudarlo.

Hay que llamar a las cosas por su nombre, dijo el marido de BegoFundraiser, Begoña Pilla, incurriendo de lleno en la predicción de Pilar Ruiz Albisu: “Haréis y diréis más cosas que me helarán la sangre, llamando a las cosas por los nombres que no son”.

Por cierto, recordabas hace un momento que hoy se cumplen 29 años del atentado que ETA perpetró contra Aznar mediante coche-bomba y del que salió indemne gracias al blindaje. El presidente del Gobierno en 1995 era Felipe González, que no fue a visitar al jefe de la oposición en el hospital.

Ni siquiera llamó por teléfono. Pedro Sánchez ha ido un paso más allá, pero las preferencias estaban definidas. Y hablando de aniversarios, mañana se cumplen 61 años del fusilamiento de Julián Grimau, el último muerto de la guerra civil española.

Ayer tuve una experiencia nueva. Yo nunca había oído hablar largo y seguido a la vicepresidenta tercera y ministra de Transición Ecológica, Teresa Ribera, que compareció junto al presidente de Murcia a propósito del Mar Menor. Primero habló ella y por comparación, López Miras me pareció sexy y gracioso, no te digo más.

Antonio M. Beaumont: El caso fabricado por Moncloa contra Ayuso no aguanta en pie ni un minuto más. Es más, Pedro Sánchez puede salir escaldado. Esta vez ha ido más lejos en su obsesión y ha utilizado recursos del Estado contra un particular para atacar a una rival política.

Pablo Haro Urquizar, un habitual, colgaba dos videos impactantes de Nacho preescolar. En el se ríe de Ayuso por decir que Hacienda devolverá dinero a su novio confesando que no había conseguido entenderlo y mira que hemos mirado papeles; sería la primera vez en la historia en la que una inspección fiscal te sale a devolver.

Ayer debía haber mirado muchos más papeles, porque ya lo entendía todo y explicaba por qué Hacienda iba a devolver dinero al novio de Ayuso.

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La foto de Delcy que retrata a Sánchez

La foto de Delcy que retrata a Sánchez

Y va Marlaska y dice que Delcy no estuvo en Barajas porque habría sido detenida. Encima, recochineo

F.J. Losantos en El Mundo, 190424

YER corrió por Madrid la especie de que Koldo había desaparecido. Y algún fantasioso dedujo que Marlaska no tendría más remedio que dimitir, como Antonio Asunción cuando se le fugó de la cárcel Luis Roldán. Yo creo que si Marlaska no ha dimitido tras dar explicaciones, a petición propia, en las Cortes, por utilizar la Policía y la Guardia Civil, pagadas con nuestros impuestos, para proteger a la princesa del narco, Delcy Rodríguez, es porque este balarrasa cree que dejar el cargo es como subir al cadalso.

Pero las fotos que Fernando Lázaro ha obtenido para EL MUNDO, con Delcy, número tres en la lista antinarco del FBI y la DEA, que tenía prohibido pisar el espacio Schengen so pena de ser detenida, retratan, más que todas las explicaciones falsas del entonces ministro Ábalos, la responsabilidad de Marlaska y Sánchez en la acogida, custodia y amorosa recepción de esas maletas que, verosímilmente, contenían los 200 millones de dólares que Víctor de Aldama, el gran amigo de Begoña, se había comprometido a rescatar para el otro gran amigo Javier Hidalgo, del Gobierno genocida de Maduro, con el compromiso firmado de una jugosa comisión.

No sería la única. Es de suponer que los participantes en el rescate de esa fortuna, grande, sí, pero cinco veces menor que la que Sánchez extrajo después de nuestros bolsillos para rescatar Air Europa y Avoris, propiedad del financiador de bego.fundraiser o bego.trink, también se llevarían su parte.

Y es que negociar con el hampa de Caracas sería difícil, incluso mediando Zapatero, al que la reina del Cartel de los Soles llama «mi príncipe», pero nada al lado de que todo un país de la Unión Europea ponga sus funcionarios de uniforme, al servicio de una figura señera del narco global. Y eso, exactamente eso, es lo que, por orden de Marlaska, hicieron todos esos funcionarios, ascendidos luego o no, pero deshonrados para siempre, al escoltar la entrega del maletamen a los cholloamigos de Delcy en Barajas.

En las 11 versiones de Ábalos sobre el narcoapaño sólo hay una coincidencia verosímil: la decisión de mandarlo a él a agasajar a Delcy en suelo español la tomó el Gobierno, o sea, Sánchez, en vez de ir Marlaska a trincar a la delincuente, no a cuidar del bego.trink. Y va Marlaska y dice que Delcy no estuvo en Barajas porque habría sido detenida.

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Neurociencia y neuromitos
Sean Mackaoui [Suiza, 1969]

Neurociencia y neuromitos

El reciente anuncio de Elon Musk sobre la implantación de un chip en un cerebro humano trae a primera plana los retos, los mitos y los grandes debates de la neurotecnología

Rafael Bachiller en El Mundo, 190424

HACE TAN SOLO unas semanas que Elon Musk dirigía la atención de todos nosotros hacia la neurotecnología. Según un comunicado, su empresa Neuralink había implantado, por vez primera, un chip en un cerebro humano. Algún día, «simplemente con el pensamiento» una persona podría controlar su teléfono móvil o su ordenador gracias a este producto, ambiciosamente denominado Telepathy.

Con 100.000 millones de neuronas, cada una de ellas conectada a otras 7.000 y enviando decenas de señales por segundo, no cabe duda de que el cerebro humano es uno de los mayores prodigios de la naturaleza y que su potencial es inmenso. El desarrollo de la inteligencia artificial (IA), que está basado en este mismo concepto de neuronas trabajando en una red, nos permite ahora avanzar en el estudio del funcionamiento del cerebro.

Los programas científicos que persiguen este objetivo son sumamente ambiciosos: la Unión Europea ha dedicado 600 millones de euros al Proyecto Cerebro Humano, y tanto EEUU como China han emprendido otras iniciativas similares (Human Connectome y China Brain, respectivamente).

No es de extrañar que el cerebro haya sido objeto de muchos experimentos y que se hayan elaborado numerosos mitos sobre el mismo. Uno de los primeros esfuerzos por producir experiencias psicológicas fue la frenología, desarrollada en los primeros años del siglo XIX por el médico austríaco Franz Joseph Gall.

Según esta pseudociencia, los rasgos de la personalidad como el carácter o las tendencias criminales están determinados por la forma del cráneo. El cerebro se organizaba en 35 funciones psicológicas, cada una ubicada en una región bien definida.

Predecía la frenología que, cuanto más se usa una función del cerebro, más crecerá la región craneal correspondiente. Estas ideas tuvieron mucho éxito en Gran Bretaña y EEUU, donde se utilizaron para justificar la supremacía blanca y la esclavitud. Pero fueron criticadas en Francia, donde el mismísimo Napoleón Bonaparte declaró que la frenología era algo así como una fábula para seducir a la gente de la calle, pero que no podría aguantar el escrutinio de la medicina.

Quizás esto contribuyó al rechazo en la Academia de Ciencias de Francia y a que estas creencias no se propagasen en la mayor parte de Europa.

Aunque la frenología esté hoy denostada u olvidada, actualmente persisten muchos mitos sobre el cerebro. Por ejemplo, está muy extendida la leyenda de que tan solo usamos el 10% de nuestra capacidad cerebral, una idea que no se sabe bien cómo se originó y que no tiene ningún fundamento científico.

De similar naturaleza es el mito de que todo lo que podemos aprender lo hacemos en los tres primeros años de vida. Otros mitos se alimentan con intereses comerciales: así, el de que la capacidad de aprendizaje escolar, o de cualquier otro tipo, puede mejorarse con algunos ejercicios simples, es aprovechada por algunas empresas que prometen soluciones cuasi milagrosas para mejorar el rendimiento intelectual.

También circulan numerosas distorsiones o interpretaciones precipitadas de los resultados experimentales de la neurociencia. Uno de los ejemplos más célebres es el del efecto Mozart. Este mito tiene su origen en un experimento llevado a cabo en la Universidad de Wisconsin en 1993.

Los investigadores trabajaron con 36 adultos divididos en tres grupos: el primero escuchó la sonata para dos pianos K. 448; el segundo, una música relajante; y el tercero permaneció en silencio. Tras 15 minutos, todos realizaron un test para medir su coeficiente intelectual (la prueba IQ de Stanford-Binet) y los resultados arrojaron un aumento de ocho a nueve puntos en el primer grupo.

Ya vemos que el experimento era realmente pobre y, de hecho, ningún otro grupo de científicos fue capaz de replicar estos resultados. Se concluyó que la música escuchada de manera pasiva no produce ningún aumento de la inteligencia, y el efecto Mozart quedó descartado en el mundo de la ciencia.

Pero, en la sociedad general, el primer resultado de este experimento ya había calado. En 1996, el músico Don Campbell registró la marca Mozart Effect e inició un gran negocio que incluía conferencias, cursos y la publicación de una serie de libros y discos convertidos rápidamente en bestseller.

En 1998, el gobernador de Georgia dedicó más de 100.000 dólares a distribuir música clásica a las madres recientes para que la hiciesen escuchar a sus bebés, y el estado de Florida aprobó una ley para poner música clásica en las guarderías. En Japón, se comercializaron plátanos cultivados con la ayuda de la música de Mozart, y aún en el año 2007, según informó puntualmente este diario el 13 de mayo de ese año, en Villanueva del Pardillo una granja comercializaba leche ordeñada a unas vacas que escuchaban a Mozart.

En paralelo con la difusión de estos neuromitos, la neurociencia ha seguido adelante durante las últimas décadas, cosechando éxitos indiscutibles. Los prototipos de interfaces cerebro-ordenador (BCI, por sus siglas en inglés) son capaces de registrar y decodificar la actividad cerebral, y pueden traducirla para accionar el cursor de un ordenador, una prótesis o un exoesqueleto motorizado.

Estos dispositivos pueden ser invasivos o no invasivos, y la IA está siendo de gran ayuda para desarrollarlos con el objetivo de asistir a un paciente para comunicarse o para moverse con precisión. Los ensayos llevados a cabo con tetrapléjicos durante los últimos 20 años son absolutamente fascinantes, y algunos expertos opinan que estamos en un punto de inflexión en la tecnología de la lectura de la mente.

El reciente anuncio de Elon Musk ha venido ahora a situar todos estos avances en la primera plana de la actualidad. El dispositivo BCI de Neuralink es un chip del tamaño de una moneda que se inserta en el cerebro mediante una operación quirúrgica. Como otros BCI, este chip registra la actividad eléctrica cerebral y la transmite a un teléfono o a un ordenador que decodifica las señales eléctricas y las traduce en una acción.

Según Musk, lo peculiar del implante de Neuralink es que es capaz de registrar la actividad de neuronas individuales y de monitorizar miles de ubicaciones cerebrales.

Pero muchos expertos se muestran escépticos con estos resultados y critican la manera poco rigurosa de hacerlos públicos. Los ensayos en humanos se autorizaron a la empresa Neuralink en mayo de 2023 y, como se ha dicho, los primeros resultados se han hecho públicos muy poco tiempo después: hace tan solo unas semanas y por la red social X (antes Twitter).

No existen publicaciones científicas contrastadas, tan solo un folleto en la página web de la empresa. La falta de transparencia de Neuralink arroja muchas dudas sobre el auténtico valor de estos ensayos clínicos. Uno de los pilares esenciales del método científico es la replicabilidad, es decir, la capacidad de una prueba o experimento para que pueda ser reproducido por otros miembros de la comunidad científica. Esta replicabilidad es imposible si no se facilita toda la información necesaria para poder verificar la validez de los resultados obtenidos.

A MÍ no me cabe duda de que el capital privado que se encuentra detrás de Neuralink esté interesado principalmente en hacer avanzar la tecnología BCI, pero no podemos ignorar que, como cualquier empresa privada, Neuralink también se esforzará por obtener las mayores ganancias posibles.

Y este interés por preservar y maximizar el retorno económico, que seguramente está detrás de los comunicados de prensa sensacionalistas y de la falta de transparencia, puede ser difícil de conciliar con el interés de los pacientes.

Dice Musk que, por ahora, los ensayos se realizan en pacientes paralíticos, pero que su objetivo es trabajar también con todo tipo de personas (con o sin discapacidades) para hacer que la telepatía sea una realidad y que el ser humano pueda seguir la vertiginosa carrera marcada por la IA.

Pero, en mi opinión, las cuestiones éticas que plantean los dispositivos BCI recomiendan que en estas investigaciones se proceda con mucha prudencia. A nadie se le escapa el potencial que tiene un dispositivo así para acceder a la más privada información personal e incluso para robar la identidad.

Y es que un BCI puede ser una herramienta maravillosa para ayudar a pacientes con graves discapacidades, pero también podría ser utilizado de forma indeseable para manipular la autonomía de las personas o someterlas a chantajes. Además, en el caso de un implante quirúrgico, como el de Neuralink, hay que tener en cuenta los riesgos asociados a la intervención y a sus posibles efectos adversos, pues no está claro cómo se reemplazarían los componentes electrónicos, si esto fuese necesario, tras la implantación.

Como vemos, son muchos los riesgos involucrados en la neurotecnología, por ello es urgente que se dicten directrices éticas que conduzcan a una legislación clara y precisa sobre su desarrollo y su uso. Solo así se garantizará que los beneficios de los BCI sean aprovechados por los pacientes y, llegado el caso, por todas las personas interesadas en utilizarlos, sin que se comprometa su seguridad.

Rafael Bachiller es astrónomo, director del Observatorio Astronómico Nacional (IGN) y autor de El universo improbable

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Vídeos

Alvise Pérez: Así de podrido está el Estado español. 070424

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Música de Diana.


«Nancy« [2021], Tema compuesto e interpretado Por Arthur H, en su álbum Mort prématurée d’un chanteur populaire dans la force de l’âge

Vía Diana Lobos, 160324.

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Humor
El Roto
El Roto [A. Rábago, España 1947]

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Hay amores que matan

 

@lareconquista_esp

⚖️ *UN JURADO «POPULAR»* 🟣🔻🔴 *HA DECLARADO CULPABLE AL LIBRERO OCTOGENARIO QUE DISPARÓ AL ASALTANTE QUE ENTRÓ EN SU CASA.* Pepe Lomas de 81 años disparó contra *Nelson David Ramirez, un hondureño de 35 años con un amplio historial delictivo, **45 detenciones, 36 antecedentes en la Policía Nacional y 9 en la Guardia Civil.* Como consecuencia de los dos disparos que efectuó Pepe, el delincuente falleció en el acto. «`La acusación particular, que reclamaba 25 años por asesinato, ha modificado su petición a siete años y medio de cárcel y ha mantenido la indemnización solicitada para los familiares de Nelson David: 236.000 euros. La defensa, que en principio pedía la absolución, ha solicitado que se aplique la pena más baja correspondiente al delito de homicidio doloso y teniendo en cuenta el atenuante de confesión, y ha anunciado que presentará recurso.«` *¿Estas de acuerdo con esta sentencia*❓ *RENDIRSE NO ES OPCIÓN*  ⚔️ *Telegram*🇪🇸 https://t.me/+TkFbAAGO03Zc3Aab *WhatsApp* 🇪🇸 https://whatsapp.com/cha

♬ sonido original – La Reconquista

 

 

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El Gobierno bajará del 21% al 4% el IVA de la prensa y libros ...

Revista de de opinión en prensa

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La sombra de la amenaza nuclearUn mural representa al presidente Joe Biden como un superhéroe que defiende a Israel, en una calle de Tel Aviv. LEO CORREA / AP

Felipe Sahagún en El Mundo, 150424

El ataque iraní es un peldaño más en la escalada de tensión regional que se vive en Oriente Próximo desde el pasado 7 de octubre. Muy peligroso, pero se trató de una acción diseñada para ser neutralizada sin apenas daños. El paso siguiente dependerá de la respuesta israelí y estadounidense.

Israel, gracias a la ayuda de Washington, ha podido declarar un éxito su bloqueo del ataque sin precedentes iraní, y Teherán, con su telegrafiada demostración de fuerza, cumplió la amenaza de sus dirigentes de vengarse de los ataques de Tel Aviv de las últimas semanas, sobre todo los del 25 de diciembre y 1 de abril, en los que murieron tres de los principales dirigentes de Al Quds, el brazo armado exterior de los Guardianes de la Revolución Islámica.

A diferencia de la represalia de enero de 2020 contra dos bases estadounidenses en Irak tras el asesinato del entonces jefe de Al Quds, Qasem Soleimani, por aviones no tripulados estadounidenses cerca de Bagdad, el régimen iraní ahora se sentía obligado a atacar directamente a Israel, responsable de los últimos ataques a sus militares y a su embajada en Damasco, para no trasmitir debilidad ante aliados y adversarios.

Hacerlo sin provocar, como en 2020, ninguna muerte y sólo heridas graves en una persona, a pesar de tener medios suficientes para una respuesta mucho más destructiva, indica que, aunque cada vez más frágil, todavía funciona una disuasión mínima, producto del miedo, entre los principales contendientes.

Observadores veteranos del conflicto, como el enviado especial de EL MUNDO Javier Espinosa, no están tan seguros. «La parte racional difícil usar esa palabra con una teocracia como Irán ha intentado salvar la cara con un ataque telegrafiado para no expandir la guerra», señalaba en un tuit, y añadía: «Ahora estamos en manos del maquiavélico Netanyahu, capaz de sacrificar hasta el último israelí para seguir en el poder».

La pregunta más difícil es si esta contención, cada día más débil, desaparecería por completo o se reforzaría si Irán efectúa su primera prueba nuclear y demuestra que está en condiciones de cargar algunos misiles con ojivas atómicas.

En un discurso en Lancaster House el 15 de enero, el ministro británico de Defensa, Grant Shapps, declaraba que Irán ya ha conseguido uranio enriquecido al 83,7%. El umbral para el arma nuclear está en el 90%. En sus últimos análisis, David Albright, físico y fundador del Instituto para la Ciencia y la Seguridad Internacional, cree que Irán lo puede conseguir en pocas semanas o meses.

Israel y Estados Unidos han librado una guerra con Irán en la sombra por tierra, mar, aire y el ciberespacio prácticamente desde la caída del sha en 1979. En esa contienda, más o menos encubierta, Israel ha destruido instalaciones militares y nucleares iraníes dentro y fuera de Irán, y ha matado a docenas de científicos y oficiales iraníes, pero nunca se ha producido un enfrentamiento militar directo.

El miedo de Teherán a represalias masivas de adversarios mucho más fuertes y el efecto disuasorio del ejército iraní con casi 600.000 soldados en activo y unos 200.000 en la reserva entre sus fuerzas armadas y los Guardianes de la Revolución Islámica según el Instituto Internacional de Estudios Estratégicos (IIEE) citados por el New York Times, cada cuerpo con sus fuerzas de tierra, mar y aire separadas han logrado evitar una guerra generalizada.

Hasta ahora, según el citado periódico, Israel había sido atacado por Hamas y Hizbulá con cohetes Grad (de 25 a 50 kilómetros de alcance y bastante imprecisos), con los M-302 sirios, que pueden llegar a los 160 kilómetros, y con los Fajr-5 o similares iraníes en poder de Hamas, que pueden llegar a 80 kilómetros.

En su ataque del sábado con 185 drones, 36 misiles crucero y 110 balísticos tierra-tierra, según militares israelíes, Fabian Hinz, del IIEE, cree que Irán utilizó el Paveh 351, un misil crucero desarrollado por los Guardianes de la Revolución, con un alcance de casi 2.000 kilómetros. Cada uno de estos misiles puede llevar 1.000 kilos de explosivos. Irán ha proporcionado versiones distintas de estos misiles a los hutíes en Yemen y a las Fuerzas de Movilización Popular de Irak, dos de los principales miembros, con Hizbulá y Hamas, de su eje de resistencia regional.

Tras el ataque del sábado, el presidente estadounidense, Joe Biden, habló durante 25 minutos con el primer ministro israelí, Benjamin Netanyahu y, según altos funcionarios estadounidenses, le pidió moderación para evitar que la escalada militar que sufre la región desde el ataque de Hamas a Israel se le vaya de las manos.

La cuenta de Biden en X (antigua Twitter) publicó un mensaje de madrugada con tres puntos principales: que el ataque iraní procedía de bases en Yemen, Siria e Irán; que gracias al despliegue estadounidense de aviones y destructores con misiles balísticos en la zona durante la semana pasada, «hemos ayudado a Israel a derribar casi todos los drones y misiles iraníes»; y que Estados Unidos coordinaría una respuesta diplomática con sus colegas del G-7.

Por otra parte, el ataque iraní desvía la atención internacional de los crímenes israelíes en Gaza y recupera el apoyo público de Biden, que se estaba distanciando por la pérdida del voto joven y árabe en estados decisivos en las presidenciales del 5 de noviembre, como Míchigan.

Aunque ninguno de los misiles y drones lanzados por Irán se dirigió contra fuerzas o instalaciones estadounidenses, EEUU se mantiene alerta ante cualquier amenaza y Biden ha dejado claro que no dudará en adoptar «todas las medidas necesarias para proteger a los nuestros».

Eso sí, Biden le habría dicho a Netanyahu que EEUU no apoya una represalia israelí contra Irán. Como advirtió nuestro corresponsal en Washington, Pablo Pardo, se repite una situación similar a la de 1991, cuando Irak lanzó 42 misiles contra Israel, muchos de los cuales fueron derribados por baterías Patriot manejadas por soldados de EEUU.

La Administración Bush (padre) evitó entonces que Israel respondiera militarmente contra el régimen de Sadam Husein, lo que hubiera roto la gran coalición internacional tejida con tanto éxito por el entonces secretario de Estado James Baker desde la entrada de los tanques iraquíes en Kuwait el 31 de julio de 1990 hasta el inicio de la fase aérea de la guerra, el 17 de enero de 1991.

El problema es que Netanyahu no es Isaac Shamir ni Biden tiene la influencia internacional que tenía George H. W. Bush tras la caída del Muro de Berlín.

Si cede a las presiones de Biden, Netanyahu, el peor primer ministro en la historia de Israel, seguramente perdería el apoyo de los ministros más extremistas de su coalición y tendría que convocar elecciones anticipadas.

Con su popularidad por los suelos, todas las encuestas anticipan su derrota. Perdería la inmunidad, volvería al banquillo de los acusados por corrupción y podría acabar en la cárcel. A corto plazo, la amenaza de una guerra refuerza tanto a Netanyahu como al régimen de los ayatolás.

Como último apunte, cabe señalar que el ataque iraní y el cierre de filas de las principales potencias occidentales con Israel frente a Irán deja en una posición mucho más débil al presidente del Gobierno español, Pedro Sánchez, en su intento de movilizar apoyo al reconocimiento diplomático de un Estado palestino.

La cuestión es cómo evolucionará el choque Israel-Irán si Teherán efectúa su primera prueba y demuestra que está en condiciones de cargar misiles con ojivas atómicas

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Los sistemas de la Cúpula de Hierro derriban drones iraníes.
Los sistemas de la Cúpula de Hierro derriban drones iraníes.AMIR COHENREUTERS

Un bombardeo anunciado y teatral que deja más información que daños

Ambos pueden sentirse satisfechos con un ataque muy medido: Israel presume de haber derribado el 99% de drones y misiles, pero Teherán logró abrir una brecha con siete impactos

Alberto Rojas en El Mundo, 150424

En el plano militar, la operación iraní de ayer fue lo suficientemente contundente en número de misiles y drones como para que los ultras del régimen de los ayatolás quedaran satisfechos, pero lo suficientemente anunciada y teatralizada para que Israel la frenara con su Cúpula de Hierro sin que causara daños considerables. Por eso ayer la sensación fue de alivio tanto en las calles de Teherán como en las de Tel Aviv. Cada uno puede cantar victoria a su manera en esta competición de salvas en la que se ha convertido esta disputa.

El ataque siguió el manual que Rusia ha perfeccionado en Ucrania durante año y medio a la hora de atacar objetivos bien defendidos a larga distancia, ya sean militares o civiles, cosa que Moscú hace cada semana, a veces durante varios días seguidos. Con esa experiencia, Irán aplicó los mismos principios: lanzar un ataque con un enjambre de drones para saturar las defensas.

El Instituto para el Estudio de la Guerra (ISW, por sus siglas en inglés) escribe: «El ataque iraní con drones y misiles contra Israel muestra que Irán está aprendiendo de los rusos y los hutíes para desarrollar paquetes de ataques cada vez más peligrosos y eficaces contra Israel y EEUU».

Eso crea dilemas en las diferentes capas antiaéreas del país atacado y hace que la munición se consuma rápido, lo que provoca que tengas que recargar, con el consiguiente tiempo perdido en volver a preparar las lanzaderas de misiles. En coordinación con los drones, lentos y previsibles, llegan los misiles de crucero, cuya trayectoria es paralela al suelo, y los misiles balísticos, que ganan altura en su lanzamiento, a veces para salir incluso de la atmósfera terrestre, para precipitarse después hacia su objetivo a gran velocidad.

Según Israel, ninguno de los 170 drones Shahed 136 consiguió impactar en un blanco, aunque su verdadero objetivo fuera distraer a las fuerzas israelíes. Con ese número de aviones no tripulados, el ataque de ayer fue el mayor ataque con drones de la historia. Rusia suele usar de 30 a 40 Shaheds en cada bombardeo, nunca más de 100.

¿Por qué se usa esta coreografía de proyectiles? Los drones crean un corredor por el que deben entrar los misiles balísticos. Irán lanzó 110 de estos artefactos y unos 36 de crucero. Sólo siete impactaron en tierra, aunque el único lugar en el que parece que causaron daños menores fue en la base aérea de Nevatim.

Israel contó ayer con todas las capas de su Cúpula de Hierro funcionando a la vez con sus sistemas Arrow 3, Arrow 2, Patriot y David Sling. Además, contó con los más modernos cazabombarderos israelíes, británicos y estadounidenses ayudando en la intercepción de misiles y drones (derribaron hasta 73 Shaheds en vuelo), con los que Israel consiguió detener el 99% del total. Un gran éxito. Quedará para la historia la imagen de uno de los misiles balísticos iraníes interceptado por un Arrow 3 más allá de la atmósfera, dejando una explosión con forma esférica.

¿Se podría haberse bastado por sí sola la Cúpula de Hierro sin la ayuda de los aviones de sus aliados para detener el ataque? Nunca lo sabremos, aunque sí sabemos que Irán puede usar mucho más armamento una misma noche del que utilizó ayer.

La prensa israelí habla de victoria militar, lo que puede minimizar la sed de venganza del Gobierno de Netanyahu. Según el think tank INSS, especializado en asuntos de Defensa en Israel, «todo funcionó perfectamente: inteligencia preliminar por parte de la Dirección de Inteligencia Militar, un sistema de detección eficaz y el excelente sistema de interceptación de la Fuerza Aérea de Israel», pero matiza:

«Estratégicamente, la situación es más compleja: Israel y EEUU no lograron disuadir a Irán de atacar. Irán logró dañar a Israel sin obligar a EEUU a atacar en respuesta con la cooperación de Israel. Israel actuó por primera vez como parte de una coalición. Esto es eficaz e importante, pero limita su libertad de respuesta».

Militarmente, Israel no actuó solo. El ataque de Irán supone una jugada redonda para Netanyahu: nadie habla de Gaza y recupera, aunque con condiciones, el apoyo de Washington. y Londres.

Fabian Hoffman, analista de Defensa del Proyecto Nuclear Oslo, cree que «el ataque con misiles de Irán vuelve a poner de manifiesto que las guerras modernas son guerras de misiles. Una defensa antimisiles eficaz y capacidades creíbles de contraataque son cruciales para disuadir a los adversarios».

¿Cuál es el punto de vista de Irán? Pues que el objetivo también se cumplió. Teherán tomó buena nota del comportamiento de las defensas antiaéreas de sus enemigos lanzando una mayoría de salvas de drones y misiles hacia el sur de Israel destinados a caer en el desierto, lo que minimiza el riesgo de una matanza por error en alguna gran ciudad que pudiera provocar una escalada.

Aún así, a pesar de la tupida red de tres capas de la Cúpula de Hierro y de todos los cazas aliados que sobrevolaron Jordania para derribar proyectiles en vuelo, Irán consiguió abrir una brecha en el cielo israelí para que siete misiles balísticos alcanzaran sus objetivos. No es un número menor si esos misiles hubieran estado destinados a destruir blancos de gran importancia. Ahora Irán ya sabe cuál puede ser la combinación correcta para llevar a cabo otros ataques que resulten más exitosos.

«El ataque de Irán fue mayor de lo esperado pero parecía calibrado para evitar una represalia israelí. Teherán dice que fue una respuesta proporcionada a los ataques contra el recinto de su embajada en Damasco», opina Raz Zimmt, analista del Centro de Estudios Nacionales para Estudios Iraníes de la universidad de Tel Aviv.

Irán no usó ningún arma nueva de su arsenal, sino todas las que Israel ya conoce. En cambio, Israel tuvo que poner en marcha todas las capacidades de su Cúpula de Hierro. Y eso es información muy valiosa para Teherán.

En el plano militar, la operación iraní de ayer fue lo suficientemente contundente en número de misiles y drones como para que los ultras del régimen de los ayatolás quedaran satisfechos, pero lo suficientemente anunciada y teatralizada para que Israel la frenara con su Cúpula de Hierro sin que causara daños considerables. Por eso ayer la sensación fue de alivio tanto en las calles de Teherán como en las de Tel Aviv. Cada uno puede cantar victoria a su manera en esta competición de salvas en la que se ha convertido esta disputa.

El ataque siguió el manual que Rusia ha perfeccionado en Ucrania durante año y medio a la hora de atacar objetivos bien defendidos a larga distancia, ya sean militares o civiles, cosa que Moscú hace cada semana, a veces durante varios días seguidos. Con esa experiencia, Irán aplicó los mismos principios: lanzar un ataque con un enjambre de drones para saturar las defensas.

El Instituto para el Estudio de la Guerra (ISW, por sus siglas en inglés) escribe: «El ataque iraní con drones y misiles contra Israel muestra que Irán está aprendiendo de los rusos y los hutíes para desarrollar paquetes de ataques cada vez más peligrosos y eficaces contra Israel y EEUU».

Eso crea dilemas en las diferentes capas antiaéreas del país atacado y hace que la munición se consuma rápido, lo que provoca que tengas que recargar, con el consiguiente tiempo perdido en volver a preparar las lanzaderas de misiles. En coordinación con los drones, lentos y previsibles, llegan los misiles de crucero, cuya trayectoria es paralela al suelo, y los misiles balísticos, que ganan altura en su lanzamiento, a veces para salir incluso de la atmósfera terrestre, para precipitarse después hacia su objetivo a gran velocidad.

Según Israel, ninguno de los 170 drones Shahed 136 consiguió impactar en un blanco, aunque su verdadero objetivo fuera distraer a las fuerzas israelíes. Con ese número de aviones no tripulados, el ataque de ayer fue el mayor ataque con drones de la historia. Rusia suele usar de 30 a 40 Shaheds en cada bombardeo, nunca más de 100.

¿Por qué se usa esta coreografía de proyectiles? Los drones crean un corredor por el que deben entrar los misiles balísticos. Irán lanzó 110 de estos artefactos y unos 36 de crucero. Sólo siete impactaron en tierra, aunque el único lugar en el que parece que causaron daños menores fue en la base aérea de Nevatim.

Israel contó ayer con todas las capas de su Cúpula de Hierro funcionando a la vez con sus sistemas Arrow 3, Arrow 2, Patriot y David Sling. Además, contó con los más modernos cazabombarderos israelíes, británicos y estadounidenses ayudando en la intercepción de misiles y drones (derribaron hasta 73 Shaheds en vuelo), con los que Israel consiguió detener el 99% del total. Un gran éxito. Quedará para la historia la imagen de uno de los misiles balísticos iraníes interceptado por un Arrow 3 más allá de la atmósfera, dejando una explosión con forma esférica.

¿Se podría haberse bastado por sí sola la Cúpula de Hierro sin la ayuda de los aviones de sus aliados para detener el ataque? Nunca lo sabremos, aunque sí sabemos que Irán puede usar mucho más armamento una misma noche del que utilizó ayer.

La prensa israelí habla de victoria militar, lo que puede minimizar la sed de venganza del Gobierno de Netanyahu. Según el think tank INSS, especializado en asuntos de Defensa en Israel, «todo funcionó perfectamente: inteligencia preliminar por parte de la Dirección de Inteligencia Militar, un sistema de detección eficaz y el excelente sistema de interceptación de la Fuerza Aérea de Israel», pero matiza:

«Estratégicamente, la situación es más compleja: Israel y EEUU no lograron disuadir a Irán de atacar. Irán logró dañar a Israel sin obligar a EEUU a atacar en respuesta con la cooperación de Israel. Israel actuó por primera vez como parte de una coalición. Esto es eficaz e importante, pero limita su libertad de respuesta».

Militarmente, Israel no actuó solo. El ataque de Irán supone una jugada redonda para Netanyahu: nadie habla de Gaza y recupera, aunque con condiciones, el apoyo de Washington. y Londres.

Fabian Hoffman, analista de Defensa del Proyecto Nuclear Oslo, cree que «el ataque con misiles de Irán vuelve a poner de manifiesto que las guerras modernas son guerras de misiles. Una defensa antimisiles eficaz y capacidades creíbles de contraataque son cruciales para disuadir a los adversarios».

¿Cuál es el punto de vista de Irán? Pues que el objetivo también se cumplió. Teherán tomó buena nota del comportamiento de las defensas antiaéreas de sus enemigos lanzando una mayoría de salvas de drones y misiles hacia el sur de Israel destinados a caer en el desierto, lo que minimiza el riesgo de una matanza por error en alguna gran ciudad que pudiera provocar una escalada.

Aún así, a pesar de la tupida red de tres capas de la Cúpula de Hierro y de todos los cazas aliados que sobrevolaron Jordania para derribar proyectiles en vuelo, Irán consiguió abrir una brecha en el cielo israelí para que siete misiles balísticos alcanzaran sus objetivos. No es un número menor si esos misiles hubieran estado destinados a destruir blancos de gran importancia. Ahora Irán ya sabe cuál puede ser la combinación correcta para llevar a cabo otros ataques que resulten más exitosos.

«El ataque de Irán fue mayor de lo esperado pero parecía calibrado para evitar una represalia israelí. Teherán dice que fue una respuesta proporcionada a los ataques contra el recinto de su embajada en Damasco», opina Raz Zimmt, analista del Centro de Estudios Nacionales para Estudios Iraníes de la universidad de Tel Aviv.

Irán no usó ningún arma nueva de su arsenal, sino todas las que Israel ya conoce. En cambio, Israel tuvo que poner en marcha todas las capacidades de su Cúpula de Hierro. Y eso es información muy valiosa para Teherán.

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A small, black disk surrounded by a bright, white halo suspended in a mostly dark sky over the still waters of a lake in which dim, golden light from the horizon is reflecting. There are dark hills and mountains beyond the lake.Si te perdiste el eclipse solar total del lunes, que maravilló a las personas en lugares como Burlington, Vermont, tendrás la oportunidad de ver otro a partir de 2026, 

Irán, Israel y un mundo expectante

Irán lanzó cientos de misiles y drones en un amplio ataque contra Israel el fin de semana.

Casi todos los proyectiles fueron derribados por el ejército israelí con la cooperación del Reino Unido, Estados Unidos y Jordania; sin embargo, una niña de 7 años llamada Amina al-Hasoni resultó gravemente herida.

Hay que recordar que las hostilidades entre ambos países se agudizaron luego de un bombardeo israelí a la Embajada de Irán en Damasco, la capital siria, el 1 de abril en el que murieron siete altos mandos militares iraníes.

Al escribir este boletín, las autoridades israelíes debatían sobre cómo responder, en parte porque distintos actores internacionales —entre ellos EE. UU., el secretario general de la ONU y la Unión Europea— pidieron mesura.

El lunes, en comentarios televisados, el jefe del Estado Mayor de las Fuerzas de Defensa de Israel dijo a los soldados: “Estamos analizando nuestros pasos. Se responderá al lanzamiento de tantos misiles, misiles de crucero y drones hacia territorio israelí”.

Existe temor sobre una escalada regional en una zona que ya sufre los embates de la guerra en Gaza. En el enclave, el ejército de Israel se enfrenta a Hamás, un grupo que recibe financiamiento y armas iraníes. Durante meses, la población civil palestina ha experimentado niveles extremos de violencia y hambre..

También existe inquietud en torno a las capacidades militares de Irán. Aunque, en 2015, el país accedió a deshacerse de la mayor parte de su armamento nuclear, en ese entonces China y Rusia apoyaban la iniciativa de desarme liderada por EE. UU.

Sin embargo, Pekín y Moscú ahora parecen más alineados con Teherán y su “eje de la resistencia” contra un liderazgo mundial de Washington.

Israel había atacado a funcionarios iraníes sin sufrir represalias directas por parte de Irán, sin embargo, dicha suposición fue revertida por los ataques del sábado.

“Creo que calculamos mal”, dijo Sima Shine, exjefa de investigación del Mosad, la agencia de inteligencia exterior de Israel.“La experiencia acumulada de Israel es que Irán no tiene buenos medios para tomar represalias”, añadió Shine.

Desde Jerusalén y Tel Aviv, los reporteros del Times Liam Stack y Sheera Frenkel reportaron un lunes de calma y cierto fastidio de la población con sus dirigentes.

“Estamos hartos y cansados de su gobierno”, dijo una transeúnte comentando sobre el primer ministro de Israel, Benjamín Netanyahu. “Es hora de que Bibi deje de mandar a nuestros maridos e hijos a pelear sus guerras”.

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La UE y Ucrania si gana Trump
Raúl Arias
 [España, 1969]

La UE y Ucrania si gana Trump

Gustavo Palomares Lerma en El Mundo, 170424

La Unión Europea debe prepararse para una victoria de Donald Trump. Con la guerra abierta en Ucrania -probablemente en el momento más crítico para la posición defensiva de este país y ante el chute de confianza que a Putin le ha brindado su reelección-, el riesgo para la seguridad y para el mantenimiento del apoyo a Kiev es alto si al mismo tiempo Europa debe afrontar una crisis dentro de la OTAN y con una eventual Administración republicana.

Una crisis como la que ya se produjo con Trump a lo largo de su mandato, especialmente durante sus visitas a Europa en 2017 y 2018. Esa crisis fue la más profunda en el seno del pacto transatlántico y la de mayor distancia con Washington desde 2003.

Basta un repaso a los principales actos públicos del candidato Trump en las primarias y a su propuestas para comprobar que, después de muchas tensiones internas, el Partido Republicano se ha plegado a los presupuestos trumpistas y a los enfoques más simplificadores del populismo alternativo, representado por movimientos antisistema como QAnon, Alt-Right y Pizzagate, junto con la puesta al día de muchos de los principios clásicos del Ku Klux Klan.

Todos estos grupos ultras y aislacionistas se oponen a la implicación estadounidense en un conflicto europeo, con un discurso que ve en Putin al gran líder nacionalista de una Rusia a la que consideran como una magnífica nación en Europa -la única capaz, en medio siglo, de sostenerle la mirada al Tío Sam-, enfrentada a la otra Europa: la que históricamente vive a costa de Estados Unidos, que paga su seguridad y mantiene a gran parte de sus organizaciones.

En el contexto de polarización que vive la sociedad estadounidense, el apoyo a Ucrania es uno de los puntos que en mayor medida separan a los muy previsibles candidatos Trump y Joe Biden. La guerra resume el choque perfecto entre la idea del America First Again del republicano frente al America is Back con el que el demócrata defiende la posición de EEUU en el actual desorden global.

Ese choque se ve, además, envuelto por un ambiente enrarecido que encuentra en la desigualdad y el desencanto un buen caldo de cultivo para el éxito de las posiciones más anti-establishment y provocadoras frente al poder político en Washington. La atmósfera es, por tanto, muy propicia para la victoria de Trump y, sin duda, el mejor escenario que podría esperar Putin para llegar a una potencial negociación de paz desde la mejor posición militar, política y geoestratégica.

De hecho, Trump ya ha señalado que no dará «ni un centavo» a la guerra entre Ucrania y Rusia: como «los europeos no pueden financiar esta guerra por sí solos», entonces «la guerra terminará».

Donald Trump no sólo piensa presionar para que Ucrania negocie el fin de la guerra con Rusia, sino que está considerando reducir los compromisos estadounidenses con algunos miembros de la OTAN. Entre las medidas para su segundo mandato, se maneja la posibilidad de una Alianza estructurada en dos niveles.

El artículo 5, que contempla la respuesta militar colectiva ante el ataque a uno de sus miembros, se aplicaría sólo a los Estados que alcancen los objetivos previstos de gasto en defensa; y se impondrían nuevos aranceles a los países que se encuentren rezagados en el incremento de sus presupuestos militares, con la excepción de Finlandia y Suecia, recién incorporados a la OTAN.

Unas iniciativas que, de llevarse a cabo, alterarían la política estadounidense de las últimas décadas, fracturando una alianza de defensa que ha dado forma a la seguridad europea desde la Guerra Fría.

Con todo, la guerra en Ucrania ha conseguido lo que no había sido posible desde que el Tratado de Maastricht instauró la Política Exterior y de Seguridad Común, como primer paso hacia una Europa de la Defensa: la unidad de los dos modelos históricamente irreconciliables en el seno de la Unión respecto a la ejecución de las acciones comunes en esta materia.

En los últimos decenios, no ha habido un momento de crisis en el sistema internacional en el que los europeos no hayamos perdido la oportunidad de hacer el ridículo mostrando al mundo nuestra desunión. Ahora, por primera vez en más de 30 años, este conflicto ha propiciado la unidad -arrastrando los pies, pero unidad, a fin de cuentas- de los Estados de la Unión Europea frente a la amenaza real de Vladimir Putin, e, incluso, lo que era impensable unos pocos años atrás: el liderazgo de Alemania en el apoyo militar y su voluntad de ser también motor de la Europa de la Defensa.

Algunos socios europeos están intentando adelantarse al vacío que puede dejar Estados Unidos. Renovando el sueño napoleónico, Emmanuel Macron ha llegado a proponer el envío de tropas a Ucrania, ante el desconcierto de la mayor parte de los aliados transatlánticos. Sin embargo, pocos tienen algo asimilable a la capacidad que Estados Unidos puede ofrecer. Un análisis reciente ha desvelado que la producción mensual colectiva de artillería de Europa ronda los 50.000 proyectiles, que no van en su totalidad a Ucrania. Los funcionarios ucranianos, sin embargo, han advertido que necesitan 200.000 proyectiles al mes.

Por todo ello, parece imprescindible que los socios europeos, en sus respectivos ámbitos nacionales, en el pilar europeo de la Alianza y, sobre todo, de forma coordinada dentro de la Unión, sean capaces de dar un paso adelante en la institucionalización de esta unidad hasta hacerla estructural. Es necesario aprovechar el artículo 44, referido a la «asociación cooperativa» (cooperación reforzada), para consolidar lo logrado hasta ahora; e incrementar algunos de los mecanismos en los que se está trabajando, como los relacionados con la capacidad de despliegue rápido, la coordinación en la industria de defensa o la dotación de nuevas y más amplias competencias a la Agencia Europea de Defensa.

La puesta en marcha de un plan de paz en dos meses desde su toma de posesión, como Trump ha prometido, podría incluso provocar más derramamiento de sangre. El ex presidente puede creer genuinamente que sus llamamientos a la negociación y sus advertencias sobre el recorte de la ayuda a Ucrania conducirán al fin del conflicto. Pero todo parece indicar que, por el contrario, ambas partes podrían lanzarse a un encarnizamiento de los combates.

En una entrevista con medios de comunicación rusos, Putin afirmó: «Sería ridículo que empezáramos a negociar con Ucrania sólo porque se está quedando sin municiones. Las posibles negociaciones no son una pausa para rearmar a Kiev, sino una conversación seria con garantías de seguridad para Moscú».

El presidente ruso se mostró así abierto a las negociaciones. Sin embargo, un documento filtrado a finales de 2023 sobre los términos en los que Putin concibe la paz sugiere un precio que Ucrania no podría pagar, porque el objetivo ruso sigue siendo el mismo: convertir a Ucrania en un Estado neutralizado permanentemente, con el Donbas sometido a una soberanía limitada o compartida, y vulnerable al control militar ruso.

De la gestión que la UE haga de este conflicto en Ucrania, especialmente si Trump gana las presidenciales de noviembre, dependerán la integración política de la Unión y sus opciones para convertirse en un actor influyente en la gobernanza global. Sólo aprovechando los pasos ya dados a lo largo de estos dos años bajo el nuevo liderazgo alemán, será posible una Europa de la seguridad y defensa dentro de una autonomía estratégica imprescindible para su futuro y también para el de la OTAN.

Gustavo Palomares Lerma es director del Instituto Universitario de Investigación General Gutiérrez Mellado, catedrático europeo en la UNED y profesor en la Escuela Diplomática de España.

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Tribuna Muñoz-Rojas 17/04/24
Eulogia Merle [Argentina, [1979], en El País

Tiempos para el peligroso pacifismo

Como ha sucedido otras veces a lo largo de la historia, hoy es preciso un liderazgo fuerte que cuestione seguir alimentando el ciclo de la guerra y busque alternativas

Olivia Muñoz-Rojas El País , 170424

El exdiplomático estadounidense Philip Marshall Brown se quejaba en 1915 en la prestigiosa revista The North American Review de que su país estaba siendo “bombardeado por panfletos, discursos, sermones y artículos en la prensa que tratan de demostrar que la presente guerra es el resultado del militarismo”.

Brown quería denunciar los peligros del pacifismo, esencialmente su ingenuidad y falta de realismo a la hora de analizar las razones de la Gran Guerra, predicar el internacionalismo y oponerse a la intervención de Estados Unidos en ella. A juzgar por la suerte de algunos de sus coetáneos que terminaron en la cárcel por defender la paz, el pacifismo genera algo más que incomodidad en tiempos de guerra, percibiéndose como un peligro por parte de los gobiernos.

La historia se repitió durante la II Guerra Mundial, la guerra de Vietnam y otros conflictos más recientes y de nuevo hoy, en una Europa que varios líderes políticos definen como “prebélica”, merced al expansionismo ruso y las reverberaciones del conflicto en Oriente Próximo.

Quienes plantean la necesidad de encontrar una solución diplomática al conflicto entre Rusia y Ucrania ya no son calificados solamente de ingenuos, sino de estar a favor del enemigo, en este caso el Gobierno ruso. De un modo similar, en muchos países quienes se han manifestado por la paz en Gaza han sido percibidos como cómplices del terrorismo de Hamás.

Un somero repaso a la historia contemporánea del pacifismo muestra cómo la efervescencia pacifista que vivieron Europa y Estados Unidos en la segunda mitad del siglo XIX y principios del siglo XX fue sustituida por la “glorificación” de la guerra, “sola higiene del mundo”, que declaraba la vanguardia futurista en la década de los 1910, en los albores de la Primera Guerra Mundial.

Los esfuerzos de las numerosas sociedades y periódicos pacifistas fundados en las décadas anteriores por librepensadores y hombres de negocios, motivados por el hartazgo tras las guerras napoleónicas, la de Crimea, la guerra civil norteamericana y otros conflictos, sirvieron de poco.

La intensa labor de personalidades como la austríaca Bertha von Suttner tampoco logró detener la enésima deriva belicista que iniciaron las potencias europeas. Von Suttner, activista pacifista y autora de la influyente novela ¡Abajo las armas!, se cruzó con el inventor sueco Alfred Nobel en París, iniciando con él una correspondencia que muy probablemente le animó a legar una parte de su patrimonio a premiar anualmente la labor pacifista.

Las llamadas a los trabajadores a abrazar la causa internacionalista y no alinearse con los proyectos imperialistas de sus respectivos gobiernos nacionales fracasaron. El pacifismo, muy asociado a la causa obrera y el feminismo, pasó a ser perseguido por los gobiernos.

Sirva de ejemplo la popular anarquista y feminista estadounidense Emma Goldman, que fue enviada a prisión por conspirar contra el servicio militar obligatorio en 1917 en su país. O la militante feminista y pacifista francesa Hélène Brion, encarcelada ese mismo año por distribuir “propaganda derrotista” en el suyo.

Por otra parte, el mismo año en que Marshall Brown firmaba su artículo y decenas de miles de jóvenes se desangraban en las trincheras europeas, Mohandas Karamchand Gandhi regresaba a la India junto a su esposa, Kasturba Makhanji, tras una larga estancia en Sudáfrica.

Allí emprendería la mayor campaña de resistencia pacífica de la historia moderna y contemporánea. Paso a paso, a lo largo de tres décadas y sin utilizar la violencia, condujo a la nación asiática hacia la independencia del Imperio británico. Inspirado en el primer cristianismo que conoció a través de los escritos de autores pacifistas como el ruso Léon Tolstói, pero igualmente en el concepto hindú de ahimsa o no violencia y respeto a la vida, supo convencer a millones de indios para poner en práctica los principios de lo que denominó satyagraha o ‘fuerza de la verdad’.

Bajo la premisa de que la enemistad termina desvaneciéndose ante la justicia y la no violencia, el movimiento implementó un conjunto de acciones de desobediencia civil: desde la negativa a acatar el monopolio de las autoridades británicas sobre la sal, recogiendo sal ilegalmente, hasta el boicot de los textiles importados de la metrópolis, tejiendo sus propias telas.

La victoria de Gandhi y su movimiento sobre la ocupación británica suele considerarse una victoria del pacifismo. Durante décadas, esta proeza, con todas sus posibles sombras, sirvió de ejemplo a otras naciones oprimidas e inspiró a otros líderes emancipadores del siglo XX como Martin Luther King Jr., Thích Nhất Hạnh o Nelson Mandela.

Teniendo en cuenta el resurgir del nacionalismo y el belicismo que experimentamos, no sólo en Europa, sino en otras regiones del mundo, no debe sorprender que el actual Gobierno indio trate de restar protagonismo a Gandhi para dárselo a figuras como Subhas Chandra Bose. Fundador del Ejército Nacional Indio, Bose solicitó la ayuda de las potencias del Eje para liberar a la India por la vía militar, aunque no logró materializar esta intervención.

Desde determinada perspectiva nacionalista, y todavía más en un contexto prebélico o bélico, el pacifismo poco tiene de noble o loable y se asocia más bien a la cobardía y la traición a la patria. Así lo vivió también el monje vietnamita Thích Nhất Hạnh, fundador del budismo comprometido, que ejerció su activismo pacifista durante la guerra de Vietnam.

La negativa de Nhất Hạnh a tomar partido por uno u otro bando mientras realizaba labores humanitarias en ambos, le valió la condena tanto del régimen pro-estadounidense de Vietnam del Sur como de los comunistas del Norte, obligándolo eventualmente a refugiarse en Francia. En Sintiendo la paz, escribe:

“Debe haber personas que puedan relacionarse con ambas partes, comprender el sufrimiento de cada una, y contarle a cada parte sobre la otra [… y así] ayudar a promover el entendimiento, la meditación y la reconciliación entre naciones en conflicto”.

El reverendo y activista Martin Luther King Jr., a quien Nhất Hạnh dirigió una carta conminándole a denunciar abiertamente la guerra en Vietnam, vio su popularidad seriamente mermada cuando expresó su condena de la intervención estadounidense en su famoso discurso en la iglesia Riverside de Nueva York en 1967.

Diarios como The New York Times y The Washington Post, que lo habían apoyado hasta ese momento en su lucha por los derechos civiles de la población afroamericana, lo criticaron por ligar dos causas presuntamente distintas: los derechos civiles y la guerra en Vietnam.

Para King, el racismo, el militarismo y la pobreza se habían convertido en parte del problema. Al igual que Gandhi, que murió asesinado a manos de un nacionalista hindú en 1948, King pagó con su vida por sus ideales pacifistas y universalistas. Su asesino confeso, James Earl Ray, un exconvicto supremacista blanco, reivindicó posteriormente su inocencia, dando lugar a todo tipo de especulaciones sobre la implicación del gobierno de Estados Unidos en el magnicidio.

Una controversia similar a la que sigue generando el asesinato del pacifista y primer ministro sueco Olof Palme en 1986, a pesar de su resolución formal.

Buscar la paz es una actividad tan arriesgada como indispensable. Urge en estos momentos un liderazgo pacifista fuerte que cuestione la necesidad de seguir alimentando el interminable ciclo de la guerra y evoque, por lo menos, la posibilidad de encontrar otros cauces para resolver el conflicto entre Rusia y Ucrania y el que atenaza a Oriente Próximo.

Olivia Muñoz-Rojas es doctora en Sociología por la London School of Economics e investigadora independiente.

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La familia es una isla
JM Nieto [España, 1973]

La familia es una isla

«Una de las ilusiones que pueden llenar nuestra vida es prolongar en el tiempo lo que ha supuesto nuestra familia. Hay que perpetuar lo mejor de la herencia familiar y alejar lo negativo. Para quererse hay que tratarse, y para tratarse hay que verse, si no, seremos tan solo parientes digitales. Ser familia es algo más que tener los mismos apellidos»

Juan Antonio Sagardoy Bengoechea en ABC , 170424

Hay un viejo pensamiento del mundo jurídico italiano que al referirse a la familia manifiesta: «la famiglia è una isola che il mare del diritto può lambire, ma lambire soltanto; la sua intima essenza rimane metagiuridica» (La familia es una isla que el mar del Derecho puede tocar levemente, pero rozar solamente, pues su íntima esencia es metajurídica).

Y es que los lazos de sangre son, o deberían ser el motor de la ‘affectio familiaris’, de modo que la norma jurídica que proviene del exterior sea bloque normativo a respetar, pero sin agotar las relaciones entre familiares, pues no es el motor del cariño familiar. Es más, una familia que no tenga como elemento clave de la relación entre los familiares el amor entre ellos es una familia sin estructura, fría, distante y expuesta a profundos altibajos. Su unión será más administrativa que anímica.

A mayor abundamiento, la desunión familiar es, a mi juicio, una importante desdicha, porque supone la ruptura de lo que naturalmente debería estar unido. No quererse entre familiares es un contrafuero que ensombrece la misma esencia de la familia.

Los lazos familiares suponen un entramado fundamental a la hora de conformar la unidad familiar, pero esos lazos por sí solos no son suficientes para poder estructurar lo que conocemos como familia, pues el lazo familiar es un prius que por sí solo no es suficiente para poder conformarla.

Dicho de otra forma, uno puede ser de una familia, pero no formar parte de ella, al faltar ese elemento fundamental que es el cariño o la afección familiar. Para ser parte viva de una familia hay que estar compenetrado con ella, y sentirse parte de ella. Por eso la desunión familiar tiene la carga dramática de suponer un descalabro en nuestra relación con los que teóricamente deberían estar más ligados a nosotros.

Y de ahí también que la ruptura familiar, como he dicho, sea algo adverso en la vida de las personas.

Evidentemente, la intensidad del lazo familiar (padres e hijos, hermanos, tíos y sobrinos, etc.), modula la relación entre los componentes del grupo, aunque suele darse el caso de afectos y relaciones entre sus componentes que no se correspondan exactamente con el grado de parentesco.

Gustos comunes, carácter personal, empatía mayor o menor, etc., son factores que influyen notablemente en la relación con nuestros parientes. Es frecuente el oír haya personas que se llevan muy bien con un primo, por ejemplo, y que tienen una relación fría con un hermano o una hermana.

Dicho de otro modo, el grado de parentesco y el grado de relación personal o simpatía hacia un pariente no se corresponde –como acabo de señalar– o por lo menos no es anormal que pueda resultar más cercano un primo que el hermano o que la relación entre hermanos pueda ser menos cálida que entre otros parientes con lazos sanguíneos más lejanos.

El factor humano pesa mucho en la relación parental porque, al final, estamos hablando de un trato entre personas, que en este contexto resulta fundamental, pues la forma de ser y comportarse de cada uno acaba siendo clave. Es importante a este respecto señalar que el afecto no es un sentimiento que viva en nosotros de un modo autónomo, neutro o espontáneo, sino que hay que cultivarlo y cuidarlo, y en esa tarea resulta fundamental el trato personal.

Querer a un pariente con el que solo nos une la partida de nacimiento o que solo vemos en Navidad es bastante complicado si no tenemos otros lazos más profundos en nuestro corazón, y seremos lo que yo llamo «parientes administrativos».

Cuando por circunstancias de la vida conocemos a un pariente de cierta edad por primera vez es probable que podamos intimar y tener buenas relaciones, pero podría ser normal también que, si con esa persona no haya existido un trato y conocimiento directos, la relación no tenga la calidez de lo que supone el trato personal.

Ser primo, tío o cuñado de alguien es un dato del Código Civil, de la relación que contempla la estructura familiar al uso, pero nada más que eso. De ahí que también se pueda dar con frecuencia el caso de que tengamos más cercanía y afecto a personas de parentesco más alejado, pero con los que empatizamos mejor.

En otras palabras, el grado de afecto no se corresponde con el del vínculo sanguíneo. El afecto no se mide por el Código Civil. Entre padres e hijos tiene mucha más importancia el lazo sanguíneo, pero salvado ese grado parental, tiene mucho peso la empatía personal, el trato directo, en definitiva, la afinidad.

En consonancia con todo lo anterior, no es difícil adivinar que el motor del afecto familiar es la convivencia, la cercanía, el trato personal, y eso es algo que no surge por generación espontánea, sino que hay que cultivarlo y propiciarlo. En este sentido, deberíamos poner en juego mecanismos de cercanía y trato personales si queremos sentir en nuestro interior una inclinación afectuosa hacia nuestros parientes.

El decir a una persona: «mira, este es tu primo» es una noticia fría y distante hasta que llegamos al conocimiento y afecto que da el compartir nuestro tiempo con esa persona. Es verdad que a veces tenemos parientes cercanos o lejanos que cuando los tratamos nos distanciamos de ellos en lugar de acercarnos, por razones muy variadas y todas respetables, pero es importante que nos esforcemos para que detrás de unos apellidos haya algo más, como es el afecto que inevitablemente da el trato directo, la convivencia, el vivir y compartir experiencias juntos.

Quiero insistir a este respecto que para quererse hay que conocerse, y para conocerse hay que tratarse de un modo cercano, que nos lleve a descubrir a ese familiar. Todo ello requiere una determinación y un plan concreto de cercanía a nuestros parientes que por el mero hecho de serlo no generan nada especialmente vinculante, sino que para que logremos esa cercanía hay que trabajarlo, y trabajarlo consiste, fundamentalmente, en tratar a esa persona.

Es muy difícil querer a un pariente a quien no conocemos, con el que quizá no hemos convivido porque vive tierras lejanas, por el mero hecho de tener, por ejemplo, unos abuelos comunes. Nuestra vida está profundamente marcada por la familia a la que pertenecemos, para bien y, a veces, para mal. Ser miembro de una familia, aparte de los caracteres físicos, supone la asunción de unos valores de todo tipo.

Esos valores nos dejan marcados con la posibilidad –siempre abierta– de las modificaciones que podamos hacer según nuestro leal saber y entender para amoldar lo que hacemos con lo que sentimos y deseamos.

Creo que una de las ilusiones que pueden llenar nuestra vida es prolongar en el tiempo lo que ha supuesto nuestra familia, siempre, claro está, que el balance de ese juicio sea positivo. Dicho de un modo gráfico, hay que perpetuar lo mejor de la herencia familiar y alejar lo negativo.

Repito, para quererse hay que tratarse, y para tratarse hay que verse, si no, seremos tan solo parientes digitales y yo desde luego los quiero de carne y hueso, con sus virtudes y defectos. En el sentido más profundo de la palabra, ser familia es algo más que tener los mismos apellidos.

Juan Antonio Sagardoy Bengoechea es catedrático de Derecho del Trabajo y Seguridad Social y académico de la Real de Jurisprudencia y Legislación.

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Ceder nuestro sitio
Josemari Aleman Amundarain [España, 1948]

Ceder nuestro sitio

Ana Iribar en El Correo, 170424

Aquellos que sabían de qué iba aquí la cosa/ tendrán que ceder su sitio/ a los que saben poco./ Y menos que poco./ E incluso prácticamente nada». En los versos de Wislawa Szymborska hay una llamada a quienes hemos convivido con un conflicto; en el caso de mi generación, con el terrorismo de ETA, especialmente en Euskadi.

Szymborska termina su poema ‘Fin y principio’ y escribe: «En la hierba que cubra/ causas y consecuencias/ seguro que habrá alguien tumbado,/ con una espiga entre los dientes,/ mirando las nubes».

Cada vez que entro en un aula para compartir mi testimonio con alumnos adolescentes o universitarios soy consciente de que ellos tomarán el relevo de mi generación. Es natural que sepan poco o nada sobre ETA; y es de agradecer, y mucho, la inmensa labor del profesorado para llenar ese vacío con conocimiento.

No solo el tiempo hace crecer la hierba que cubre causas y consecuencias de cualquier conflicto; de lo contrario, cómo explicarnos que generación tras generación no seamos capaces de poner fin a guerras y terrorismos.

En el caso de ETA, mirar para otro lado, negarse a asumir responsabilidades y mantener activo su proyecto político han sido el nutriente perfecto e intencionado que ha hecho crecer la hierba del olvido. Lo dijo el entonces lehendakari, Iñigo Urkullu, el día en que ETA puso fin a la acción terrorista en 2011: «ha llegado la hora de pasar página».

No se dirigió a la sociedad vasca para decirnos ‘es el momento de la verdad, de exigir a la banda su colaboración con la justicia, de liberarnos del lastre de ETA, de reflexionar sobre décadas de terror y sobre el sometimiento de la práctica totalidad de la sociedad vasca al miedo y al silencio que imponía la formidable maquinaria terrorista’.

No celebramos nada aquel día en las calles de Euskadi porque sencillamente no entendimos aquel desconcertante punto y final con el que los partidos políticos se condecoraban y pedían a sus conciudadanos silencio y olvido. En mi memoria queda la imagen patética de tres individuos que escondían bajo su capucha la negociación de la banda terrorista con el Estado.

El principio del denominado posterrorismo se activa sin contemplaciones para las víctimas, sin transición. Pero por más que quieran soplar desde Bildu contra las nubes de la historia, por más que llenen su discurso de relamidos eufemismos, nunca podrán ocultar a las víctimas de ETA y, en consecuencia, a sus asesinos.

Dos listas que nadie podrá borrar de la historia. Aquí estamos, en manuales como ‘Vidas Rotas’, con nombre y apellidos, viudas, huérfanos, madres y hermanas, heridos y secuestrados, 853 asesinados, amenazados, transterrados, miles y miles de ciudadanos inocentes, víctimas de ETA.

Mientras escribo estas líneas conozco el fallecimiento del que fue lehendakari José Antonio Ardanza. Me vienen a la memoria sus palabras tras el secuestro y asesinato de Miguel Ángel Blanco, cuando se dirigió a la comunidad vasca en julio de 1997 para decirnos: «ETA tiene unos cómplices. Sabemos quiénes son. Se llaman Herri Batasuna».

Hoy la sombra de ETA se sigue proyectando en el espacio público. Véanse la Korrika, a lo largo de cuyo recorrido se ha exhibido a más de sesenta etarras; la fantasmagórica aparición de Arnaldo Otegi en cada comparecencia del nuevo candidato de Bildu a las elecciones vascas; militantes etarras en las listas de las pasadas elecciones municipales.

La presencia de quienes formaron parte de ETA en el espacio público no es solo una falta de respeto hacía sus víctimas, lo es hacia las nuevas generaciones que descubren la manifiesta falta de consistencia, de ética y de solidaridad de una comunidad social y política que no distingue entre asesinos y víctimas. Jamás reconocerán su responsabilidad porque nadie se la ha exigido.

Las nuevas generaciones tienen derecho a saber la verdad, no podemos negárselo. Aunque a mi generación le cueste enfrentarse a ETA, incluso cuando la banda ha dejado de matar. La verdad factual que defendía Hannah Arendt debe abrirse camino con el testimonio de las víctimas y en los manuales de historia.

Los más jóvenes deben saber además que frente a ETA hubo hombres y mujeres increíblemente valientes que lo dieron todo por la democracia, ¡tan frágil!, que disfrutamos todos hoy; ciudadanos que respondieron al eco de las balas con la razón democrática, a la amenaza con coraje cívico, al fanatismo nacionalista con la solidaridad.

Para que cuando las nuevas generaciones se tumben sobre la hierba que ha crecido sobre nuestro pasado, que es suyo también, sean benevolentes con mi generación y se sientan justos herederos de nuestros aciertos.

Aprendamos por nuestra parte a ceder nuestro sitio a los más jóvenes, a los que no saben prácticamente nada, y hagámoslo compartiendo nuestra historia libre de miedos, prejuicios y de fantasías folclóricas. No volquemos sobre sus espaldas la carga de nuestros errores, sino el entusiasmo por la única batalla posible, la de la libertad.

Ana Iribar, presidenta de la Fundación Gregorio Ordóñez.

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El secuestrador vela por él

El censo de los tontos

«Los dos partidos que habían venido blanqueando a Bildu han visto la luz en los sondeos que atribuyen la victoria del domingo a los herederos de ETA»

Santiago González en El Mundo y en su blog, 170424

a aportación más relevante que nos van a ofrecer estos comicios va a ser la radiografía intelectual del País Vasco: el censo de los gilipollas en la tierra de Aitor (Esteban) se corresponde mucho con los votantes socialistas. No quiero decir que no haya tontos en otras confesiones, claro, pero no tantos como en el PSE, vamos a explicarlo.

Abrió el baile el joven Otxandiano con dos definiciones muy vistosas sobre ETA. En la precampaña la había definido como “un ciclo político que había quedado atrás” y ya en faena y entrevistado en la SER, a la pregunta de si ETA “fue un grupo terrorista”, respondió que “fue un grupo armado” y que “las denominaciones pueden ser diversas y la violencia del Estado también puede tener diferentes denominaciones”.

Un grupo armado, claro, como la Guardia Civil, que era exactamente la comparación que pretendía establecer.

Uno no le ve a este Otxandiano mucha capacidad de persuasión para inteligencias medias, pero donde no llega su oratoria sí lo hará la didáctica de la portavoz Alegría, que encontró inadecuadas y cobardes las caracterizaciones de la banda hechas por Pello Otxandiano.

Criticó la buena mujer el “absoluto desprecio a las víctimas y a la sociedad” del candidato bildutarra al negarse a admitir que ETA fue una banda terrorista. ¿Quiere esto decir que el Gobierno va a dejar de contar con Bildu como socio preferente en el Congreso?  No, ¿por qué? «nada ha cambiado», explicó.

Hete aquí que los dos partidos que habían venido blanqueando a Bildu, han visto la luz en los sondeos que atribuyen la victoria del domingo a los herederos de ETA. Recuerdo haber escrito el verano pasado (29/8) que el sorpasso de EH Bildu al PNV era evidente para todo el mundo menos para Andoni Ortuzar y Aitor Esteban y ahora viene el ayayay, “el abismo a lo desconocido” dicen los hijos de Sabino.

No vamos a pactar con Bildu, dicen los socialistas vascos. ¿Quieren que se lo repita otra vez? “A Bildu que fue parte activa de tanto dolor no puede salirle gratis”, dijo Andueza y no va a ser gratis: les dieron la alcaldía de Pamplona para compensar. A medio camino entre Bildu y el PNV, Eneko Andueza exponía la clave de su éxito: quienes veían las elecciones como «un duelo» entre el PNV y EH Bildu vivían en «un error» al no darse cuenta de que «el Partido Socialista es el que va a decidir».

Este pringado no se da cuenta de que los electores no queremos escoger al que decide; queremos decidir nosotros. Están los tiempos como para fiarse.

Para López pactar con el secuestrador Otegi era un mal menor hace dos años: «Hemos pactado con Bildu porque la oposición del PP es indecente». El PP es el partido que lo aupó en dos ocasiones por encima de su nivel de incompetencia, aunque él se justifica diciendo que aquel PP era muy distinto de éste de ahora. Mentira, claro.

Mientras los 13 diputados del PP apoyaban el Gobierno de López, en 2011, su portavoz en el Parlamento vasco decía: “A la derecha, cuando abre la boca se le ven las caries del franquismo”. O sea, que los tontos están muy repartidos, pero los socialistas llevan mucha ventaja en el recuento.

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Vídeos

Sobre la Ministra de Sanidad, Mónica García, Tomás Fernández Ríos [diputado de Vox]:revela su  implicación en un escándalo sexual y adictivo

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Música de Diana.


«L’avalanche«[2021] tema compuesto e interpretado por Arthur H, en su álbum Mort prématurée d’un chanteur populaire dans la force de l’âge. Vía Diana Lobos, 180424.

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Humor
La viñeta de Caín: 18 de abril de 2024
Felipe Hernández Cava ‘Caín’, España, 1953’y Federico del
V Barrio (ilustrador, España, 1957), en la Razón

 

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Magia a la luz de la luna/ Woody Allen/ 2014/ Amazon/ 7,5

It All Depends on You” [1927]. Obra compuesta por Ray Henderson, con letra de Buddy G. De Sylva y Lew Brown, en versión interpretada en 1927 por Ruth Etting. Además de pertenecer a la banda sonora de esta película de Allen, también formó parte de la correspondiente a «The Singing Fool» [1928], de Lloyd Bacon. ♪♪ ♫ CatsPjamas1. Cartel  de la película. Vía .IMPawards


TÍTULO Magic in the Moonlight / Magia a la luz de la luna
AÑO
2014
DURACIÓN
97 min. Trailers/imágenes
PAÍS
DIRECTOR Woody Allen
GUIÓN
MÚSICA No original, incorporada a la banda sonora por Woody Allen.
FOTOGRAFÍA Darius Khondji
REPARTO

Emma Stone, Colin Firth, Marcia Gay Harden, Jacki Weaver, Eileen Atkins, Simon McBurney, Hamish Linklater, Erica Leerhsen, Jeremy Shamos, Antonia Clarke, Natasha Andrews, Valérie Beaulieu, Peter Wollasch, Jürgen Zwingel, Wolfgang Pissors, Sébastien Siroux, Catherine McCormack, +
PRODUCTORA Sony Pictures Classics / Dippermouth / Gravier Productions / Perdido Productions / Ske-Dat-De-Dat Productions
sonyclassics.com/magicinthemoonlight


Valoraciones externasfilmafinity: 6,1 / imdb6,5

StreamingAmazon

Revisión: 131214

 

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SINOPSIS

En la Francia de los años 20, durante la época dorada del jazz, un mago inglés (Colin Firth) está decidido a desenmascarar a una falsa médium (Emma Stone). Esto desencadenará una serie de hechos mágicos que sacudirán la vida de ambos. (Filmaffinity)

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CRITICAS:

  • «Una animada chuchería que pasa fácil gracias a su veloz ritmo cómico, un exceso de deslumbrantes vistas a la Costa Azul y la totalmente reactiva química entre los protagonistas Colin Firth y Emma Stone.». Scott Foundas: Variety.
  • «Una fantasía un poco fugaz, que sólo puede ser tomada como una obra menor de Woody Allen.». Todd McCarthy: The Hollywood Reporter.
  • «La melancolía y la duda pueden parecer cualidades sombrías para ser mezcladas en un jugueteo amoroso. Pero esa inyección de gravedad es lo que hace de ‘Magia a la luz de la luna’ un memorable y distintivo Woody Allen. (…) Puntuación: ★★★ (sobre 4)». Peter Travers: Rolling Stone.
  • «Un chuchería agradable, pero olvidable. (…) Puntuación: ★★½ (sobre 4)». Claudia Puig: USA Today.
  • «El Sr. Allen ha tenido sus altibajos a lo largo de los años. Rara vez, sin embargo, ha puesto en pantalla una historia que manifieste tan poca energía y tan poca curiosidad por sus propias ideas y situaciones.». A. O. Scott: The New York Times.
  • «Fresca, divertida y muy agradable.». Chris Nashawaty: Entertainment Weekly.
  • «Una magistral pincelada de encantamiento de uno de los pocos genios legítimos del cine moderno, con una interpretación ágil y tierna, de enorme elegancia y encanto, por parte de Colin Firth (…) Puntuación: ★★★★ (sobre 4)». Rex Reed: The New York Observer.
  • «La malhumorada pero bonita ‘Magia a la luz de la luna’ es una carta bien jugada (…) no una de sus más buenas (…) pero tampoco una de las malas. (…) Puntuación: ★★½ (sobre 5)». Michael Phillips: Chicago Tribune.
  • «‘Magia a la luz de la luna’ es la invención más gratificante de Allen desde hace tiempo, aunque también sea una comedia que insiste en fabricar un caso excesivamente racional para el poder de lo irracional (…) Puntuación: ★★★ (sobre 5)». Owen Gleiberman: BBC News.

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Tráiler en español

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Banda sonora

Comercializada:

  1. «You Do Something to Me» by Cole Porter, performed by Leo Reisman and His Orchestra
  2. «It’s All a Swindle» («Alles Schwindel») by Mischa Spoliansky and Marcellus Schiffer (de), performed by Ute Lemper
  3. «Moritat» from The Threepenny Opera by Kurt Weill and Bertolt Brecht, performed by Conal Fowkes
  4. «Dancing With Tears in My Eyes» by Joseph A. Burke and Al Dubin, performed by Nat Shilkret and His Orchestra
  5. «Big Boy» by Milton Ager and Jack Yellen, performed by Bix Beiderbecke
  6. «Thou Swell» from A Connecticut Yankee by Richard Rodgers and Lorenz Hart, performed by Bix Beiderbecke
  7. «Sorry» by Raymond Klages, performed by Bix Beiderbecke & His Gang
  8. «The Sheik of Araby» by Harry B. Smith, Francis Wheeler and Ted Snyder, performed by Sidney De Paris and De Paris Brothers Orchestra
  9. «Chinatown, My Chinatown» by William Jerome and Jean Schwartz, performed by the Firehouse Five Plus Two
  10. «Remember Me» by Sonny Miller, performed by Al Bowlly
  11. «Charleston» by James P. Johnson and R. C. McPherson, performed by Paul Whiteman & His Orchestra
  12. «Sweet Georgia Brown» by Ben Bernie, Maceo Pinkard and Kenneth Casey, performed by The California Ramblers
  13. «You Call It Madness (But I Call It Love)» by Con Conrad, Gladys DuBois, Russ Colombo and Paul Gregory, performed by Smith Ballew and His Piping Rock Orchestra
  14. «At the Jazz Band Ball» by Larry Shields, Anthony S. Barbaro, D. James LaRocca and Edwin B. Edwards, performed by Bix Beiderbecke & His Gang
  15. «It All Depends on You» by Ray Henderson, Lew Brown and B. G. DeSylva, performed by Ruth Etting
  16. «I’ll Get By (As Long as I Have You)» by Fred E. Ahlert and Roy Turk, performed by Conal Fowkes

No incluída en la comercialización:

En YouTube: aquí y aquí.

En mp3: music-actual.ru y music-ost.com

Magnífico análisis de la banda sonora, que también se incluye, en fonocopiando.

Lista completa en soundtrackmania.

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MI OPINION:

Hay que reconocer que es un maestro. Siempre me ha parecido, por otra parte, un filósofo frustrado que convierte en guión y cine aquello que le hubiera encantado contar de otra manera. También ese músico que no ha llegado a ser pero que compensa con unas bandas sonoras incorporadas maravillosas.

Yo lo prefiero cuando no actúa, porque su personaje, aún siendo buen actor, por repetitivo, resta fuerza a sus guiones. Y ese fantástico color amarillo cálido de sus películas, esta vez Darius Khondji, teñidas de la melancolía que manaba de los 125 voltios…

Un maestro, ya digo, dirigiendo actores y reflexionando con ironía. Cine de marca. Cine de autor. Ese privilegio de ser de los pocos que puede admirar a Nietzsche sin que le tachen de fascista.

Y esa ambientación de un tiempo déco, exquisita, con aquella aristocracia que filosofaba antes de dar paso a una nueva sociedad en la que está mal visto pensar algó más que de vez en cuando…

Tremenda la interpretación de Colin Firth, una especie de actual Gary Grant con quien empatizas gracias a sus gestos. Emma Ston, sin embargo, no me termina de convencer, quizás porque no está hecha para el cine teatral que Allen precisa.

Si quieren pasar un buen rato, vayan a verla: saldrá con una sonrisa inteligente en los labios.

Una deliciosa comedia en torno a asunto de envergadura [7,5 sobre 10].

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Fuentes:

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NOTA.- Los enlaces no propios de textos de terceros son aportados por EQM, salvo que se indique expresamente lo contrario.

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Vacas suicidas

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El Gobierno bajará del 21% al 4% el IVA de la prensa y libros ...

Revista de de opinión en prensa

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¿Qué hacemos con el talento sénior?Un hombre mayor

¿Qué hacemos con el talento sénior?

«Si hasta ahora la tendencia natural era la de la prejubilación, progresivamente pasaremos a otra dinámica que tienda a potenciar las carreras más largas»

Manuel Pimentel en theobjective, 160424

Vamos a tener que trabajar más años, nos guste o no. Las razones son bien conocidas, pero merece la pena que las repasemos someramente. Primero, porque la esperanza de vida se alarga –excelente noticia– y las finanzas de las pensiones están como están.

La edad de jubilación subirá progresivamente hasta los 67 años, según se acordó. No parece prudente, por ahora, elevarla más, lo sensato sería incentivar carreras laborales más largas, en su caso, para aquellos que puedan y deseen. Pero más allá de las cuestiones de pensiones, vamos a tener que trabajar por otras razones menos analizadas y conocidas, más asociadas a necesidades de un mercado de trabajo en el que la mano de obra joven escaseará.

Envejecemos. Europa, España, usted y yo. La sostenida caída de natalidad – sobre todo en los países del sur europeo – han marcado nuestro destino en el Registro Civil. Sistemática y progresivamente, la incorporación de jóvenes al mercado de trabajo irá reduciéndose y mermándose a marchas forzadas.

Este año, lo harán menos que hace cinco; dentro de cinco, menos que ahora; dentro de diez, menos que dentro de cinco años. La suerte está echada, el mercado de trabajo se tensionará paulatinamente debido a una simple razón cuantitativa, tan fácil de entender como compleja de enmendar.

Los jóvenes se irán convirtiendo en un recurso crecientemente escaso. Esta caída de la natalidad no solo afecta al mercado laboral, sino que ocasiona un crecimiento vegetativo negativo, en el que son más los que fallecen que los que nacen.

La inmigración tiende a equilibrar esos balances negativos, aportando los trabajadores y población que precisamos. Bien es sabido que el fenómeno inmigratorio es complejo, de difícil gestión, pero guste o no, es la única alternativa que tenemos a día de hoy para una sociedad que envejece a marchas forzadas.

Solo un fuerte incremento de la productividad –que a día de hoy ni está ni se le espera– podría permitirnos el conseguir que con menos personas en el mercado laboral pudiéramos producir suficiente renta y servicios para todos. Pero, incluso aunque consiguiéramos una razonable gestión de la inmigración y un incremento de la productividad hasta ahora huidizo, nos seguirían faltando jóvenes.

Por eso, la lucha por el talento se recrudecerá. Primero lo notamos en las posiciones tecnológicas, donde la rotación es muy alta y los salarios muy por encima de los medios del convenio. Pero las tensiones ya han llegado a muchos otros oficios, como agricultura, construcción, hostelería, logística y transporte. Y se irán extendiendo.

Se prevé que este año será bueno para el empleo, las demandas no cubiertas se harán más y más frecuentes. Los jóvenes escasearán, mientras que los baby boomers, que somos legión, nos encontramos en plena forma. ¿Motivados? Pues eso va por barrios, dependerá de cada uno, de sus circunstancias y de la actividad y empresa que le tocó en suerte.

La dinámica ha cambiado. Si hasta ahora, la tendencia natural de las empresas, los sindicatos y, en ocasiones, hasta los propios trabajadores, era la de la prejubilación, incluso con la complicidad de la administración, progresivamente pasaremos a otra dinámica que tienda a potenciar las carreras más largas. Ya no funcionará aquello tan habitual de sustituir los contratos antiguos y caros por los nuevos más baratos, porque las tornas han cambiado.

Las empresas tenderán a cuidar a su talento sénior y eso será bueno para la empresa, el trabajador y la propia sociedad. Para el trabajador porque muchos de ellos se encuentran en plenitud de forma y motivados como para que sean enviados prematuramente a casa y porque otros no llegarían a atender sus compromisos con la pensión, sensiblemente menor a la retribución habitual.

Para la empresa porque dispondrá de mayor estabilidad y rentabilidad de un talento formado y comprometido. Para ello, debe formarlo y, sobre todo, motivarlo. Y, para la sociedad, porque mantendrá su capacidad productiva atemperando las tensiones del mercado laboral.

Para conseguirlo, debemos aunar esfuerzos tanto individuales – formación a lo largo de toda la vida, salud personal, actitud –, como de la empresa – gestión de la diversidad generacional, motivación, formación, flexibilidad, prevención riesgos – y del Estado – sistema de jubilación flexible, activo, parcial, normas laborales que permitan mayor flexibilidad que los actuales contratos de relevo -, por apuntar, tan sólo, algunas de las muchas tareas que tenemos por delante.

La diversidad generacional, el talento sénior y el factor edad se convierten en absolutas prioridades para nuestro futuro social y económico, debemos ponernos a ello.

Nosotros, desde el punto de vista editorial, hemos tratado de poner nuestro granito de arena. Así, hemos publicado El factor edad de Ana Matarranz y Enrique Arce. La segunda carrera y El mayor Activo, ambos de Alfonso Jiménez, Vejez Activa, coordinada por Ignacio Buqueras, Generación Silver de Antoni M. Lluch, El arte de envejecer de Isabel Agüera o Silver suffers de Raquel Roca, todos ellos publicados en Almuzara o en LID, que, entre otros muchos, abordan cuestiones asociadas con el talento sénior.

Todos ellos apuntan, de manera positiva, al enorme potencial de las generaciones boomers, al tiempo que anima a todas las partes a prepararse para esta nueva etapa de la vida y de la sociedad.

las empresas deben ser las primeras en predicar con el ejemplo. Por eso, algunas iniciativas que tienden a estimular la gestión del talento senior deben ser apoyadas y reconocidas. Esta pasada semana participé en el acto de presentación del Informe sobre Transparencia y Buen Gobierno en la gestión del talento sénior en las empresas del IBEX, realizado por la Fundación Haz en colaboración con las fundaciones Más Humano, Más Familia y la asociación Eje&Con y en el que se valora la importancia, prioridad y transparencia con el que nuestras grandes empresas cotizadas abordan el fenómeno de la diversidad generacional.

Mapfre resultó la empresa más transparente y con mejores prácticas con respecto a los trabajadores sénior, un buen ejemplo que debe servir de estímulo a las demás.

El reto es enorme, pues tendremos, además, que ganar en productividad, si queremos mantener el nivel de vida en nuestro país. Llevamos años retrocediendo y eso, al final, se paga. Y la productividad se consigue incrementando el valor de lo que se produce y por la innovación, automatización y digitalización, palabras que ya no asustan, sino que motivan a los séniors en activo.

Parte de nuestro futuro se encuentra en la respuesta de la pregunta fundamental: ¿qué hacemos con el talento sénior? Pues aprovecharlo, sin duda alguna, ¿qué otra respuesta cabría en una sociedad que los/nos necesita?

•••El becerro de oro y la soberanía 'in fieri'
Javier Olivares[España, 1964]

El becerro de oro y la soberanía ‘in fieri’

La pretensión independentista de controlar todos los impuestos estatales en Cataluña quiebra los principios constitucionales de lealtad institucional y solidaridad territorial al alumbrar un sistema fiscal alternativo

Lunes, 15/Abr/2024 Carlos Mármol El Mundo, 150424

EL FUTURO, al margen de la máscara que elija para hacerse presente, habitó antes, aunque de forma distinta, en un pasado que hemos olvidado y cuya función es advertirnos ante la inminencia de una catástrofe. Por eso es pertinente la analogía entre el relato del Becerro de Oro y la aspiración de los políticos independentistas de controlar todos los impuestos que los ciudadanos pagan en Cataluña.

John Gray, filósofo político británico, escribió que la política moderna no es más que una prolongación (discreta) de la historia de las religiones, otro capítulo de la sustitución del cristianismo por la secularización de la soberanía. Lo que Gray describe, sustancialmente, es un cambio de código cuyo objetivo pasa por continuar defendiendo una creencia antigua: la redención tribal que promete el independentismo a su grey, que es la última estación de todos los nacionalismos de corte populista, llegaría no bajo una forma celestial, sino a través de un hecho terrestre: un monopolio fiscal insolidario y absolutista.

Nihil novum sub sole. Es cuento viejo –como diría Günter Grass– que bajo el lirismo sentimental de los famosos Juegos Florales organizados por la Lliga de Cataluña en 1888 –año del Señor, como todos– ya se escondía un memorial de agravios de naturaleza materialista.

La poesía, en política, acostumbra a tornarse rápidamente en prosa. Especialmente en Cataluña, donde desde los tiempos de la Renaixença siempre llueve la misma agua tibia. Ahora, Junts y ERC, tras lograr una amnistía que otorga rango de verdad legal a la ficción interesada que nutrió el procés, confían en instaurar una soberanía efectiva por la vía (bilateral) de los hechos consumados, quizás como preámbulo de la conquista del referéndum, concebido no como inicio, sino a la manera de un acto de culminación teológica.

El dinero, según la Biblia, es la mayor expresión de idolatría que existe, pero ¿qué son los independentistas (en este caso, catalanes) sino victimistas que ambicionan administrar en su favor las ofrendas del templo de Jerusalén? Todos los males –reza su evangelio– quedarán abolidos en cuanto el dinero (de todos los españoles) pueda ser custodiado en su butxaca.

El Gobierno de Sánchez y Sumar, cuyo única obsesión es sobrevivir, aunque sea a costa de sus gobernados, se adentra en mares inexplorados. En la historia del Derecho español no hay antecedentes sobre semejante régimen (privilegiado) de financiación. No existió durante la Primera República (1873) ni en la Segunda (1931). Cosa lógica: la soberanía fiscal es una consecuencia de la política, nunca al contrario. Salvo en Cataluña, donde se pretende alterar ambos factores: salir primero del régimen tributario común para instituirse como nación (financiera).

La mutación constitucional que anhela el independentismo –mediante un falso acuerdo que no es fruto del diálogo, pues niega la voz y el voto a buena parte de los concernidos, que somos todos los españoles– quiere reemplazar la autonomía económica por una soberanía in fieri que quiebra los principios constitucionales de cooperación y solidaridad.

He aquí la gran paradoja: supuestos republicanos destruyen así el legado político de la Revolución francesa (libertad, igualdad y fraternidad). Junts exige la cesión íntegra de todos los tributos estatales en Cataluña. ERC pretende poner límite a la solidaridad territorial (lo que equivale a hacer imposible la cohesión social). Y la izquierda española, que ha cedido a todo a cambio de seguir en el poder, baja la cabeza y concede lo que no es suyo.

La jurisprudencia del Tribunal Constitucional, que se ha pronunciado en muchas ocasiones sobre el modelo de financiación autonómico establecido en la LOFCA –la ley promulgada en los años ochenta, revisada posteriormente en 2009–, fija dos líneas rojas: la existencia de una base de financiación suficiente para costear los servicios públicos esenciales, de forma que se presten por igual a todos los ciudadanos (residan donde residan) y la lealtad institucional entre el Estado y las autonomías.

Es evidente que la aspiración de un cupo catalán colisiona con estos dos principios mínimos. En el primer caso, el monopolio independentista haría inviable la primera obligación. No hay dinero suficiente. En el segundo, más aún: la mera idea de discutir esta cuestión mediante una negociación bilateral (en realidad se trata de una imposición para no volar la legislatura antes de hora) es desleal no sólo con el Estado, sino con el resto de autonomías, a las que Moncloa hace mucho tiempo que dejó de prestarles oídos y atención.

La autonomía financiera, igual que el autogobierno de los presidentes regionales, está limitada por la Constitución a las competencias que tienen delegadas. Se trata de un instrumento de carácter finalista, no de un fin en sí mismo, como anhela el independentismo, que la considera la antesala (material) de la independencia venidera.

Para sostener a Sánchez en la Moncloa durante el tiempo que estimen conveniente para sus intereses, Junts y ERC han diseñado por separado un vía crucis con distintas estaciones de penitencia que conduce a un calvario final. Siendo una forma de tortura política –Cristo también fue proclamado como el rey de los judíos, pero su corona era de espinas– responde también a una lógica basada en el principio de causalidad.

SI EL Estado español es un represor político en Cataluña –eso es lo que intenta sancionar la amnistía– y los jueces, encargados de la aplicación de las leyes, pueden ser sometidos al diktat una nueva inquisición de orden asambleario (lawfare), ¿quién va a impedir que el Govern ejerza una soberanía fiscal (a costa del bienestar del resto de autonomías) que se adelante en el calendario a la emancipación política que pudiera salir de un referéndum (restringido)?

Cataluña, como Galicia, Andalucía, Madrid y otras regiones, puede colaborar en la recaudación de impuestos estatales, pero sólo en función del porcentaje de los tributos que tiene cedidos. Esta fórmula de cooperación, avalada por el Constitucional, es factible en términos legales siempre que no se pervierta, que es justo lo que ha sucedido con los indultos y la amnistía, dos instrumentos concebidos para fines distintos al mercado fenicio de escaños que mantiene a Sánchez –ya veremos cuánto tiempo– y a Yolanda Díaz.

No son antecedentes que contribuyan al optimismo. El Gobierno, que necesita una constelación inmóvil de planetas (políticos) en el mismo espacio parlamentario, no es que esté contribuyendo a la desmembración de España, ese viejo ideal sentimental con el que soñaban muchos intelectuales republicanos del exilio.

Es que está alimentando algo más peligroso: el fuego de unas soberanías ficticias –la nación vasca y la catalana– que nadie ha votado jamás, pero que pueden hacer cierta la máxima de Luigi Pirandello: «Las cosas no son como son: son como parecen».

Carlos Mármol es periodista y escritor.

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Central de generación eléctrica de carbón en la localidad polaca de Bogatynia.


Central de generación eléctrica de carbón en la localidad polaca de Bogatynia.FLORIAN GAERTNER/GRTTY IMAGES (PHOTOTHEK VIA GETTY IMAGES)

Las reglas fiscales europeas y el coste de no actuar

Casi ningún país podrá mantener las inversiones necesarias para hacer frente a los desafíos del Pacto Verde Europeo si la austeridad se impone en los presupuestos

Las nuevas reglas fiscales de la Unión Europea suponen dar por acabado el periodo de la respuesta a la crisis derivada de la pandemia y posteriormente de la invasión de Ucrania, en el que, habiendo tomado nota del enorme precio pagado por las políticas de austeridad con las que abordó la crisis financiera de 2008, la UE dio un paso al frente no solo para proteger a la ciudadanía europea, sino para impulsar una modernización de la economía basada en la digitalización y el Pacto Verde Europeo.
Las instituciones comunitarias entendieron que esta era, en efecto, la mejor manera de proteger a los europeos y a sí mismas. Este periodo toca a su fin.

El acuerdo alcanzado corrobora los criterios de Maastricht, que exigían a los gobiernos mantener el déficit presupuestario y la deuda pública por debajo del 3% y el 60% del PIB, respectivamente. Incluye una evaluación a priori de la sostenibilidad de la estrategia fiscal de cada Estado miembro para clasificar los países por niveles de riesgo.

Si alguno de los objetivos de déficit o deuda no se cumpliera, se establecería, de forma negociada entre la Comisión y el Estado en cuestión y refrendado por el Consejo, un ajuste fiscal que llevaría a los “planes nacionales fiscales estructurales a medio plazo”.

Si bien las negociaciones partieron de la necesidad de permitir cierta flexibilidad a los Estados para aumentar la deuda destinada a inversiones públicas que impulsaran su economía y ayudaran a la sostenibilidad de la deuda, los acuerdos alcanzados suponen importantes reducciones de deuda y déficit que pueden traducirse, si no se hace nada para evitarlo, en recortes presupuestarios que comprometan los procesos de transformación iniciados.

Entre ellos, los relacionados con el Pacto Verde Europeo, incluyendo su dimensión social de transición justa.

Según un informe elaborado por la Confederación Europea de Sindicatos y la New Economic Foundation, la aplicación de las reglas fiscales podría provocar que solo tres países —Dinamarca, Suecia e Irlanda—, pudieran mantener las inversiones necesarias para hacer frente a los desafíos del Pacto Verde Europeo y la cohesión social.

Sus autores argumentan que incluso si las subvenciones del Mecanismo de Recuperación y Resiliencia continuaran después de 2026, solo cinco países —Dinamarca, Suecia, Irlanda, Croacia y Lituania— podrían cubrir al menos las necesidades mínimas de inversión social y ecológica.

De hecho, para que todos los Estados miembros puedan satisfacer sus necesidades de inversión pública en materia de cohesión social y transición ecológica, se necesitarán del orden de entre 300.000 y 420.000 millones de euros anuales adicionales.

El Pacto Verde Europeo, tal como fue presentado por Ursula von der Leyen en la COP de 2019 celebrada en Madrid, era mucho más que la política ambiental. Se trataba de todo un modelo de desarrollo para modernizar la economía europea, hacerla más competitiva en un mundo en proceso de descarbonización, mantener el liderazgo en esa transformación y desarrollar un nuevo marco donde situar el conjunto de las políticas.

Para ello, las inversiones públicas eran entonces, y siguen siendo, indispensables, tanto por los efectos que producen como por lo que pueden suponer de tracción de inversión privada. Son las inversiones que pueden garantizar tanto la transición verde, como su ejecución con criterios de justicia social, de forma que los sectores perjudicados por las transformaciones necesarias puedan verse apoyados y acompañados en este proceso.

Lo contrario puede conducir a estallidos de conflictividad social que comprometan la propia transición verde y la cohesión social en Europa. Lo vimos con los chalecos amarillos de Francia, lo hemos comprobado en las revueltas de los agricultores y volverá a asomar cada vez que se avance en la transición ecológica si es, de forma real o percibida, una pérdida para algún sector.

Por contra, invertir en transición justa permite avanzar en la transición ecológica, hacerlo con criterios de justicia social y desarrollar sectores económicos, desde el primario hasta los servicios, pasando por la industria, con un fuerte efecto multiplicador. La dimensión de la inversión y los beneficios asociados justificaría una nueva generación de recursos comunes, en la línea avanzada por los Next Generation.

Detener o ralentizar el ritmo de la inversión pública y privada que permita abordar estas transiciones supone, además de ralentizar transformaciones ineludibles y perder la carrera del liderazgo frente a quienes están invirtiendo de forma decidida, olvidar dos lecciones aprendidas.

La primera, el enorme coste que le supuso a Europa la austeridad aplicada en la gestión de la crisis de 2008: una recuperación económica tardía, un notable incremento de la desigualdad y la emergencia de las fuerzas de ultraderecha que hoy muestran su cara más antieuropea.

La segunda, la derivada del coste de no actuar. Según un reciente informe de la Organización Meteorológica Mundial, por cada euro que destinemos a luchar contra el calentamiento global nos ahorraremos 66 euros en las próximas décadas.

En estas reglas fiscales está en juego mucho más que unos puntos de déficit presupuestario y deuda pública. Lo que está en cuestión es que Europa lidere el camino de una economía modernizada dentro de un paradigma de sostenibilidad, o quede relegada a un papel secundario.

Desde el punto de vista de la sostenibilidad ambiental, que es la del planeta, y por tanto la de todos y todas, no hay duda. Pero incluso desde el enfoque más pragmático del análisis económico, si el horizonte es el de la autonomía estratégica, la senda debería estar clara.

Cristina Monge imparte clases de sociología en la Universidad de Zaragoza e investiga los retos de la calidad de la democracia y la gobernanza para la transición ecológica. Analista política en EL PAÍS, es autora, entre otros, de 15M:

Un movimiento político para democratizar la sociedad y co-editora de la colección “Más cultura política, más democracia”.

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A group of men in Iran wearing masks of Iranian officials killed in Israel’s April attack on Syria.
Los ataques de Irán fueron una respuesta a un ataque de Israel en Siria que acabó con la vida de siete oficiales iraníes, incluidos tres altos comandantes militares. Los asistentes a una manifestación en Teherán este mes se pusieron máscaras que representaban a los oficiales asesinados.Credit…Arash Khamooshi para The New York Times

La ofensiva iraní dejó en evidencia un error de cálculo de Israel

Israel se había acostumbrado a atacar a funcionarios iraníes sin sufrir represalias directas por parte de Irán. Dicha suposición fue revertida por los ataques del sábado.

Patrick Kingsley en The New York Times, 150424

Los ataques sin precedentes de Irán contra Israel del fin de semana pasado han sacudido las suposiciones de Israel sobre su enemigo, afectando sus estimaciones de que la mejor forma de disuadir a Irán era con una mayor agresión israelí.

Durante años, los funcionarios israelíes han alegado, tanto en público como en privado, que cuanto más fuerte sea el golpe contra Irán, más cauteloso será su gobierno a la hora de contratacar. El bombardeo iraní realizado con más de 300 aviones no tripulados y misiles el sábado —el primer ataque directo de Irán contra Israel— ha revocado esa lógica.

La ofensiva fue una respuesta al ataque de Israel realizado este mes en Siria que mató a siete oficiales militares iraníes. Los analistas afirmaron que la respuesta demostraba que los líderes de Teherán ya no se conforman con luchar contra Israel a través de sus diversas fuerzas aliadas, como Hizbulá en el Líbano o los hutíes en Yemen, sino que están preparados para enfrentarse a Israel de forma directa.

“Creo que calculamos mal”, dijo Sima Shine, exjefa de investigación del Mosad, la agencia de inteligencia exterior de Israel.

“La experiencia acumulada de Israel es que Irán no tiene buenos medios para tomar represalias”, añadió Shine. “Había una fuerte percepción de que no querían involucrarse en la guerra”.

En cambio, Irán ha creado “un paradigma completamente nuevo”, afirmó Shine.

Al final, la respuesta de Irán causó pocos daños en Israel, en gran parte porque Irán había telegrafiado sus intenciones con mucha antelación, dando a Israel y a sus aliados varios días para preparar una defensa fuerte. Irán también emitió una declaración, incluso antes de que terminara la ofensiva, de que no tenía más planes de atacar a Israel.

Sin embargo, los ataques de Irán han convertido una guerra que durante años se había librado en la sombra entre Israel e Irán en una confrontación directa, aunque aún podría contenerse, dependiendo de cómo responda Israel. Irán ha demostrado que tiene una capacidad armamentística considerable que solo puede contrarrestarse con un apoyo intensivo de los aliados de Israel, incluido Estados Unidos, lo que subraya cuánto daño podría infligir sin esa protección.

Irán e Israel solían tener una relación más ambigua, e Israel incluso le vendió armas a Irán durante la guerra entre Irán e Irak en la década de 1980. Pero sus vínculos se desgastaron después de que terminó la guerra. Los líderes iraníes se volvieron cada vez más críticos del enfoque de Israel hacia los palestinos e Israel se volvió cauteloso ante los esfuerzos de Irán por construir un programa nuclear y su mayor apoyo a Hizbulá.

Durante más de una década, ambos países han atacado de manera silenciosa los intereses del otro en toda la región, pero rara vez anunciaron alguna acción individual.

Irán ha apoyado a Hamás, además de financiar y armar a otras milicias regionales hostiles a Israel, varias de las cuales han estado involucradas en un conflicto de bajo nivel con Israel desde los ataques mortales que Hamás ejecutó el 7 de octubre. De manera similar, Israel ha atacado regularmente a esas fuerzas aliadas, así como a funcionarios iraníes a los cuales ha neutralizado, incluso en suelo iraní, asesinatos por los que ha evitado asumir responsabilidad formal.

Ambos países han atacado buques mercantes vinculados a sus oponentes y también han llevado a cabo ataques cibernéticos entre sí. Además, Israel ha saboteado repetidas veces el programa nuclear de Irán.

Ahora, esa guerra se está librando abiertamente. Y, en gran parte, se debe a lo que algunos analistas ven como un error de cálculo israelí del 1 de abril, cuando los ataques israelíes destruyeron parte del complejo de la embajada iraní en Damasco, Siria, uno de los aliados y representantes más cercanos de Irán, y mataron a los siete oficiales militares iraníes, incluidos tres altos comandantes.

El ataque se realizó tras repetidas insinuaciones de los líderes israelíes de que una mayor presión sobre Irán forzaría a Teherán a reducir sus ambiciones en todo Medio Oriente. “Un aumento de la presión ejercida sobre Irán es fundamental”, dijo en enero Yoav Galant, ministro de Defensa de Israel, “y podría evitar una escalada regional en ámbitos adicionales”.

En cambio, el ataque a Damasco desencadenó el primer ataque iraní contra territorio soberano israelí. Es posible que Israel haya malinterpretado la posición de Irán debido a la falta de respuesta iraní a anteriores asesinatos de altos funcionarios iraníes perpetrados por Israel, según dijeron los analistas.

Aunque durante mucho tiempo los líderes israelíes han temido que algún día Irán construya y dispare misiles nucleares contra Israel, se habían acostumbrado a atacar a funcionarios iraníes sin obtener represalias directas de Teherán.

En uno de los ataques más descarados, Israel asesinó al principal científico nuclear de Irán, Mohsen Fakhrizadeh, en 2020, en suelo iraní. Incluso hace poco, en diciembre, Israel fue acusado de asesinar a un alto general iraní, Sayyed Razi Mousavi, en un ataque en Siria, donde funcionarios militares iraníes asesoran y apoyan al gobierno sirio. Esos y varios otros asesinatos no provocaron ataques iraníes de represalia contra Israel.

La decisión de Irán de responder esta vez fue motivada en parte por la indignación en algunos círculos de la sociedad iraní por la pasividad previa de Irán, según Ali Vaez, un analista sobre Irán.

“Nunca antes había visto el grado de presión que recibió el régimen desde la base en los últimos 10 días”, dijo Vaez, analista del International Crisis Group, un grupo de investigación con sede en Bruselas.

Irán también necesitaba demostrarles a sus fuerzas aliadas como Hizbulá que podía defenderse por sí mismo, añadió Vaez. “Demostrar que Irán tiene demasiado miedo para tomar represalias contra un ataque tan descarado a sus propias instalaciones diplomáticas en Damasco habría sido muy perjudicial para las relaciones de Irán y la credibilidad de los iraníes ante los ojos de sus socios regionales”, explicó.

Para algunos analistas, el ataque de Israel contra Damasco todavía podría resultar ser un error de cálculo menor de lo que parecía en un principio. El ataque aéreo de Irán ha distraído la atención de la tambaleante guerra de Israel contra Hamás y ha reafirmado los vínculos de Israel con los aliados occidentales y árabes que se habían vuelto cada vez más críticos de la conducta de Israel en la Franja de Gaza.

El hecho de que Irán le haya dado a Israel tanto tiempo para prepararse para el ataque podría indicar que Teherán sigue relativamente disuadido y que solo buscaba proyectar la imagen de una respuesta importante y, al mismo tiempo, evitar una escalada significativa, afirmó Michael Koplow, analista de Israel en Israel Policy Forum, un grupo de investigación con sede en Nueva York.

“Creo que todavía no hay certeza”, dijo Koplow.

Gabby Sobelman colaboró con este reportaje.

Patrick Kingsley es el jefe de la corresponsalía en Jerusalén, y lidera la cobertura de Israel, Gaza y Cisjordania. Más de Patrick Kingsley.

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Con Carmen Iglesias, el mundo recupera la armonía
Carmen Iglesias, con fot. de Sergio González Valero

Con Carmen Iglesias, el mundo recupera la armonía

La antología de la historiadora es un bálsamo intelectual en un mundo cada vez más distópico

Maite Rico en El Mundo, 150424

EN ESTA época en la que proliferan los predicadores del catastrofismo, los analfabetos morales y los adalides del resentimiento, encontrar un bálsamo para el espíritu no tiene precio. Y eso es exactamente el libro que acaba de publicar Carmen Iglesias, directora de la Real Academia de la Historia, miembro de la RAE y, sobre todo, profesora y humanista. El carácter es el destino (La Esfera), que así se titula, tiene una valiosa facultad: te reconcilia con el género humano sin dejar de señalar nuestras propias trampas.

En esta antología de «historia, ideas y maestros», Iglesias compila reflexiones y perfiles publicados a lo largo de dos décadas. Su vigencia impresiona, y confirma que no aprendemos de la experiencia. Pero la autora lo toma con deportividad. Los historiadores, dice, se encuentran en todas las épocas con lamentos sobre las crisis de valores y la degradación de las costumbres. Y la cantinela de que cualquier tiempo pasado fue mejor será cierta, si acaso, para los muertos. Para la humanidad, los datos demuestran lo contrario.

Ahora bien, a nuestra escala todo es susceptible de empeorar. Las amenazas a la libertad y la convivencia cobran de nuevo fuerza, emerge el populismo y se erosiona la calidad democrática. El nivel educativo se desploma y la supresión de las humanidades priva a las nuevas generaciones de herramientas esenciales para ubicarse y comprender el mundo. Las ideologías totalitarias, identitarias y nacionalistas aplastan al individuo con sus dogmas. El falseamiento de la memoria y de la historia siembra la discordia. Y la corrección política, y ahora el wokismo, ponen a la libertad de expresión entre barrotes.

La realidad es cada vez más turbia y distópica, pero Carmen Iglesias, como una Mary Poppins diminuta y exquisita, abre su bolso sin fondo y nos regala reflexiones luminosas. Guiada por el pensamiento ilustrado y el humanismo liberal, apela a la razón, al conocimiento, a la generosidad y al bien común. Y si bien el pesimismo está en nuestra esencia mortal, dice, al menos que sea ese pesimismo activo, sin resignación, que movió a los pensadores griegos y que nos reivindica como seres de acción, inteligentes y libres.

Y así, recorriendo estas páginas con Carmen, con sus maestros y sus amigos, el mundo recupera la armonía y, de repente, las piezas encajan.

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El ataque aéreo de Irán a Israel ¿represalia o guerra?
Una vista de la entrada vacía del aeropuerto Ben Gurión y la señal de refugio del 14 de abril. Foto: © Nir Keidar/Anadolu

El ataque aéreo de Irán a Israel ¿represalia o guerra?

Félix Arteaga en Real Instituto Elcano, 150424

Desde que comenzó la guerra en Gaza se ha especulado con la posibilidad de que la guerra desbordara el marco de la Franja y escalara a todo el territorio de Israel desde las posiciones hostiles de Hezbolá en el Líbano, las distintas milicias proiraníes en Irak y los rebeldes huzíes de Yemen, entre muchas otras que rodean a Israel.

Tras el ataque aéreo iraní a Israel del pasado sábado 13 de abril, 12 días después de que Israel atacara el consulado iraní en Damasco provocando 12 víctimas incluido un alto oficial de la Guardia Revolucionaria iraní, se añade ahora la especulación de que el ataque masivo de drones y misiles desde Irán provoque una guerra abierta entre Irán e Israel.

Irán ha mostrado hasta ahora un patrón de comportamiento frente a Israel definido por recurrir a terceros, proxies, en lugar de atacar directamente a Israel. Irán ha mantenido ese patrón durante la larga confrontación con Israel repleta de agresiones y respuestas puntuales e indirectas evitando una acción militar directa.

A diferencia de Irán, Israel no dispone de intermediarios a los que encargar sus acciones directas o encubiertas y son sus Fuerzas de Defensa y los Servicios de Inteligencia quienes han tenido que llevar a cabo ataques preventivos (reactor nuclear sirio en 2007), atentados contra científicos del programa nuclear iraní (Masoud A. Mohammadi y Majid Shariari, 2020; Darioush Rezaeinejad, 2011; Mostafa A. Rosham, 2012; Mohsen Fakhrizadeh, 2020; Abyoub Entezari y Kamran Aghamolaei, 2022) o miembros de la Guardia Revolucionaria iraní (Hassan Khodaei, 2022; Hassan Mahdavi, 2024); sabotajes (instalaciones nucleares de Natanz, 2020 y 2021) o ciberataques (Stuxnet, Stars, Duqu, Wiper, Flame…) a los que añadir ataques mediante drones a objetivos militares o nucleares (Karaj, 2021; Kermanshah y Parchi, 2022; Isfahán en 2023) según la base del datos del US Institute of Peace.

Independientemente de si Israel ha admitido o no estar detrás de estas acciones (tampoco Irán reconoce las suyas), el patrón de respuesta iraní se ha caracterizado por un desfase entre el nivel de las represalias que se anuncian y el de las acciones que se llevan a cabo.

Las primeras se dirigen al consumo interno y las segundas a preservar el equilibrio estratégico. Hasta ahora, Irán ha respondido a todas estas actuaciones de forma indirecta y contenida dejando, como se ha visto durante la guerra en Gaza, la confrontación directa a sus aliados regionales. A Irán le interesaba más amenazar a Israel con abrir varios frentes de ataque a la vez que ejecutar esa amenaza; mantener un patrón de actuación limitado y bajo control que arriesgarse a una escalada de consecuencias imprevisibles.

El patrón de intermediación le proporciona profundidad estratégica y defensa adelantada a precio y riesgo razonables. Más adelante, y cuando Irán disponga de medios nucleares, quizás podrá complementar el patrón de disuasión actual, basado en la amenaza de un ataque combinado desde distintos frentes, o reemplazarlo por otro de confrontación directa con Israel.

Mientras tanto, se ha limitado a amenazar a Israel con abrir nuevos frentes desde Líbano, Siria e Irak, sin arriesgarse a hacerlo para evitar que sus intermediarios sufrieran el mismo castigo que está sufriendo Hamas. De hecho, Irán se ha desmarcado o contenido la retórica belicista de los líderes de los grupos proiraníes o movilizado para que las milicias Kata’ib Hezbollah y Harakat al Nujaba de Irak cesaran en sus ataques a las tropas de Estados Unidos (EEUU) estacionadas en Jordania.

Irán no busca una guerra directa con Israel porque es consciente de su inferioridad militar actual frente a Israel y sus aliados, así como del riesgo de que Israel recurra a su armamento nuclear si ve en riesgo su existencia. Hasta ahora le basta sostener la presión simultánea que ejercen sus proxies para desgastar y desestabilizar a Israel mientras lleva adelante su programa nuclear y recompone su precaria economía, por lo que se ha esforzado en predicar la contención.

Tras el ataque israelí a Damasco, tanto Israel y sus aliados como Irán y los suyos esperaban un ataque de respuesta. La duda era si éste respondería al patrón tradicional de intermediación o escalaría al patrón de confrontación directa.

Lo llamativo del ataque directo a gran escala con drones, misiles balísticos y de crucero de Irán (True Promise) es que gran parte de ellos procede de territorio iraní lo que distorsiona el patrón tradicional de respuesta a través de terceros o desde territorio de terceros (los lanzamientos huzíes sobre Eilat y de Hezbolá sobre los altos del Golán han sido simbólicos).

El precedente de ataque directo, ya anunciado a los pocos días del ataque sobre el consulado por el ayatolá supremo Ali Jameini, cuestiona la vigencia del patrón de intermediación actual y explica las especulaciones sobre una guerra entre Irán e Israel.

Sin embargo, y para anunciar una escalada, el ataque debería haber causado a Israel daños suficientemente graves como para provocar una respuesta en caliente. Dada la notoriedad de la autoría israelí contra los guardianes de la revolución en Damasco, los dirigentes iraníes no podían demorar la represalia ni minimizar su entidad.

No obstante, sus mandos militares conocen de sobra la capacidad de la defensa antiaérea israelí y de la red de radares y sensores establecida por sus aliados (Middle East Air Defence Alliance, MEADS) por lo que han podido calcular el máximo número de medios que debían utilizar sin correr el riesgo de provocar daños no deseables.

Ataques similares desde Rusia, Gaza y Líbano permitían calcular con precisión el porcentaje previsible de interceptaciones, muy alto en las experiencias anteriores y cercana al 100% durante el ataque iraní, aunque gran parte de las interceptaciones se realizaron antes de entrar en el espacio aéreo israelí.

Del lado israelí, su acierto con la defensa antiaérea no oculta el error de cálculo con su disuasión porque el ataque al consulado iraní en Damasco ha hecho que Irán atacara directamente, y por vez, a Israel sin esconderse tras terceros como viene haciendo.

El ataque directo y a gran escala realizado refuerza la credibilidad estratégica de Irán ante su opinión pública y sus socios regionales, pero priva al gobierno de Netanyahu de la legitimación que le facilitarían daños irreparables para justificar un ataque directo sobre Irán.

Si ambas partes mantienen la contención mostrada hasta ahora, el patrón de confrontación podrá superar su último episodio sin alterarse. La respuesta iraní podría engrosar el inventario de represalias mutuas sin degenerar en una escalada que pondría en riesgo a ambos países.

Irán ha reforzado su liderazgo y puede modular las actuaciones de sus socios regionales para seguir presionando a Israel con la amenaza de desencadenar una guerra en todos los frentes, mientras que Israel puede aprovechar el ataque para recuperar parte del apoyo internacional perdido en Gaza y legitimar su confrontación con Irán.

Por el contrario, la confrontación podría desembocar en una escalada si se repiten los ataques aéreos directos contra Israel desde territorio iraní o sí se materializa la amenaza de multiplicación de frentes con los que Irán contiene a Israel, porque en ambos casos Irán facilitaría a Israel la coartada que precisa para romper el patrón de confrontación y pasar de las acciones encubiertas a un enfrentamiento directo y preventivo, antes de que Irán se convierta en una potencia nuclear.

Mientras, Irán, Israel, sus aliados y el azar deben decidir si todo acaba en una represalia o si comienzan una guerra, si continúan la confrontación intermitente y por intermediación o se abandonan a una escalada incontrolada.

Félix Arteaga es investigador principal del Real Instituto Elcano y profesor del Instituto Universitario General Gutiérrez Mellado de la Universidad Nacional de Educación a Distancia (UNED).

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Vídeos

El conflicto entre Irán e Israel resumido en 8 minutos | ¿Qué está pasando entre Irán e Israel? 140424

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Música de Diana.

–«L’ Océan» [2023], de Arthur H en su álbum La Vie. Vía Diana Lobos, 160424.

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Humor
El Roto
l Roto [A. Rábago, España 1947], en El País
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¿Recuerda cuando se llevaba el uniforme por la calle?

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El Gobierno bajará del 21% al 4% el IVA de la prensa y libros ...

Revista de de opinión en prensa

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Kant
Estatua de Kant en la universidad de Kaliningrado, antes Konigsberg, en Rusia.GABRIELE THIELMANN (ALAMY/CORDON PRESS)

El Kant nuestro de cada día

Sin el legado de Platón, Descartes o Maquiavelo, expresiones como “amor platónico”, “mente cartesiana” o “plan maquiavélico” no existirían. Sin la filosofía de Immanuel Kant, tampoco algunas palabras serían lo que son.

El de Kant es uno de los nombres que más respeto infunden cuando se estudia filosofía. Su lenguaje no lo pone fácil. Pero me aventuraría a decir que sin su obra palabras como a priori, imperativo o sublime no serían tan habituales en nuestro vocabulario.

Recuerdo que en un examen de filosofía de COU (hoy bachillerato) nos pidieron explicar la teoría de los juicios de la Crítica de la razón pura. Al salir, alguien me preguntó qué tal había ido, a lo que respondí que a priori bien. En realidad no había salido tan airoso del envite. Había aludido a la diferencia entre juicios analíticos y sintéticos, pero no a su modalidad a priori y a posteriori. Era paradójico: estaba claro que no dominaba bien la teoría kantiana de los juicios, pero al mismo tiempo sabía perfectamente qué implicaba que algo fuera a priori.

Para el filósofo de Königsberg a priori significa independiente de la experiencia, por eso yo creía que el examen me había ido bien. En ese momento todavía no había cotejado los apuntes y comprobado que no había respondido todo lo que debía. Finalmente aprobé ese examen, pero ese día comprendí que si quería hacer bien las cosas tenía que aplicarme más.

Y así lo hice. Para el siguiente examen me conciencié de que tenía que estudiar con más tesón, ya que por entonces la filosofía se me atragantaba. Lo que no sabía es que tomar conciencia de una obligación o de un imperativo es precisamente el eje de la ética que se defiende en la Crítica de la razón práctica.

Un imperativo es un tiempo verbal que no admite discusión, igual que el imperativo categórico kantiano, que llama a la acción de una forma muy particular. Su mandato exige hacer las cosas conforme a la ley moral universal y, además, saber por qué se deben hacer así. En adelante mis exámenes de filosofía mejoraron ostensiblemente, aunque no llegaron a rozar lo sublime.

Sublime es, de estas tres, la palabra que menos utilizamos en un sentido propiamente kantiano, aunque el hecho de que la analizase tan detalladamente en su Crítica del juicio seguramente haya ayudado a difundir su uso. Cuando describimos un paisaje, una pieza musical o una obra de arte como “sublimes”, estamos indicando que se trata de una experiencia estética excepcional.

Pero Kant profundiza en una ambigüedad que ya se había formulado con anterioridad. En una experiencia sublime, puntualiza, uno se las tiene con una desbordante sensación en la que atracción y miedo se (con)funden. Lo sublime es una exposición a lo limítrofe que genera una gran conmoción, por eso no sabemos si quedarnos ahí o huir pavorosamente.

“Sublime” no es, ciertamente, una palabra filosóficamente diáfana, y a Kant se lo relaciona con la meticulosidad analítica y conceptual. Pero es que en el fondo ninguna palabra lo es. Por eso la filosofía se detiene tanto en sus recovecos. Las palabras buscan nombrar la vida, y si la vida es dinámica, ¿por qué no deberían serlo también nuestras palabras?

La vida es sutil, se muestra a la vez que se esconde, de ahí que nuestro lenguaje tenga que moverse principalmente en un mundo de metáforas y evocaciones. Solo cuando las palabras son capaces de combinar la audacia de querer decir con la humildad de aprender a callar, son palabras de vida.

Así que las palabras de la filosofía son vulnerables; esa es también su condición. Si la razón filosófica siempre está confrontada con sus propios límites, como apuntó Kant, es porque hacer filosofía significa, en esencia, explorar las dimensiones de esa finitud.

Miquel Seguró Mendlewicz es doctor en Filosofía y licenciado en Humanidades. Profesor de Filosofía, su último libro es Vulnerabilidad (Herder, 2021).

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Tribuna Padura 14 abril
Martín Elfman

Quién vivirá dentro de los libros?

Está llegando el tiempo en que, en lugar de personas, entre las páginas virtuales de la literatura deambulen algoritmos administrados y ordenados por máquinas

Leonardo Padura en El País, 140424

osé Saramago creía que los escritores vivían dentro de sus libros.

El premio Nobel portugués pensaba que, al tomar un libro en nuestras manos, debíamos pasar el dedo por el lomo con un gesto cómplice y luego abrirlo con cuidado, pues entre esas páginas impresas vivía el creador, con toda su sensibilidad, su inteligencia, acompañado por cada uno de los grandes y sutiles ingredientes que hacen que ese objeto, muchas veces maravilloso, esa obra concebida por su morador, sea única e irrepetible. Jugando con una concepción animista, Saramago aseguraba que en los estantes de su biblioteca vivía gente.

Un siglo y medio antes, Gustave Flaubert había sido atacado por los críticos de su momento pues había escogido como heroína de su novela Madame Bovary a una mujer adúltera. En su defensa, Flaubert argumentó que, a través de sus personajes, él “solo quería llegar al alma de las cosas”.

Más recientemente, Eugenio Fuentes, reflexionando sobre novelas, nos ha recordado que este “prodigioso género literario (…) desde el siglo XIX nos ha dicho de todas las formas posibles, en todos los lugares, de qué materia estamos hechos y ha mostrado, mejor que ningún otro (discurso), la infinita variedad de motivos, pasiones, grandezas, debilidades, humillaciones, ofensas, amores, odios de un millón de personajes, las pasiones que todo el mundo conoce y ha sentido”.

Como simple y común lector siempre sufro una sensación agobiante, que me agrede sin piedad, cuando entro en una biblioteca o en una librería bien surtida. Y es la incontestable certeza de que el tiempo de la vida no me alcanzará para conocer a tantas de las gentes que viven dentro de esos libros y merecerían que los conociera, y poder asomarme al vislumbre del alma de tantas cosas, a las pasiones de ese millón de personajes.

Y es que la experiencia de la lectura —y eso lo sabemos todos— es única e irrepetible no solo como placer estético o medio de aprendizaje, no solo como forma de apropiación de historias, personajes, de adquirir información de todo tipo, sino como medio para, conociendo a otros, conocernos mejor a nosotros mismos. Para vivir otras vidas.

Los escritores que habitan dentro de los libros dejan en esas páginas encuadernadas unas formas de ver la vida, de interpretar la realidad, que suelen ser el fruto de una necesidad expresiva y, también, de un deseo de comunicarnos una peculiar visión de un mundo. Y, si de literatura artística se trata, debe resultar un empeño por atrapar la densidad inconmensurable de los entresijos de la condición humana y, por añadidura, con la intención de manifestarlo con belleza. Tal vez por eso fue que Hemingway solía repetir que escribir (literatura), y hacerlo bien, nunca ha sido fácil.

Todo lo dicho hasta ahora puede parecer una sarta de verdades tan elementales que quizás hubiera resultado innecesario anotarlas. Pero he preferido hacerlo ante la explosión de una realidad en la que ya vivimos y amenaza con convertir en historia antigua la pretensión de Flaubert, la certeza de Hemingway e incluso la imagen poética de José Saramago sobre los libros. Porque está llegando el tiempo en que, en lugar de personas, entre las páginas virtuales de los libros, deambulen algoritmos administrados y ordenados por máquinas, una época en la que escribir sea muy fácil.

Todavía tengo la confianza de que una noticia que me ha alarmado sea falsa. Pero aun así pienso que debería ser comentada, pues su presunta falsedad bien podría ser pasajera. Y es que unas semanas atrás varios sitios de la web publicaron que Amazon, el mercado de todo lo vendible más grande del mundo, incluso propietario del espacio comercial más poderoso de venta de libros, anunció que, de los textos electrónicos autoeditados y escritos con las herramientas de la inteligencia artificial, solo admitiría poner en sus estantes un máximo de tres obras de un mismo autor. Tres obras cada día, añadía la información leída.

Aunque las cifras manejadas en la noticia son tan ridículas que podamos dudar de su veracidad, lo cierto es, en cualquier caso, que la avasallante llegada de la IA a nuestro mundo es ya una realidad en marcha. La creación de un instrumento como el ChatGPT para la redacción de textos se ha convertido en una herramienta de uso común en muy diversos escenarios .

En el ámbito académico, por ejemplo, su colaboración es cada vez mayor en la redacción de trabajos de clase y hasta de tesis de distintas categorías. En los sectores de la publicidad y los negocios, entre otros, su empleo es cada vez más recurrido y, al parecer, hasta muy eficiente pues permite ganar tiempo e, incluso, precisión en el manejo de datos.

Mientras, su utilización para la creación literaria puede estar cada vez más extendida y siendo aprovechada (algunos confiesan que parcialmente) incluso por escritores profesionales. Y nada de esto estaría mal si al uso de ese instrumento tecnológico nos acercáramos con los más elementales condicionamientos éticos.

Quiero dar por descontado que —al menos por ahora— la calidad artística de esas obras escritas con el auxilio de la IA debe resultar cuando menos dudosa y que, posiblemente, sus contenidos nunca puedan acercarse a las sutilezas de una literatura creada por un humano con pretensiones de llegar “al alma de las cosas”. También quisiera confiar en que los buenos lectores no se dejarán engañar con facilidad, aunque no todos los lectores son buenos, como tampoco los escritores, incluso si se valen de inteligencias ajenas.

Pero la sola existencia de una eventual avalancha de textos fabricados con herramientas digitales pone en peligro toda una concepción de la creación y la cultura que nos ha acompañado desde los tiempos de Homero, Heródoto y los redactores bíblicos que, por cierto, para escribir sus obras, contaron unos con la ayuda de las musas y otros con el apoyo de Dios, que supervisaba la redacción de su doctrina, puesta en manos de seres humanos.

Los más optimistas piensan que ningún instrumento creado por la inteligencia humana será capaz de superarla o sustituirla, y quizás tengan razón. En cambio, sin aventajar nuestras capacidades, ya esas herramientas de procesar, organizar y recrear información sí pueden suplantarnos en muchas manifestaciones y hacerlo con la oscura habilidad —también de origen humano— de poder o, al menos, pretender engañarnos, pues los plagiarios y creadores de supercherías son más antiguos que los ordenadores.

En un mercado tan caprichoso y lamentablemente mercantilizado como el del libro y la literatura, cada día resulta más difícil a los autores hacerse un espacio, encontrar lectores. El escritor que pretende serlo de veras debe luchar, por ejemplo, contra el fenómeno ya no tan reciente de los best sellers publicados por los influencers (o por sus amanuenses) y también contra la creciente presencia de libros con temas específicos escritos con estudios de mercado y encargados por editoriales que, incluso antes de estar escritas las obras consignadas, pueden llegar a premiarlas con generosidad monetaria.

Ese complejo panorama donde se mezclan lo artístico, lo mercantil y los avances tecnológicos nos asoma a una realidad en la que la literatura artificial puede provocar un verdadero cataclismo cultural.

Y, lo peor, es que todo parece indicar que no tenemos escudos para defendernos de ese ataque y salvar la existencia de esa gente, con pasiones y veleidades humanas, que hasta ahora hemos visto vivir dentro de los libros.

Leonardo Padura es escritor. Premio Princesa de Asturias de las Letras en 2015.

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El modelo chino de modernización
Javier Carbajo y Sara Rojo

El modelo chino de modernización

«Hoy en día, con China basándose en su modelo y Taiwán en el occidental, los resultados son radicalmente distintos: los ingresos taiwaneses están acortando distancias con Estados Unidos, mientras que China se queda cada vez más atrás. El estadounidense medio y el taiwanés medio disfrutan de rentas que siguen creciendo mucho más que la renta media en China, lo que amplía la brecha, a pesar de que China adoptó una economía más capitalista en 1980»

Bruce Bueno de Mesquita en ABC, 140424

La economía bruta de China ha crecido hasta convertirse en la segunda del mundo y millones de chinos han salido de la miseria. Xi Jinping atribuye el crecimiento económico de su país al «majestuoso poder de la construcción de la modernización al estilo chino» y propone el modelo de China como sustituto de las ideas occidentales de democracia y competencia de libre mercado.

La visión de Xi es una idea de estilo confuciano en la que los resultados económicos del país y el bienestar de la población dependen de la rectitud moral de un dictador benigno y no de las leyes y las instituciones… El daño potencial de este enfoque dictatorial de la modernización se ve magnificado por el hecho de que los gobiernos de al menos la mitad de la población mundial, incluidos los de India, Irán, Pakistán, Rusia y Arabia Saudí, lo han respaldado.

Con India, la única democracia del grupo, como excepción, estos países, al igual que China, han pasado décadas bajo dictadores represivos y sus economías han languidecido por detrás de las que siguen el modelo occidental. La afirmación de Xi de que China está superando al modelo occidental es sencillamente errónea.

Sí, el crecimiento económico de China ha mejorado drásticamente, pero las diferencias en las tasas de crecimiento son la métrica equivocada para comparar modelos o juzgar milagros económicos. Cuando el denominador –la renta del año pasado– empieza cerca de cero, incluso pequeños incrementos producen una gran tasa de crecimiento.

La comparación de las tasas de crecimiento entre circunstancias económicas de base radicalmente diferentes (el tamaño del denominador) ofrece una historia engañosa. Las tasas de crecimiento se ralentizan a medida que aumenta la renta; la verdadera cuestión es saber de quién es la renta per cápita absoluta que aumenta más rápidamente. Al fin y al cabo, el dinero en efectivo paga al tendero, ¡no las tasas de crecimiento!

No es de extrañar que la economía bruta de China haya ocupado el primer o segundo puesto (por detrás de India) casi ininterrumpidamente desde 1500: tener poblaciones enormes, como las de India y China durante siglos, prácticamente garantiza un primer puesto en términos brutos.

Caer al quinto puesto, como le ocurrió a China entre 1913 y 1978, supone un serio declive para un país que tiene una población mucho mayor que casi todos los demás. El descenso de China se debe a que algunos países menos poblados se democratizaron, lo que significa que sus dirigentes tuvieron que preocuparse por la reelección. Los cambios en los ingresos individuales tienen gran importancia para los votantes. De ahí que los dirigentes que siguen el modelo occidental se esfuercen más por mejorar la situación de sus votantes.

Los verdaderos milagros económicos tienen que ver con el crecimiento individual. La renta per cápita de China en 1960, en pleno Gobierno de Mao Zedong, era de sólo 238 dólares, según el Banco Mundial. En 2021 era de 11.188 dólares, un aumento de 47 veces. Aunque esto refleja una enorme tasa de crecimiento, debemos recordar que los grandes cambios porcentuales se consiguen fácilmente cuando el denominador (238 dólares) es pequeño.

Aparentemente, mucha gente cree que el rápido crecimiento de China ha reducido la diferencia de ingresos con Occidente, pero es justo lo contrario. Para ver cómo se comporta China, comparémosla con sus principales rivales: Estados Unidos y Taiwán.

La renta per cápita estadounidense era de 19.135 dólares en 1960. En 2021 era de 61.855 dólares, un aumento de casi 43.000 dólares. La renta media estadounidense creció 32.000 dólares más que la renta media china en esos años. Según el prestigioso proyecto Maddison (el Banco Mundial no informa sobre la renta de Taiwán), la renta media de los taiwaneses era de 2.157 dólares en 1960 y de 44.664 dólares en 2018 (último año disponible).

El taiwanés medio en 2018 ingresó 33.500 dólares más que el típico continental. Los ingresos estadounidenses y taiwaneses aumentaron cada uno mucho, mucho más que los ingresos chinos durante esos años.

Podemos analizar más a fondo cuánto mejor es el modelo occidental que el chino comparando los ingresos en Estados Unidos, Taiwán y China durante doscientos años, desde principios del siglo XIX. Por aquel entonces, las condiciones eran bastante equitativas. Los tres tenían rentas per cápita muy pequeñas.

En 1800, Estados Unidos era un remoto y pobre remanso. Unos años antes, las islas del Caribe (donde se producía azúcar que se exportaba a Europa) tenían una economía mayor que la de las colonias americanas juntas. Con la independencia, sin embargo, Estados Unidos empezó a abrazar la democracia y la competencia económica, reforzada por la cláusula de comercio de la Constitución. Su economía despegó y hacia 1860 la renta per cápita estadounidense era mucho mayor que la china.

En contraste con la experiencia de Estados Unidos, la economía per cápita de la isla de Taiwán fue aproximadamente la misma que la de China continental a lo largo del siglo XIX y hasta mediados del siglo XX. El Gobierno y la economía de Taiwán estuvieron controlados por la dinastía Qing desde finales del siglo XVII hasta 1895, cuando Taiwán fue entregada al Japón Imperial como parte de la resolución de la guerra chino-japonesa.

En 1945 fue devuelta al Gobierno continental. Tras la derrota del Kuomintang a manos de los revolucionarios comunistas chinos en 1949, los dirigentes derrotados huyeron a Taiwán y establecieron un Gobierno autocrático. Desde 1800 hasta la década de 1980, Taiwán, al igual que la China continental, no fue democrática. Tras la transformación de Taiwán en una democracia hacia 1987, su Gobierno siguió el modelo occidental, combinando la democracia con el capitalismo de libre mercado, y la economía taiwanesa despegó.

Hoy en día, con China basándose en su modelo y Taiwán en el occidental, los resultados son radicalmente distintos: los ingresos taiwaneses están acortando distancias con Estados Unidos, mientras que China se queda cada vez más atrás. El estadounidense medio y el taiwanés medio disfrutan de rentas que siguen creciendo mucho más que la renta media en China, lo que amplía la brecha, a pesar de que China adoptó una economía más capitalista en 1980.

De hecho, la comparación de los resultados económicos de Taiwán y China después de 1987 se aproxima a un experimento natural. Deng inició la modernización de China, Taiwán adoptó el modelo occidental, y Taiwán salió adelante. ¿Cuál ha sido entonces el verdadero milagro?

En la actualidad, la renta per cápita media del 10 por ciento de las democracias más desarrolladas es 2,8 veces superior a la media mundial, y esto es así al menos desde 1950. En las partes del mundo que no siguen el modelo occidental, la renta media es sólo el 71 por ciento de la media mundial, lo que supone un aumento insignificante respecto al 68 por ciento de los setenta años anteriores.

El milagro económico de China ha elevado su renta per cápita al 76 por ciento de la media mundial, apenas un 27 por ciento de la media alcanzada por el 10 por ciento de las democracias más prósperas. Para quienes buscan en China una alternativa al modelo occidental de competencia política y económica: ¡Cuidado con el comprador!

Bruce Bueno de Mesquita es politólogo y profesor en la Universidad de Nueva York.

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El efectivo no es el problema

La igualdad de oportunidades en España requiere, entre otras cuestiones, definir y establecer una red de efectivo como una Infraestructura Nacional Crítica, a través de la que se garantice un servicio universal de acceso al efectivo

María Crespo Garrido en El Debate, 140424

La sociedad digital, el frenético ritmo al que se vive en algunas ciudades, la comodidad, los meses de aislamiento del confinamiento vivido en 2020… y un largo etcétera han impulsado la generalización de los pagos electrónicos, poniendo en sordina los perjuicios de una posible desaparición del cash.

Si no fuera posible pagar en efectivo, es probable que los ciudadanos controláramos peor nuestros gastos. Si sólo se pudieran hacer compras de manera digital, la privacidad de nuestros hábitos de consumo desaparecería y los consumidores podrían ver monitorizadas todas sus preferencias, sin ser consultados.

Por otro lado, es obvio que, aunque no se pudiera pagar en efectivo, el fraude y el delito fiscal existirían. El propio Plan de Control Tributario 2024 centra la lucha contra el fraude en cuestiones que nada tienen que ver con billetes y monedas, como son la deslocalización de la residencia fiscal de personas físicas y jurídicas y los pagos virtuales, ya sea mediante criptomonedas o a través de pagos a distancia.

De las 31 páginas en las que se diseña en plan de control del fraude fiscal para 2024, sólo se dedican dos referencias a la identificación –de forma muy endeble–, de la economía sumergida con la utilización del cash. Sin que se pueda concluir que los pagos en efectivo son necesariamente un foco de economía sumergida, fundamentalmente porque existen mecanismos de control muy exhaustivos que alejan el fraude del pago con billetes.

En España, la identificación de billetes con el fraude fiscal es tanto como reconocer que las bolsas de fraude son de corto alcance, ya que la retirada de dinero está limitada a 1.000 euros. Y, por otra parte, la tutela administrativa española parece tratarnos como menores de edad, pues el límite español de retirada de efectivo dista considerablemente de los 10.000 euros que estableció el Consejo Europeo en el Reglamento contra el blanqueo de capitales.

Es la propia Agencia Tributaria, en su Plan de Control Tributario 2024, quien afirma que no hay razones objetivas para identificar necesariamente cash con fraude. De hecho, llaman su atención «aquellos sectores y modelos de negocio en los que se aprecie alto riesgo de existencia de economía sumergida, con especial atención al uso intensivo de efectivo o al empleo de métodos electrónicos de pago radicados en el extranjero que eviten las obligaciones de suministro de información». Es decir, el fraude se produce en multitud de sectores de actividad y se materializa a través de múltiples modos de pago.

La Hacienda Pública, en la era de la I. A. y del big data tiene suficientes mecanismos de control sin necesidad de cercenar las libertades de los ciudadanos. Las liquidaciones de IVA, las retenciones practicadas, la valoración de existencias finales, el cruce de información entre Administraciones, la firma de convenios multilaterales… son algunos de los medios de prevención del fraude, que no limitan las libertades individuales, ni invaden la intimidad de las personas.

Ninguno de los cinco pilares en los que se centra el Plan Estratégico 2024-27 de la Agencia Tributaria alude a que los pagos en efectivo son un foco de atención en la prevención del fraude. Y sí lo son, por ejemplo, las inexactitudes en los censos de sociedades mercantiles, la existencia de entidades interpuestas o territorialmente deslocalizadas, el control de aduanas, los flujos transfronterizos, la mejora de la educación cívico-tributaria, los grupos de empresas o la acumulación de patrimonios injustificados.

En definitiva, el Plan Tributario 2024 se refiere de manera colateral a la utilización del cash como una posible bolsa de fraude, mientras que el empleo de criptomonedas se muestra como un modo de pago opaco a todo tipo de controles, por su propia definición.

La posibilidad del uso del efectivo es una fuente de libertad, es una forma de garantizar la igualdad de oportunidades, sin discriminaciones por edad, por discapacidad o por el lugar de residencia. En la actualidad, según la encuesta elaborada por GAD3 para la Plataforma Denaria, el 60 por ciento de las personas dicen tener dificultades para conseguir dinero en efectivo, y el 30 por ciento de quienes viven en el ámbito rural dicen tener problemas para encontrar un cajero.

Mientras que en el Reino Unido la FCA (Financial Conduct Authority) ha propuesto nuevas reglas para mantener un acceso al efectivo razonable para clientes, personas físicas y empresas, aunque el 95,1 por ciento de los británicos encuentran un cajero a menos de una milla y el 99,7 por ciento cuentan con un punto de retirada de efectivo a menos de tres millas.

La igualdad de oportunidades en España requiere, entre otras cuestiones, definir y establecer una red de efectivo como una Infraestructura Nacional Crítica, a través de la que se garantice un servicio universal de acceso al efectivo, similar al que se existe en la energía, las telecomunicaciones o los servicios de internet.

En definitiva, las crecientes dificultades para formalizar los pagos en efectivo, la práctica inexistencia de consecuencias si no se permite pagar por este medio, la creciente dependencia de los sistemas informáticos de pago, la cesión de datos y la pérdida de la privacidad en las decisiones diarias de consumo, son alguno de los ejemplos de la fábula de la rana cocida. Si permitimos que el efectivo desaparezca, la lenta pero constante insensibilidad a esta cesión de derechos nos convierte en esclavos de un único medio de pago que, como todo monopolio, es lesivo para los intereses de los consumidores.

María Crespo Garrido es profesora titular de Hacienda Pública en el Departamento de Economía y Dirección de Empresas de la Universidad de Alcalá.

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Drones lined up in a large hangar with green, white and red banners hanging from the roof and screens with the Iranian flag visible.
Modelos de drones en una exposición de la industria de defensa iraní celebrada en Teherán el año pasado. Teherán ansía crear un importante negocio de exportación con sus drones.Credit…Atta Kenare/Agence France-Presse — Getty Images

Lo que sabemos sobre las capacidades militares de Irán

El enfrentamiento militar directo entre Irán e Israel ha generado un nuevo interés en las fuerzas armadas iraníes.

Farnaz Fassihi en The New York Times, 150424

El inicio de un enfrentamiento militar directo entre Irán e Israel ha generado nueva atención en las fuerzas armadas iraníes. A principios de este mes, Israel atacó un edificio del complejo diplomático iraní en Damasco, la capital siria, en donde murieron siete altos mandos y militares iraníes.

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Irán prometió tomar represalias, y así lo hizo unas dos semanas después, iniciando el sábado un amplio ataque aéreo contra Israel en el que participaron cientos de aviones no tripulados y misiles dirigidos contra objetivos dentro de Israel y del territorio que controla.

Aquí un vistazo al ejército iraní y sus capacidades.

Funcionarios israelíes han dicho que responderían a cualquier ataque de Irán con un contraataque, lo que podría provocar nuevas represalias de Irán y, posiblemente, extenderse a una guerra regional más amplia. Existe incluso la posibilidad de que un conflicto de ese tipo lleve a Estados Unidos a participar, aunque Washington ha dejado claro que no tuvo nada que ver con el ataque en Damasco.

Los analistas afirman que los adversarios de Irán, principalmente Estados Unidos e Israel, han evitado durante décadas los ataques militares directos contra Irán, al no querer enredarse con el complejo aparato militar de Teherán. En su lugar, Israel e Irán han mantenido una larga guerra en la sombra mediante ataques aéreos, marítimos, terrestres y cibernéticos, e Israel ha atacado de forma encubierta instalaciones militares y nucleares dentro de Irán y ha matado a comandantes y científicos.

“Hay una razón por la que Irán no ha sido golpeado”, dijo Afshon Ostovar, profesor asociado de asuntos de seguridad nacional en la Escuela de Posgrado Naval y experto en el ejército de Irán. “No es que los adversarios de Irán teman a Irán. Es que se dan cuenta de que cualquier guerra contra Irán es una guerra muy seria”.

Las fuerzas armadas iraníes se encuentran entre las mayores de Medio Oriente, con al menos 580.000 efectivos en servicio activo y unos 200.000 efectivos de reserva entrenados, repartidos entre el ejército tradicional y el Cuerpo de la Guardia Revolucionaria Islámica, según una evaluación anual realizada el año pasado por el Instituto Internacional de Estudios Estratégicos.

El ejército y la guardia tienen fuerzas terrestres, aéreas y navales separadas y activas, y la guardia es responsable de la seguridad fronteriza de Irán. El Estado Mayor de las Fuerzas Armadas coordina las ramas y establece la estrategia general.

La guardia también dirige la Fuerza Quds, una unidad de élite encargada de armar, entrenar y apoyar a la red de milicias subsidiarias en todo el Medio Oriente conocida como el “eje de la resistencia”. Estas milicias incluyen a Hizbulá en Líbano, los hutíes en Yemen, grupos de militantes en Siria e Irak y Hamás y la Yihad Islámica Palestina en Gaza.

El comandante en jefe de las fuerzas armadas iraníes es el líder supremo, el ayatolá Alí Jamenei, que tiene la última palabra en todas las decisiones importantes.

Aunque las milicias subsidiarias no se cuentan como parte de las fuerzas armadas de Irán, los analistas afirman que se consideran una fuerza regional aliada —preparada para la batalla, fuertemente armada e ideológicamente leal— y podrían acudir en ayuda de Irán si fuera atacado.

“El nivel de apoyo y los tipos de sistemas que Irán ha proporcionado a actores no estatales no tiene precedentes en cuanto a drones, misiles balísticos y misiles de crucero”, dijo Fabian Hinz, experto en el ejército iraní del Instituto Internacional de Estudios Estratégicos de Berlín. “Podrían considerarse parte de la capacidad militar de Irán, especialmente Hizbulá, que tiene la relación estratégica más estrecha con Irán”.

Qué tipo de armas tiene Irán?

Durante décadas, la estrategia militar de Irán ha estado anclada en la disuasión, haciendo hincapié en el desarrollo de misiles de precisión y largo alcance, drones y defensas aéreas. Ha construido una gran flota de lanchas rápidas y algunos submarinos pequeños capaces de interrumpir el tráfico marítimo y el suministro mundial de energía que pasan por el golfo Pérsico y el estrecho de Ormuz.

Según Ostovar, Irán posee uno de los mayores arsenales de misiles balísticos y aviones no tripulados del Medio Oriente. Esto incluye misiles de crucero y misiles antibuque, así como misiles balísticos con un alcance de hasta 2000 kilómetros. Estos misiles tienen la capacidad y el alcance necesarios para alcanzar cualquier objetivo en Medio Oriente, incluido Israel.

En años recientes, Teherán ha reunido un gran inventario de aviones no tripulados con un alcance de entre unos 1900 y 2400 kilómetros y capaces de volar bajo para eludir los radares, según expertos y comandantes iraníes que han concedido entrevistas públicas a los medios estatales. Irán no ha ocultado su despliegue, mostrando su arsenal de aviones no tripulados y misiles durante los desfiles militares, y tiene la ambición de crear un gran negocio de exportación de aviones no tripulados. Los drones iraníes están siendo utilizados por Rusia en Ucrania y han aparecido en el conflicto de Sudán.

Las bases e instalaciones de almacenamiento del país están muy dispersas, enterradas a gran profundidad y fortificadas con defensas antiaéreas, lo que dificulta su destrucción mediante ataques aéreos, según los expertos.

Las sanciones internacionales han privado a Irán de armamento de alta tecnología y de material militar fabricado en el extranjero, como tanques y aviones de combate.

Durante los ocho años de guerra entre Irán e Irak en la década de 1980, pocos países estaban dispuestos a venderle armas a Irán. Cuando el ayatolá Jamenei se convirtió en el líder supremo de Irán en 1989, un año después del fin de la guerra, encargó a la guardia que desarrollaran una industria armamentística nacional y dedicó recursos a este esfuerzo, del que informaron ampliamente los medios de comunicación iraníes. Quería asegurarse de que Irán nunca más tuviera que depender de potencias extranjeras para sus necesidades de defensa.

En la actualidad, Irán fabrica una gran cantidad de misiles y aviones no tripulados en el país y ha dado prioridad a esa producción de defensa, según los expertos. Sus intentos de fabricar vehículos blindados y grandes buques de guerra han tenido resultados desiguales. También importa pequeños submarinos de Corea del Norte mientras amplía y moderniza su flota de producción nacional.

¿Cómo ven otros países al ejército iraní y cuáles son sus puntos débiles?

El ejército iraní se considera uno de los más fuertes de la región en cuanto a equipamiento, cohesión, experiencia y calidad del personal, pero está muy por detrás del poder y la sofisticación de las fuerzas armadas de Estados Unidos, Israel y algunos países europeos, según los expertos.

La mayor debilidad de Irán es su fuerza aérea. Gran parte de los aviones del país datan de la época del sah Mohamed Reza Pahlevi, quien lideró Irán de 1941 a 1979, y muchos han quedado inutilizados por falta de piezas de repuesto. El país también compró una pequeña flota a Rusia en la década de 1990, según los expertos.

Los tanques y vehículos blindados iraníes son antiguos, y el país solo dispone de unos pocos buques de guerra de gran tamaño, según los expertos. Dos buques de recopilación de información, el Saviz y el Behshad, desplegados en el mar Rojo, han ayudado a los hutíes a identificar buques de propiedad israelí para realizar ataques, según han declarado funcionarios estadounidenses.

¿Desorganizará el ataque israelí al ejército iraní?

Se espera que las muertes de los altos mandos militares tengan un impacto a corto plazo en las operaciones regionales de Irán, al haber eliminado a comandantes con años de experiencia y relaciones con los jefes de las milicias aliadas.

No obstante, la cadena de mando de las fuerzas armadas dentro de Irán permanece intacta, según los expertos.

Farnaz Fassihi es la jefa del buró de las Naciones Unidas para el Times, que dirige la cobertura de la organización, y también cubre Irán y la guerra en la sombra entre Irán e Israel. Radica en Nueva York. Más de Farnaz Fassihi

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La soledad de Elena Quiroga

Álvaro Acebes Arias dedica uno de sus «Rescates» a la segunda mujer que fue académica de la lengua, una escritora asombrosa que pagó con el casi olvido su desentendimiento de los círculos literarios oficiales.

Álvaro Acebes Arias en El Cuaderno Sigital, abril 2924

Los manuales de historia de la literatura, por más que se empeñen en iluminarlo todo, suelen dejar zonas en sombra. A veces, incluso, demasiadas. Fíjense en lo que pasa, por ejemplo, con el repaso que se suele hacer de los narradores de la generación del 50, tal vez la promoción que concentra a los mejores novelistas de nuestra literatura.

Unos pocos nombres ocupan el lugar central, mientras que a otros les toca en suerte una posición marginal, a la manera de apéndices de ese puñado de grandes figuras. Siempre ha sido así y me dirán ustedes que esto de la posteridad es una lata y que todo manual se hace con una vocación sancionadora y que cómo no va a haber asimetrías si de lo que se trata es de ofrecer una visión panorámica y general.

Tienen ustedes toda la razón, pero no es menos cierto que la historia de la literatura es también una historia de la lucha de clases, como escribió Rafael Reig, y que, a diferencia de lo que uno podría pensar, en esto de que una obra perdure más allá de la muerte de su autor la calidad no basta.

Otras cosas que tienen que ver con asuntos llamados poder, jerarquía, mercadotecnia y valores y criterios tan tornadizos como frágiles también juegan un papel importante a la hora de mantener una situación de privilegio. ¡Ay de aquel que dice estar por encima de ellos o que, con instinto kamikaze, se pone de cara a la pared y renuncia de forma consciente a todo lo que no tenga que ver con la fe en las palabras! En su caso, la soledad, la aniquilación, el olvido más absoluto.

Si no me creen, observen lo que ocurre con la situación de algunas escritoras de esa generación de la que les hablaba antes. Tras los nombres de Carmen LaforetAna María Matute Carmen Martín Gaite, el silencio o, en el mejor de los casos, una pedrea en la que, entre un revoltijo de fechas y títulos, se cuelan los de Mercè RodoredaJosefina AldecoaDolores MedioConcha AlósCarmen KurtzElena Soriano y alguna más.

Estas ausencias, a las que ustedes pueden añadir según su criterio todas las que quieran, no dejan de ser sorprendentes si tenemos en cuenta que en muchos casos estamos hablando de narradoras que gozaron de éxito y reconocimiento de crítica y cuyos libros, qué duda cabe, están a la altura de los de las tres grandes novelistas que mencionaba más arriba, pero a las que el paso del tiempo ha condenado a la invisibilidad o a ser, como mucho, una nota al pie.

Ya ven entonces que en el decorado de cartón piedra que es la historia de la literatura abundan los desconchones: cuadros generacionales que piden a gritos una revisión, lagunas difícilmente reparables o desvergonzadas manipulaciones que, mientras aúpan a unos, dejan en segundo plano a otros.

Pero ya que hablamos de omisiones sangrantes, ninguna como la de Elena Quiroga, quien fuera ganadora del Premio Nadal en 1951 y la segunda mujer en entrar en la Academia de la Lengua, allá por mediados de los ochenta. No sé si hoy, a pesar de los esfuerzos de alguna pequeña editorial y de los homenajes que se hicieron por su centenario, se leen todavía sus novelas o si se ha convertido en una de esas tantas escritoras clandestinas que hay en nuestra literatura.

Diría que lo segundo, y es una lástima porque Elena Quiroga es una de las grandes autoras de la narrativa española del siglo XX. Por cierto, que lo de la entrada en la RAE tiene su miga porque el otro candidato en 1983 a ocupar el sillón era Juan Benet, un escritor mucho mejor posicionado, encarnación de la literatura «grand style», y que contaba con que los pactos académicos le dieran los votos necesarios, aunque acabó llevándose un palmo de narices. Ante lo que consideró un desplante, el autor de Volverás a Región no volvió a presentar su candidatura.

Elena Quiroga no se parece mucho a sus compañeros de generación. Nacida en Santander en 1921, quedó ligada, sin embargo, a Galicia desde que era niña, lugar al que se trasladó después de que su madre muriera. Puede que esa orfandad infantil tuviera algo que ver en el temprano interés que la autora mostró por las letras, como si encontrara en los libros un refugio.

Al fin y al cabo, uno siempre se hace lector desde la adversidad, intentando combatir el aburrimiento, una dolencia o la realidad que le rodea. Sí, uno lee para salvarse y eso es seguramente lo que le pasó a Elena Quiroga, que halló en las obras de Pardo Bazán, de Galdós, de Stendhal Dickens un medio para superar la pérdida.

La guerra, por otro lado, la pilló siendo una adolescente en Bilbao, Barcelona y Roma. No regresaría a Galicia hasta 1940. Los contactos y la posición de su padre, un aristócrata venido a menos, le habían garantizado una esmerada educación, algo inusual para una joven de aquella época, y a principios de los cincuenta, poco después de casarse, se trasladó a Madrid.

Antes había publicado su primera novela, La soledad sonora, que más tarde ella misma desautorizaría, pero que le valió para darse a conocer en los círculos culturales de La Coruña.

Decía antes que Elena Quiroga tiene poco en común con otros autores de la generación del 50. A diferencia de Aldecoa, los GoytisoloSánchez Ferlosio o Martín Gaite no hizo estudios universitarios y tampoco frecuentó capillas literarias. Su formación fue completamente autodidacta, limitándose a asistir como oyente a algunas clases que le atraían y después imponiéndose la disciplina de escribir cuatro horas diarias.

Fruto de ese extenuante ritmo de trabajo saldría una novela como Viento del Norte, la obra con la que ganó el Nadal en 1950. Pero no es solo la trayectoria académica lo que distingue a Elena Quiroga. Frente al realismo social que dominaba entonces, la suya es una narrativa de corte intimista, mucho más centrada en problemas existenciales, y en la que escarba en la piscología y los conflictos internos de los personajes.

El recuerdo de la guerra y de la maltrecha situación social, cómo no, siempre está ahí, pero la autora pone el acento en la introspección y la emotividad, sin olvidar la reivindicación y la perspectiva femenina, tan presente en títulos de inspiración autobiográfica y una delicadeza admirable como TristuraLa enferma Presente profundo.

Hay algo más. A diferencia de otros que mostraron de forma persistente su vinculación a unos conceptos y a unos modelos narrativos, en la amplia trayectoria de Elena Quiroga hay un continuo proceso de renovación, casi obsesivo, como el de quien va su aire sin reparar en el dictado de modas o corrientes mayoritarias y busca técnicas o procedimientos originales con los que urdir sus historias.

Solo así se explica las tensiones que hay dentro de una carrera extraordinariamente prolífica, tensión frente a la escritura de sus compañeros de promoción y los itinerarios que irán imponiéndose o contra sus propios títulos, pues del relato directo y el tratamiento tradicional de la trama que hay en sus primeras obras se pasa a una visión más compleja y arriesgada del quehacer narrativo.

Vean, por ejemplo, lo que ocurre con las novelas que siguieron al Nadal, Trayecto uno Algo pasa en la calle, de un neorrealismo avant la lettre. En esta última, donde se incorporan técnicas heredadas de Faulkner y un deslumbrante juego de perspectivas para exponer la ruptura de un matrimonio, Elena Quiroga abordó un tema tabú en aquella época como era el del divorcio y se adelantó casi una década a lo que hará Delibes en Cinco horas con Mario.

Léanla para comprobarlo. En otros casos, los ambientes rurales gallegos de las obras de sus inicios ceden paso a escenarios inusuales, como ocurre en La última corrida, centrada en el mundo del toreo y donde la autora huye del folclore y el documentalismo que tanto encandilaban a Hemingway.

Ya se lo digo: existen pocas figuras en nuestra narrativa que puedan competir con la originalidad de Elena Quiroga y la riqueza y variedad de sus propuestas. Si no me creen, comparen el tono lírico de Escribo tu nombre, continuación de Tristura, con los ambientes míticos y la fabulación legendaria, inspirada en Cunqueiro Valle-Inclán, que hay en La sangre, donde el narrador es un roble centenario que actúa como testigo del devenir de una familia gallega a lo largo de varias generaciones.

De entre todos los títulos que componen la trayectoria de Elena Quiroga tengo predilección por Viento del norte. Tal vez porque fue el primero que cayó en mis manos o porque contiene uno de esos personajes que permanecen imborrables en la memoria de cualquier lector.

A veces una criatura de ficción puede adquirir más entidad que personas de carne y hueso con las que nos cruzamos todos los días. Es lo que tiene la literatura, que amamos el mundo que se representa en una novela y nos sobresaltamos con el destino de sus protagonistas porque en los libros las cosas quedan explicadas y en la vida no.

Es una lástima, claro, que sean siempre las existencias de otros las que cobran sentido, nunca la del lector. Quizá por ello, para afrontar las pavorosas certezas de las que vamos haciendo acopio, seguimos leyendo, para extraer de las vicisitudes y experiencias de las vidas ajenas una lección que llevar a las nuestras. Se lo decía antes: uno siempre lee para salvarse. Lo del placer y todo lo demás viene después.

Viento del Norte cuenta la historia de Marcela, abandonada por su madre poco después de que esta diera a luz. La niña se cría al cuidado de don Álvaro de Castro, el señor del pazo gallego de La Segrerira y que, a diferencia del falso marqués que protagonizaba Los pazos de Ulloa, demuestra ser un hombre culto, moderno y sensible, más preocupado por los estudios jacobeos que por la caza y las recias aficiones que tenían sus antecedentes literarios.

La niña crece y se convierte en una joven de belleza arrebatadora, capaz de provocar murmullos entre las mujeres y disputas en los hombres, que enloquecen de deseo. Ella también será una víctima de esa seducción irresistible. Como no podía ser de otro modo, don Álvaro, con la nariz siempre metida en sus libros y ya un sesentón, acaba enamorándose de la muchacha y decide casarse con ella.

Claro que antes es preciso desbastarla un poco y la envía a un convento. Allí, el carácter independiente y salvaje de Marcela choca con las reglas y los corsés de un cuerpo social reacio a admitir ese elemento extraño. Esta situación se repetirá después, cuando regrese al pazo, pero ahora con el título de señora y provocando el consiguiente trastorno en unas jerarquías tardomedievales firmemente establecidas.

La novela, o más bien el drama de Elena Quiroga, es una pugna entre las fuerzas destructivas del deseo y la belleza y la obligación de ceñirse a unas normas, entre la fidelidad a unas creencias y costumbres atávicas y la imparable marcha del progreso que las aniquila, todo ello entremezclado en una trama donde se desatan crueldades, instintos, violencias y pasiones hasta conducir a un desenlace magistral e inevitable que no les voy a contar porque es uno de esos finales en los que un lector comprende emocionado el alcance de todo lo que se le ha estado relatando.

Cuando fue publicada, Viento del Norte fue tachada de anacrónica. El estilo con que se narraba la historia de Marcela, con una prosa sugerente y de gran belleza descriptiva, que no rehuía el simbolismo y donde Elena Quiroga demostraba su buen oído para capturar las voces populares, chocaba con el enfoque objetivista y el propósito crítico que había impuesto el realismo social.

Claro que parecía una novela de otra época, pero lo paradójico es que esa acusación, más preocupada por destacar las deficiencias de la tremendista y patética relación de Marcela y don Álvaro, obviaba la casuística social que exponía el libro y la dimensión de unos conflictos universales (el amor y la muerte, la ciudad y el campo, los códigos de clase y el ansia de libertad) que siempre han estado presentes en los imaginarios colectivos.

Yo les aseguro que traspasar las lindes de La Segrerira es algo más que un lujo literario. Para el que no la ha leído nunca, permite descubrir la personalidad de una autora extraordinaria, dueña de un universo propio y que, a su manera, rompió con las aduanas culturales que definieron su época, creando de forma discreta y libre una obra que conviene recuperar. Nada más, nada menos.

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Vídeos

Carlos Cuesta: Sánchez contra las cuerdas en la UE: las 4 advertencias por su golpe a la Justicia y la Fiscalía. 140424.

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Música de Diana.

–«Kozmic Blues» [1969] es un tema  de Janis Joplin‘s, compuesta por Janis Joplin / Gabriel Mekler  en el álbum de la primera  I Got Dem Ol’ Kozmic Blues Again Mama!
Vía Diana Lobos, 150424.

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Humor
La viñeta de Caín: 15 de abril de 2024

 

 

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Indolencia parlamentaria

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El Gobierno bajará del 21% al 4% el IVA de la prensa y libros ...

Revista de de opinión en prensa

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Against a backdrop of clouds in the sky, a hand extends from above toward a another hand holding an iPhone, which is in turn being held back by still another hand.
Fotoilustración por David Avazzadeh/Connected Archives

Por qué eliminé mi cuenta de Gmail después de 20 años

Ezra Klein en The New York Times, 130424

Hay un sinfín de teorías para intentar explicar por qué internet se siente tan mal estos días. La revista The New Yorker culpa de este cambio a las listas algorítmicas. Para Wired, el culpable es un ciclo en el que han caído las empresas: en vez de prestarles servicios a sus usuarios, los monetizan.

Por su parte, MIT Technology Review sostiene que los responsables son los modelos de negocios basados en anuncios. El sitio web The Verge culpa a los motores de búsqueda. Concuerdo con todos estos argumentos. Pero me parece que hay otro más: nuestra vida digital se ha vuelto una serie de clósets de la vergüenza.

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Un clóset de la vergüenza es ese espacio de tu casa en el que amontonas las cosas que no tienen lugar en ninguna otra parte. No tiene que ser un clóset. Puede ser un garaje, una habitación, una cajonera o todos ellos. Independientemente de cuál sea ese espacio, su característica principal es que no aplicas ningún criterio para decidir qué va ahí. Hay cosas que necesitas.

Hay cosas que nunca vas a necesitar. El problema es que, conforme se llena el armario, la idea de excavar lo que hay dentro o intentar organizarlo se hace cada vez más agobiante para considerarla siquiera.

La era del clóset de la vergüenza de internet tuvo un principio. El 1 de abril se cumplieron 20 años desde que Google presentó Gmail. Si en ese tiempo no utilizabas internet, es difícil explicarte lo asombroso que fue ese anuncio de Google. Entonces, la capacidad máxima de los buzones de correos electrónicos por lo general era de 15 megabytes.

Google ofrecía 1 gigabyte gratis, decenas y decenas de veces más espacio. Todos querían estar en Gmail. El problema era que alguien tenía que invitarte. Recuerdo haber competido por una de esas primeras invitaciones. También recuerdo la emoción que sentí cuando la conseguí. Mi sensación fue que era mi día de suerte. Sentí que alguien me había elegido.

Hace unos meses, maté esa cuenta de Gmail. Tengo más de un millón de mensajes sin leer en mi bandeja de entrada. La mayor parte de lo que hay ahí es basura. Pero no todo. No tenía acceso a muchas cosas que necesitaba ver. Pero la función de búsqueda no me ayudó. No sabía qué estaba buscando.

Los algoritmos de Google habían comenzado a fallarme. Lo que ellos consideraban prioritario no coincidía con lo que yo consideraba prioritario. Así que configuré una respuesta automática para indicarle a quienes me envíen un correo electrónico que esa dirección ya murió.

Gmail fue el resultado de un asombroso triunfo tecnológico. El costo de almacenar datos estaba cayendo. En 1985, 1 gigabyte de memoria en disco duro costaba alrededor de 75.000 dólares. Para 1995, era de unos 750 dólares. Ya en 2004, el año en que arrancó Gmail, eran unos cuantos dólares. Hoy en día, es menos de un centavo. Ahora, Gmail ofrece 15 gigabytes gratis. Es una maravilla, pero también es un desorden.

La promesa de Gmail —enorme capacidad de almacenamiento mediada por potentes herramientas de búsqueda— se convirtió en la promesa de prácticamente todo en internet. Según iCloud, tengo más de 23.000 fotos y casi 2000 videos en alguna parte de los servidores de Apple.

Tengo decenas de miles de canciones marcadas con Me gusta en alguna parte de Spotify. ¿Cuántos datos tengo en mi aplicación Notes? ¿Cuántas conversaciones tengo guardadas en mensajes directos de Messages, WhatsApp, Signal, Twitter, Instagram y Facebook? En esos archivos hay muchísimas cosas que disfruté.

Muchísimas cosas que me encantaría redescubrir. Lamentablemente, no puedo encontrar las cosas importantes en esa montaña de datos. Así que me rendí y decidí dejar de intentarlo.

Lo que empezó con nuestros archivos pronto llegó a nuestros amigos y familiares. Las redes sociales facilitaron que cualquier persona que hubiéramos conocido, y mucha gente que nunca conocimos, se hiciera amiga nuestra y nos siguiera. Podíamos comunicarnos con todos ellos a la vez sin tener que hacerlo individualmente.

O eso nos dijeron. La idea de que podíamos tener tanta comunidad con tan poco esfuerzo era una ilusión. Estamos conectados digitalmente con más gente que nunca y, sin embargo, terriblemente solos. La cercanía requiere tiempo, y el tiempo no ha bajado de costo ni ha aumentado en cantidad.

Los gigantes digitales se benefician de mi pasividad. Ahora le pago a Apple y Google una cuota mensual por más almacenamiento. Tardaría demasiado tiempo en borrar todo lo necesario para permanecer dentro de sus límites. Varios algoritmos intentan hacer por mí lo que yo ya no hago por mi cuenta.

Me presentan fotos del pasado y ofrecen venderme libros de mis recuerdos. Me presentan canciones que se parecen a las que me han gustado antes pero perdí hace tiempo. Mi feed está repleto de contenidos recomendados por influyentes y anunciantes que no significan nada para mí.

Hace unos meses, decidí volver a tomar las riendas de mi vida digital. Empecé por mi correo electrónico. Me suscribí a Hey, un servicio de correo electrónico cuya perspectiva sobre la forma en que debe operar ese servicio es muy distinta. Gmail y prácticamente todos sus competidores se basan en la premisa de que cualquiera debe tener la posibilidad de enviarme un correo electrónico y luego yo debo guardar, clasificar, buscar y organizar en categorías esos mensajes.

Hey opera con base en la premisa de que solo las personas cuyos correos electrónicos quiero recibir deben poder enviarme correos electrónicos.

La primera vez que alguien envía un mensaje, se recibe en un espacio denominado el Screener (filtro); entonces, debes aceptar al remitente o marcarlo como no deseado. Si marcas a un remitente como no deseado, eso es todo. Nunca más ves correos electrónicos de esa dirección.

Además, tiene otra función que me encanta: una pantalla limpia para responder tus correos electrónicos, que te deja pensar y redactar sin el barullo visual tan común en muchos otros servicios.

Hey me obliga a tomar decisiones en vez de alentarme a evitarlas. Debo preguntarme constantemente si quiero correos electrónicos de algún remitente y, si los quiero, a dónde deben ir. Tampoco estoy diciendo que Hey sea perfecto o que resuelva por completo los problemas que describí.

Su función de búsqueda no se compara en absoluto con la de Google. Es muy difícil volver a encontrar correos que vi si no hice nada al respecto. No es posible clasificar distintos tipos de correo si provienen de la misma dirección. También se le complica mantener el hilo de conversaciones largas con muchos participantes. Además, echo de menos la integración fácil con los demás productos Google que necesito utilizar.

Pero, por ahora, lo que busco es fricción. Estoy agradecido —en serio— por lo que Google, Apple y otros hicieron para facilitar mi vida digital en las dos décadas pasadas. Por desgracia, que todo sea demasiado fácil también tiene un costo. Me dejé convencer de que no era necesario tomar decisiones. Ahora, mi vida digital es una serie de monumentos al costo de combinar una capacidad de almacenamiento máxima con una intencionalidad mínima.

Tengo miles de fotos de mis hijos, a pocas les puse alguna marca para volver a verlas. Tengo registro de casi todos los textos que he enviado desde que estaba en la universidad, pero no tengo ni la menor idea de cómo encontrar los que fueron significativos para mí. Durante muchos años acribillé con mis ideas a millones de personas en X y Facebook, pero no me di el tiempo para responder correspondencia con amistades queridas. Almacené todo, pero no conservé nada.

Solo yo tengo la culpa. No me quejo de que las grandes corporaciones me hayan hecho algo. Yo me causé estos males. Pero ahora busco software que insista en que tome decisiones en vez de susurrarme que no necesito tomar ninguna. No quiero que mi vida digital sea una serie de clósets de la vergüenza. Ahora empleo una nueva metáfora: quiero que sea un jardín que pueda cuidar, en el que pueda recortar la mala hierba y nutrir las plantas.

Ezra Klein se incorporó a la sección de Opinión en 2021. Anteriormente, fue fundador, editor jefe y luego editor at large de Vox; presentador del pódcast The Ezra Klein Show; y autor de Why We’re Polarized. Antes de eso, fue columnista y editor en The Washington Post, donde fundó y dirigió la vertical Wonkblog. Está en Threads.

 

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La Constitución ha muerto porque no hay un PSOE que la respete

Euardo Uriarte en Fundación para la Libertad, 130424

Euardo Uriarte-Editores

En esta época de confusión, de la que, por ejemplo, sólo sabemos de los efectos de la amnistía por lo que dice en el Senado el presidente catalán en ausencia irrespetuosa del Gobierno, me sorprende descubrir en el periodismo el lugar común de que estas elecciones vascas son las más reñidas de su historia.

Hubo otras tan reñidas o más, las que ganó Txiki Benegas a Ardanza (ambos desgraciadamente fallecidos), y, especialmente, las elecciones del 2001 en las que un frente constitucionalista estuvo a punto de truncar la deriva política que no sólo se desencadenó en Euskadi, sino la que desde ese momento se propició en toda España con los actuales desastrosos resultados.

Del comportamiento de González, al que admiro por saber llevar a la izquierda a la democracia, guardo el amargo recuerdo de evadirse de aquel encuentro constitucional necesario y vital frente al soberanismo vasco. Su sacralización del pragmatismo no le permitió asumir el republicanismo, la defensa de la legalidad que hacían gala Oreja y Redondo.

Tras la victoria de Ibarretxe, vendría el pacto del Tinell, la larguísima negociación con ETA y la legalización de HB, con el aberrante hecho -que creara vicio en la izquierda- de que el Constitucional contradijera al Tribunal Supremo. Después, el referendum independentista catalán, la inconstitucionalidad de los decretos de emergencia, los decretos leyes y la proposición de ley como instrumentos del decisionismo izquierdista.

Los indultos a los sediciosos, la conversión del Ejecutivo en oposición de la oposición, apartándose de su función, la inconstitucional proposición de ley de la amnistía por el procedimiento de urgencia, “una enmienda a la totalidad” al Estado, abandono del deber de presentación de los Presupuestos, etc, etc, etc. La Constitución ha muerto y no hay un PSOE que clame por ella.

Este singular espectáculo político en el que Estado se fagocita desde su propio Gobierno, en el que la supervivencia de éste le lleva a cargarse al resto del Estado incluida su territorialidad, es un fenómeno inhabitual en un estado consolidado en Europa, de alarmante perplejidad para un demócrata europeo.

Sólo aceptado en determinados sectores políticos franceses educados en el desdeño sobre la incapacidad cívica del pueblo español, asumiendo la tesis romántica, y a la vez condenatoria, de Mérimée de que una constitución en España era una pellada de yeso en un edificio de mármol.

Conocidos los antecedentes de los indultos, modificación del código penal, la propuesta socialista a la amnistía, la credibilidad de un referendum de autodeterminación para Cataluña, y el que vendrá para Euskadi posteriormente, pesan como una losa en el futuro hacia la liquidación de nuestra nación. Contemplamos el fenómeno inhabitual en la Europa actual del suicidio de un estado consolidado históricamente.

Este Gobierno frente al Estado y la ley, produce un enorme miedo (miedo del que describe espléndidamente Antonio Elorza en The Objective). Así, las elecciones vascas, “las reñidas elecciones vascas”, están sumidas en el miedo social a diferenciarse del gregarismo nacionalista después de los años de plomo, y, especialmente, tras la legitimación por la izquierda y el Gobierno del nacionalismo que recoge las nueces y del que movió el árbol.

Es evidente que la Constitución del 78 tiene fallos, todas las tienen, y algunos, como los británicos ni la tienen, se sirven de sus leyes y usos, pero, sobre todo, de una lealtad republicana admirable para sostener la convivencia política sin, ni muchos menos, referenciarse en sus guerras civiles que también las tuvieron para diferenciarse. Precisamente para superar los conflictos es por lo que surgió el imperio de la ley y el parlamentarismo.

No hay constitución que sobreviva al desencuentro republicano entre las formaciones políticas de una comunidad, y mucho menos cuando se erigen muros con el otro agente político fundamental para que la política funcione, la derecha parlamentaria en nuestro caso.

Si el Gobierno la desdeña, si el presidente actúa, más allá del presidencialismo, como un señor absoluto -política exterior, defensa, cohesión territorial-, nuestra situación ya es el prólogo de una tragedia, salvo que el electorado decida devolvernos a la modernidad, al parlamentarismo y a la Constitución.

Y a esperar que se refunde un socialismo democrático, si no…, siempre nos quedará Portugal.

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Corrupción política - Wikipedia, la enciclopedia libre

Corrupciones varias

«Las maniobras de Begoña Gómez sugieren no sólo su propia posible corrupción, sino también la de la gente que la ha ayudado. Y en ese grupo está su marido»

Félix de Azúa en The Objective, 130424

El asunto de la semana ha sido la confrontación pública de dos denuncias por abusos económicos. El uno en la persona de Begoña Gómez, señora de Sánchez, y el otro en la del novio de Isabel Díaz Ayuso. Creo que es ya algo perfectamente conocido, pero quizás sea conveniente aclarar algunos detalles.

El primero es que los empleados de Sánchez han hecho todo lo posible para que parezca una pelea de zarzuela, algo así como una bronca entre verduleras o cigarreras. Están muy interesados en que todo el mundo lo vea como un escándalo soez y tan estúpido como las peleas que los fanáticos futboleros arman de vez en cuando. Vamos, algo propio del populacho. Pero no es así.

Suprimamos de entrada la cuestión del novio porque es una invención atribulada y sin consecuencia. El novio habrá hecho lo que le dé la gana y da lo mismo si está dentro o fuera de la ley porque lo relevante es que es cosa suya y nada tiene que ver Isabel Díaz Ayuso con esta cuestión. Los progresistas quieren hacer que lo uno sea comparable con lo otro para convertir lo suyo, es decir, la posible corrupción de Gómez que sería de inmediato una corrupción de Sánchez, en una corrupción de Ayuso, pero ¿de qué corrupción la acusan? No hay ni un solo dato que la incrimine.

No así al otro lado. Porque las maniobras de Gómez y su irresistible ascenso sugieren no sólo su propia posible corrupción, sino también la de bastante más gente que la ha secundado, ayudado, aupado y financiado. Y en ese grupo está, evidentemente, su marido.

Hay decenas de datos que se han ocultado, muchos que se han disimulado y otros finalmente que se presentan con carita de monja inocente, pero esconden a un mafioso ávido y cubierto de cicatrices. Evidentemente, no tenemos ni una sola información o aclaración por parte del Gobierno que no consista en acusar a otros y tratar de que la gente se haga un lío. Es cierto que el asunto es embrollado, como resulta obligatorio en todo negocio sucio, pero hay ya suficiente información como para comprender de qué va la corruptela.

El caso es que Begoña Gómez de Sánchez imparte un máster de Transformación Social Competitiva (un tema muy socialista) en la Universidad Complutense de Madrid. Ahora bien, Gómez carece de titulación universitaria, así que un empresario y consejero del Banco de Santander, Carlos Barrabés, no se sabe cómo, logró que el máster se montara en la Complutense, con una cátedra para la Gómez sin papeles ni títulos. ¿A quién de la Complutense tuvo que convencer, intimidar o seducir? No se sabe. Lo que sí se sabe es que Barrabés recibió diez millones de euros en contratos públicos gracias a las cartas de recomendación de la catedrática Gómez.

Diez millones de euros en contratos públicos no son ninguna tontería, pero nadie del Gobierno ha ofrecido la más mínima explicación, aclaración o desmentido. No es sólo Barrabés quien financia a Gómez, son también CaixaBank, Iberdrola, Cepsa, Correos, Santander, Wallbox, Acciona, la Once, Reace y Redeia. Varias de ellas, a la vista de cómo sube la espuma, se han retirado del mecenazgo sin más explicaciones. Este es el país con más secretos bajo las mullidas alfombras de los grandes despachos.

¿Y qué se aprende en ese máster de Gómez? Algo en verdad progresista y socialista, se aprenden técnicas de fundraising, es decir, de captación de fondos, y aunque no declara que se trate de «fondos públicos», es evidente qué clase de fondos captarán los alumnos de la Complutense, dado el carácter y el destino de su directora. Es de suponer que la primera lección para captar fondos públicos debe de ser: «Contraiga usted matrimonio con un presidente de gobierno progresista y socialista».

Lo más llamativo del caso es el pánico que le ha entrado al Gobierno y la ira con la que atacan a Ayuso, pero es como si dieran manotazos al aire porque ya me dirás tú si vamos ahora a tener responsabilidad legal de lo que hagan nuestras novias, nuestros parientes, nuestros amigos, nuestros conocidos, si nosotros no nos hemos enriquecido ni un pelo ni hemos ayudado a enriquecerse a los novios, parientes, amigos y etcétera.

En su cómica desesperación los empleados del Gobierno progresista y socialista acusan a Ayuso de ir en el coche de su novio. Al parecer, el tal novio maneja un Maserati que es la típica pieza ornamental que pone los dientes largos a los gobernantes progresistas y socialistas, los fustiga de envidia, lleva a ebullición su resentimiento, y se lo vomitan en la cara a una mujer que ni siquiera es la dueña del automóvil. Esto sí es bastante zarzuelero.

Verdaderamente, no deja de ser paradójico que un suceso minúsculo (comparado con los múltiples atropellos que ya ha cometido Sánchez), pueda costarle más caro que haber liberado de sus deudas de sangre a los de Bildu y de las deudas de cárcel a los separatistas catalanes. Pero también es verdad que a un asesino como Al Capone lo pillaron por un despiste con el fisco.

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Foto: José Luis de la Granja, catedrático de historia en la Universidad del País Vasco. (Cedida)
José Luis de la Granja, catedrático de historia en la Universidad del País Vasco.(Cedida)

De la Granja: «Los radicales abandonaban el PNV. ETA fue su escisión más importante»

El catedrático de Historia de la Universidad del País Vasco ofrece una panorámica del pasado del nacionalismo vasco que explica su presente, cuando el PNV y Bildu se disputan inéditamente la victoria en los comicios del 21-A

José Antonio Zarzalejos en El Confidencial, 130424

José Luis de la Granja es uno de los académicos más reconocidos en el relato e investigación de la historia del nacionalismo vasco. Catedrático de Historia en la Universidad del País Vasco (UPV), entre sus numerosas publicaciones, cabe destacar los libros Nacionalismo y II República en el País Vasco (1986 y 2008), El nacionalismo vasco: un siglo de Historia (1995 y 2002), El siglo de Euskadi (2003), El oasis vasco. El nacimiento de Euskadi en la República y la Guerra Civil (2007) y Ángel o demonio: Sabino Arana. El patriarca del nacionalismo vasco (2015).

A pocos días ya de las elecciones autonómicas en el País Vasco, aclara en esta entrevista con El Confidencial cuestiones nucleares y permanentemente polémicas sobre el nacionalismo vasco.

PREGUNTA. Los nacionalistas vascos, PNV con Junts y Bildu con ERC, han entrado en una nueva relación, pero ya la tuvieron históricamente, ¿desde cuándo? Porque no siempre esas relaciones han sido fluidas en el siglo XX.

RESPUESTA. Esas relaciones se remontan a la época del fundador del nacionalismo vasco, Sabino Arana (1865-1903). Este vivió cinco años en Barcelona (1883-1888), siendo estudiante en su Universidad, pero no mencionó en sus escritos de entonces al emergente nacionalismo catalán.

Arana marcó las distancias entre Euskadi y Cataluña: según él, los Fueros vascos eran códigos nacionales de soberanía, mientras que los catalanes eran códigos regionales dentro de España. Y también entre ambos nacionalismos, como reflejó su artículo Errores catalanistas (Bizkaitarra, 31-X-1894): «Cataluña padece por la ingratitud de su propia madre España, mientras que Bizkaya es presa de una nación extraña».

P. ¿Cómo se articularon esas relaciones con los nacionalistas catalanes?

R. Los primeros contactos se dieron en 1901, cuando la Lliga Regionalista tuvo éxito en las elecciones a Cortes por Barcelona y nacionalistas del grupo de Ramón de la Sota la felicitaron. La Lliga se convirtió en el modelo del sector moderado del PNV para conseguir la autonomía en la Monarquía de la Restauración, a diferencia del sector radical, cuyo modelo era el nacionalismo irlandés en su lucha por la independencia.

Durante la II República el PNV de Aguirre sustituyó como interlocutor en Cataluña a la Lliga de Cambó por la Esquerra Republicana de Companys, presidente de la Generalitat, con la que se alió en la Guerra Civil, cuando, conquistada Euskadi por el Ejército de Franco en 1937, el Gobierno de Aguirre se instaló en Barcelona hasta enero de 1939.

P. Sin embargo, esas relaciones no terminaron de cuajar.

R. A lo largo del siglo XX los pactos de los tres nacionalismos periféricos (incluyendo al gallego) fracasaron políticamente y la mayoría fueron efímeros: la Triple Alianza de 1923 fue independentista; la Galeuzca de 1933 fue autonomista y federal; varias Galeuzca en el exilio tuvieron como objetivo la autodeterminación de Galicia, Euskadi y Cataluña; y la Declaración de Barcelona de 1998, continuada como Galeuscat en la primera década del siglo XXI, propugnaba un Estado español plurinacional.

«A lo largo del siglo XX los pactos de los tres nacionalismos periféricos fracasaron políticamente y fueron efímeros»

P. Ahora, a propósito de las elecciones y de forma cíclica, hay referencias constantes a los orígenes del nacionalismo vasco y a su fundador, Sabino Arana.

R. Efectivamente. Pero la trayectoria histórica está clara: en la última década del siglo XIX surgió en Bilbao el nacionalismo vasco en el marco de la revolución industrial de Vizcaya, que tuvo lugar tras la abolición de los Fueros vascos en 1876, al término de la última guerra carlista.

Su fundador fue Sabino Arana, que nació en una familia carlista, burguesa y muy católica. Arana creó un partido (el PNV en 1895), una doctrina político-religiosa (el aranismo), varios periódicos y los símbolos de su proyecto de nación, sustentada en la religión católica y la raza vasca: el nombre Euzkadi, la bandera bicrucífera (ikurriña) y el himno Gora ta gora (Viva y viva). Estos símbolos son oficiales en la actual Comunidad Autónoma Vasca.

P. Pero en la trayectoria de Sabino Arana son reconocible varias etapas.

R. Cierto, porque Arana pasa por diversas etapas. Su breve vida política, que transcurrió en los diez últimos años de su vida (1893-1903), se divide en tres diferentes. La primera (1893-1898) se caracterizó por su ideología radical e independentista y su catolicismo integrista:

«Nosotros para Euzkadi y Euzkadi para Dios». El mismo se definió «antiliberal y antiespañol» (Bizkaitarra, 8-VI-1893). La segunda etapa (1898-1902) coincide con los cuatro años que fue diputado provincial de Vizcaya por Bilbao, gracias al apoyo del grupo fuerista del naviero Ramón de la Sota.

Arana pasó a ser un político pragmático: propuso la creación de un Consejo Regional o Mancomunidad de las Diputaciones vascas. Su última etapa (1902-1903) se denomina la evolución españolista de Sabino Arana: planteó a sus seguidores la sustitución del PNV por la Liga de Vascos Españolista, cuya meta sería la autonomía «dentro de la unidad del estado español». Su muerte en 1903 frustró dicha evolución, que fue enterrada por su hermano Luis y por Ángel Zabala, su sucesor al frente del PNV.

«El PNV no ha cuestionado nunca a Sabino Arana, al que erigió una estatua en Bilbao en 2003, y al que homenajea cada año tres veces»

P. Y al final, ¿en qué criterios últimos se basó el nacionalismo?

R. En 1906 el PNV aprobó que su doctrina oficial era la de su fundador, sintetizada en su lema Dios y Ley Vieja, y que su meta era la restauración de los Fueros vascos, en un manifiesto que estuvo vigente hasta la Transición. La religión católica y el culto a Sabino Arana eran los pilares principales de la comunidad nacionalista vasca que se fue extendiendo desde Vizcaya a las demás provincias vascas.

P. Pese a las características de su pensamiento, el PNV sigue teniéndole como su referente fundacional.

R. Así es. El PNV no ha cuestionado nunca a Sabino Arana, al que erigió una estatua en Bilbao en 2003 y al que homenajea cada año tres veces: en los aniversarios de su nacimiento (26 de enero), de su muerte (25 de noviembre) y de la fundación del PNV (31 de julio).

P. En otro orden de cosas, pero de interés en este momento político: los lehendakaris asumen una posición de obediencia explícita al PNV y juran fidelidad al partido. ¿Desde cuándo se estableció la bicefalia que persiste en el siglo XXI?

R. La organización tradicional del PNV distinguía entre los cargos del partido y los cargos públicos de afiliados al partido, de forma que sus diputados no podían ser dirigentes del PNV: así, si un burukide era elegido diputado, tenía que dejar su cargo en el PNV.

Por eso, su líder José Antonio Aguirre, que fue alcalde de Getxo y diputado a Cortes en la II República, y presidente del Gobierno vasco desde 1936 hasta su muerte en 1960, nunca tuvo cargos en el seno del PNV. De ahí procede la incompatibilidad entre ser el lehendakari y, al mismo tiempo, ser el presidente del PNV, y, por tanto, la bicefalia que ha existido siempre en el PNV desde 1936 hasta la actualidad.

P. ¿Nunca se excepcionó esta norma interna?

R. Sí. Dada la situación excepcional de la Guerra Civil, en la que fue elegido lehendakari, Aguirre estuvo exento de la disciplina del partido. Esto y su gran carisma hizo que prevaleciese sobre el hombre fuerte del PNV en la guerra y el exilio, que fue Juan Ajuriaguerra, con el que tuvo varios enfrentamientos.

Todo lo contrario sucedió con el segundo lehendakari, Jesús María Leizaola, que fue siempre leal al PNV y acató las decisiones de su dirección durante su mandato (1960-1979), hasta el punto de que dimitió en alguna ocasión y el PNV le obligó a seguir como lehendakari en París: hasta que se aprobó el Estatuto de Gernika en 1979, Leizaola no pudo regresar a Euskadi.

P. Alguien ha escrito que la historia del PNV es la de sus escisiones.

R. Desde su fundación por Sabino Arana en 1895, el PNV ha constituido el eje principal del movimiento nacionalista vasco, el tronco del cual se fueron desgajando ramas. Varias escisiones agitaron periódicamente al PNV a lo largo del siglo XX. A diferencia de otros movimientos políticos similares como el catalanismo, la principal línea divisoria del nacionalismo vasco no fue entre derechas e izquierdas, sino entre moderados y radicales, siendo habitualmente estos últimos los que abandonaron el PNV y crearon otra organización.

Por eso, la mayoría de sus conflictos internos han tenido relación con esa dicotomía moderación/radicalismo, una de las constantes más conspicuas del nacionalismo vasco.

P. ¿Cuáles fueron las más importantes?

R. Las escisiones más importantes sufridas por el PNV dieron lugar a estas organizaciones: Aberri (1921), Acción Nacionalista Vasca (1930), Jagi-Jagi (1934), ETA (1959) y Eusko Alkartasuna (1986).

De ellas la única que fue claramente una ruptura entre derechas e izquierdas fue la de ANV, el primer partido nacionalista vasco de izquierda por no asumir el lema aranista Dios y Ley Vieja, al ser aconfesional y no foralista, y estar dispuesto a aliarse con el Bloque republicano-socialista de Indalecio Prieto para conseguir el Estatuto de autonomía en la II República.

Las escisiones de Aberri y Jagi-Jagi fueron similares: supusieron la salida del partido del sector radical e independentista, que no aceptaba la vía autonómica seguida por la dirección y sus diputados a Cortes. De 1921 a 1930 existieron dos partidos aranistas: el moderado o Comunión Nacionalista Vasca y el radical o Aberri. Se unificaron de nuevo como PNV en 1930, salvo los que fundaron ANV ese mismo año.

P. Y luego, ETA.

R. Sin duda, la escisión más importante que tuvo el PNV fue el nacimiento de ETA en 1959. ETA fue fruto de una ruptura generacional: jóvenes estudiantes vizcaínos y guipuzcoanos (grupo Ekin), tras pasar por las juventudes del PNV, se separaron por considerar ineficaz la estrategia política del PNV y del Gobierno de Aguirre en el exilio contra la Dictadura de Franco.

Los fundadores de ETA eran herederos de los aberrianos: hacían del enfrentamiento Euskadi/España la base de su actuación. Su rasgo más característico fue el activismo: el empleo de medios violentos para conseguir sus fines, asumiendo modelos revolucionarios tercermundistas en la década de 1960.

ETA no nació contra Franco sino contra España; de ahí que no desapareciese con la muerte del dictador, sino todo lo contrario: la gran mayoría de las 850 víctimas mortales provocadas por el terrorismo de ETA se produjeron después de la muerte de Franco en 1975 hasta 2010.

«La bicefalia ha existido siempre en el PNV desde 1936 hasta la actualidad»

P. ¿Qué significó el partido de Garaikoetxea?

R. Su partido fue la última escisión del PNV en 1986 como consecuencia de estos factores: la disparidad sobre la construcción interna de la Comunidad Autónoma Vasca (más o menos foralista), basada en la polémica Ley de Territorios Históricos (1983); la rivalidad personal y la disputa por el liderazgo entre dos políticos carismáticos: Xabier Arzalluz, presidente del PNV, y Carlos Garaikoetxea, lehendakari del Gobierno Vasco, cuyo enfrentamiento terminó con la defenestración de Garaikoetxea y su sustitución por José Antonio Ardanza, que acaba de fallecer.

P. Navarra es un desiderátum del nacionalismo vasco. ¿Cuándo se produce esta aspiración territorial? ¿Es solo por razón de idioma y cultura o por necesidades de expansión territorial, demográfica y económica?

R. Para el nacionalismo vasco, Navarra forma parte de su idea de Euskadi desde su fundación por Sabino Arana. Este contactó con los fueristas navarros en 1894, con motivo de la gamazada, la rebelión popular de Navarra contra el ministro de Hacienda Gamazo, que intentó (sin éxito) elevar el cupo de su Convenio Económico, cuyo origen está en la ley denominada «paccionada» de 1841.

La principal obra doctrinal de Arana se tituló El Partido Carlista y los Fueros Vasko-Nabarros (1897). El escudo de Navarra estaba incluido en el de Euskadi diseñado por Arana. También estuvo en el escudo de Euskadi del Gobierno Vasco en el exilio, a pesar de que Navarra no figuraba en el Estatuto de 1936, y en el del Gobierno de Garaikoetxea hasta que una sentencia del Tribunal Constitucional le obligó a quitarlo en los años 80 del siglo pasado.

P. Pero la implantación del PNV en Navarra es frustrante para el nacionalismo.

R. Es que, históricamente, Navarra ha sido el talón de Aquiles del PNV, porque su implantación ha sido siempre muy débil en este territorio. Su diputado navarro Manuel Irujo llegó a denominarla «el Ulster vasco» en la II República. Por eso, Navarra ha sido territorio irredento para el nacionalismo vasco, en especial para la izquierda abertzale, que suele celebrar el Aberri Eguna (Día de la patria vasca) en Pamplona.

«Todas las fuerzas políticas vascas, incluidos los socialistas, aceptaron el Concierto Económico»

P. ¿Por qué esa aspiración constante de Navarra desde el nacionalismo vasco?

R. En su reivindicación de Navarra influyen tanto motivos culturales y lingüísticos (el euskera se habla en una parte de Navarra), como políticos y de índole territorial, dado que su superficie es bastante más grande que la que tienen las tres provincias de la actual Comunidad Autónoma Vasca juntas.

P. Otra cuestión que provoca polémica: el Concierto Económico. ¿A cuándo se remonta y qué justificación tuvo?

R. Tras el final de la última guerra carlista (1872-1876) y recién aprobada la Constitución de la Monarquía de la Restauración (1876), el jefe del Gobierno, Cánovas del Castillo, no logró llegar a un acuerdo con los fueristas liberales y abolió los Fueros vascos y sus instituciones en 1876-1877.

Para compensarles y contribuir a la pacificación del País Vasco, que seguía en estado de guerra, Cánovas, utilizando las facultades extraordinarias que le otorgó la ley de 1876, creó, por decreto de 28 de febrero de 1878, una nueva institución: el Concierto Económico.

Este proporcionó una gran autonomía fiscal a las nuevas Diputaciones provinciales (las forales desaparecieron en 1877) para recaudar y gestionar varios impuestos (los concertados), con la única obligación de pagar una cantidad alzada (el cupo) a la Hacienda estatal.

«Históricamente, Navarra ha sido el talón de Aquiles del PNV. Irujo la llamó ‘el Ulster’ vasco'»

P. El Concierto es un factor de consenso, o sea transversal en la sociedad vasca.

R. El Concierto fue bien acogido por la burguesía vasca, en especial por la vizcaína que empezaba entonces la revolución industrial, pues era muy ventajoso para sus negocios al basarse en la tributación indirecta y apenas gravarle con impuestos directos. Así acabó triunfando la política de Cánovas, pues rompió el frente fuerista y los llamados fueristas transigentes vencieron en las elecciones de 1879 a los intransigentes, que exigían la derogación de la ley de 1876.

Desde entonces las provincias vascas se integraron en la Monarquía de la Restauración, ya sin los Fueros, pero con el Concierto, que suponía una importante autonomía económica y administrativa, pero no política. Al ser beneficioso, lo acabaron aceptando todas las fuerzas políticas vascas, incluidos los socialistas, hasta el punto de que su líder Indalecio Prieto, siendo ministro de Hacienda de la II República en 1931, lo elevó de decreto a ley.

Por eso, Franco derogó el Concierto a Vizcaya y Guipúzcoa, como castigo de guerra, por decreto-ley, al conquistar Bilbao en junio de 1937, mientras que lo mantuvo en Álava por haberse sumado esta provincia a la sublevación militar en julio de 1936. Con el transcurso del tiempo, el Concierto Económico pasó de ser considerado por los fueristas una migaja, concedida graciosamente por Cánovas en compensación por la pérdida de los Fueros, a convertirse en un derecho histórico de los territorios vascos, reconocido por el Estatuto de Gernika.

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Horda de periodistas de derechas
Yolanda Díaz en un mitin de Sumar

Horda de periodistas de derechas

«Si sabemos que Begoña Gómez abusó de su posición para hacer negocios a cambio de influencias es gracias a la libertad de información. No es machismo», 130424

Jorge Vilches en The Objective, 130424

El totalitarismo odia la libertad de expresión cuando gobierna. No lo soporta. En su mente binaria, el totalitario cree que todo el que no rema a favor de su causa es un vendido o un traidor. Si la información disgusta, el análisis perturba y la opinión no coincide con el dogma, abre la caja de los truenos y no deja espacio para la tolerancia y el debate. Es un comulga o muere. Eso vale para los dos extremos, pero esta vez lo ha expresado Yolanda Díaz que, como dice Sonia Sierra: «Es un meme».

La vicepresidenta segunda del Gobierno de España, y ministra de los fijos discontinuos, dice que quien informa sobre la trama indecente que rodea a Begoña Gómez es una «horda de periodistas de derechas panfletarios». Quizá la aburguesada comunista no encontró un sinónimo hiriente de «periodista», o no dio para más. Luego recurrió al recurso habitual cuando se critica a una mujer de izquierdas, y llamó «machista» a todo el que ose tomar el nombre de Begoña Gómez en vano.

Después, sin pausa, habló de «trabajadores» y «trabajadoras», así, en plan inclusivo, pero solo de «empresarios». La ausencia de lenguaje desdoblado para el mundo de la empresa se debe a que la izquierda sostiene que el capitalismo es patriarcal. Este infantilismo totalitario es una demostración de cómo el progresismo quiere que el lenguaje sirva para crear un relato que deforme la realidad y ayude a la «transformación». Es otra manera de mentir, y ya sabemos que Lenin apuntó aquello de que la mentira es revolucionaria.

El odio a la verdad parece natural en esta izquierda. Quizá sea porque estar comprometido con lo verdadero supone aceptar sinsabores, fracasos y enmiendas. Para aceptar la verdad hace falta ser humilde, y la humildad supone tolerancia y diálogo, y hoy, este progresismo es arrogante y dogmático ante el adversario. Lo cuenta bien David Cerdá en un ensayo delicioso, para leer lentamente, sin prisas, titulado El dilema de Neo. ¿Cuánta verdad hay en nuestras vidas? (Rialp, 2024).

El Gobierno que sufrimos, se sigue de la citada lectura, embarra la información hasta el punto de que no somos capaces de distinguir la verdad de la mentira. El ciudadano común se acaba cansando. No puede con la avalancha de información contradictoria y de opiniones contrapuestas, exageradas y polarizadoras. Ese cansancio o aturdimiento le lleva a aceptar el barro, la confusión de trinchera, o simplemente a desconectar. Lógico. Es más sencillo dejarse llevar por el ruido que esforzarse en escuchar la música de fondo. Y no debemos olvidar que la mayoría considera que la ignorancia es la felicidad, sobre todo si la mentira es cómoda.

Es más fácil tomar la pastilla azul y no saber la verdad, que tragar la pastilla roja y asumir que casi todo es una mentira o que lo desconocemos. Una vez que se sigue el segundo camino, dice David Cerdá, no hay marcha atrás. Es la opción inconformista, la del que no se calla, la de esos que quieren saber lo verdadero, lo que el poder oculta. Contar la verdad no alista al mensajero en una «horda panfletaria». Es gente con hambre de conocer la verdad y la pulsión de contarla.

Ese compromiso con la verdad es lo que David Cerdá llama «lucidez». La mentira, la manipulación y la ocultación, que tan bien practica la izquierda de Yolanda Díaz, son las «tinieblas», son la vuelta al periodo previo a la Ilustración. Oscurecen para engañar, y el gran instrumento que utilizan para el engaño es la ideología, que repudia la verdad y la información cuando contradice el dogma.

La columna vertebral de la lucidez, apunta David Cerdá, es la capacidad para generar pensamientos veraces. Esto exige rigor, no demagogia. Necesita trabajo, no repetir la cantinela habitual de insultos gubernamentales a los informadores que, por cierto, cada vez se parecen más a los que profirió el búnker franquista ante el Contubernio de Múnich, o a Trump en campaña electoral, o a los que sueltan los dictadores bolivarianos.

Si ahora sabemos que Begoña Gómez, tal y como apuntan las investigaciones periodísticas, abusó de su posición para hacer negocios a cambio de influencias es gracias a la libertad de información. No es machismo ni algo panfletario. Tampoco hay ninguna «horda», sino «trabajadores» y «trabajadoras» de prensa.

Y si se confirma será la verdad, no el patriarcado en acción. Es posible que Yolanda Díaz acabe reconociendo, como Churchill, que tragarse sus palabras es una dieta muy saludable.

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Hablemos en serio
José Ibarrola

Hablemos en serio

Es gracioso que los socialistas digan ser los que moderan al PNV en Euskadi, mientras los peneuvistas se jactan de hacer lo mismo con el PSOE en Madrid

Javier Zarzalejos en El Correo, 130424

A ver quién se pone a hacer campaña después de la alegría histórica que nos ha dado el Athletic y de la impresionante celebración que acompañó a la gabarra hasta el Arenal! Y, sin embargo, hay que volver a hablar sobre ese País Vasco que salido de las próximas elecciones autonómicas seguirá teniendo que enfrentarse a problemas que pocos son capaces de exponer con sinceridad estos días.

Euskadi no va bien. Ese ruido de fondo que expresa un malestar extendido se deja notar en los temores de unos y las esperanzas de otros. Seguramente se equivocarán los que vean en estas elecciones unos comicios de simple continuidad, porque es posible que estemos acercándonos a una inflexión igualmente histórica -y agravada- tanto de los problemas que afronta la sociedad vasca es sus diferentes dimensiones como en la propia percepción que tiene nuestra sociedad de sí misma.

Hemos crecido siete décimas por debajo de la media española en 2023 y la participación del País Vasco en el conjunto de la economía nacional sigue descendiendo. Solo Cataluña y Castilla y León nos superan en pérdida de empresas. La inversión extranjera se ha desplomado y la que ha llegado se ha centrado en operaciones corporativas que desplazan los centros de decisión de las empresas adquiridas fuera del País Vasco.

En los últimos diez años, un 22% de jóvenes vascos se ha ido a otras comunidades, un porcentaje de jóvenes bien formados en su mayoría que buscan otras oportunidades.

Nos desplomamos en cuanto a rendimiento escolar, según el informe PISA, en buena medida por el efecto de una política lingüística que lastra a los alumnos escolarizados en un rígido modelo de inmersión, cuando aquellos no provienen de entornos familiares vascohablantes.

Encabezamos con gran diferencia todos los rankings de absentismo laboral y conflictividad. Servicios públicos tenidos justamente por ejemplares hasta ahora se encuentran en una crisis que, con las actuales políticas, no tiene otra perspectiva que la de agravarse.

La crisis demográfica -que en Euskadi adquiere una dimensión inédita- plantea desafíos en el terreno de la inmigración, la asistencia sanitaria estrechamente vinculada al envejecimiento y la longevidad de la población, y el ensanchamiento del déficit de las pensiones, que es cubierto -no se olvide- por la aportación solidaria de la caja única de la Seguridad Social.

Este es el espejo en el que demasiados no quieren mirarse, pero que retrata una realidad que, como advertía Ortega, cuando se ignora prepara su venganza. La generosa financiación de los servicios públicos que se deriva del Cupo es, sin duda, un factor de mitigación de estas carencias, pero quedarse a vivir en lo que nos reporta el Cupo es una temeridad con caducidad señalada.

Vivimos en un escenario de competencia global en el que no solo compiten las economías, sino las condiciones de vida que somos capaces de ofrecer, las instituciones que articulan la vida social y confieren seguridad jurídica, el entorno en el que se desarrolla la vida política.

Ahora al PNV le entra la urgencia de crear una agencia, perdón por el pareado, para atraer talento. Uno se conformaría, de momento, con que fuéramos capaces de retener el mucho que tenemos y que se sigue yendo. Pero, además de constatar que son el PNV y el PSOE los que llevan gobernando el país va para medio siglo -exceptuando la irrelevancia de la presidencia de Patxi López-, habría que preguntarse si el PNV ha averiguado por qué tenemos tantas dificultades para atraer ese talento del que tanto se preocupan ahora.

Necesitamos médicos y personal sanitario por los que pujan otras comunidades y otros países, ¿por qué no vienen? Necesitamos mucho talento y formación para el despliegue de la Inteligencia Artificial, un talento que es objeto de una competición a escala global para hacerse con él. ¿Qué vamos a hacer para que venga?

¿Qué pasa con la educación? ¿O es que creemos que señalar a los «inmigrantes» como los causantes del bajo rendimiento escolar resuelve el problema, además de no ser cierto?¿Vamos a utilizar las ventajas competitivas que nos facilita el Concierto Económico o seguiremos en esta política peor que socialdemócrata de un partido que intensifica su mensaje moderado a modo de aliño cosmético ahora que vienen elecciones pero apoya todas las políticas de izquierda de Sánchez en Madrid?

Es gracioso que los socialistas digan ser los que moderan al PNV en Euskadi, mientras el PNV se jacta de ser el que modera a los socialistas en Madrid. Al final, como dice el refrán, «unos por otros, la casa sin barrer» y Bildu en ascenso.

¡Y todavía dicen que el PNV es el voto útil!

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Razas

Jon Juaristi en ABC, 130424

He visto el vídeo de la entrevista de Daniel Ramírez a Iñaki Anasagasti, en ‘El Español’, y debo atestiguar que en ningún momento se escucha a este último pronunciar la frase que aparece entrecomillada en el encabezamiento de la transcripción: «El Athlétic gana con negros y Pradales viene de Burgos». El entrevistador compara estas supuestas declaraciones de Anasagasti con una frase atribuida a Xabier Arzalluz: «Prefiero un negro que hable euskera a un blanco que no lo hable».

En rigor, esta última frase ni siquiera es de Arzalluz. Quien sostuvo algo parecido fue Federico Krutwig, uno de los ideólogos de la primera ETA, según el cual un negro vascófono sería más vasco que un vasco de pura cepa que no hablara euskera o que, en el caso de hablarlo, no lo transmitiera a sus hijos. Con el tiempo, Krutwig matizaría esta opinión, afirmando que un negro –un melanodermo, decía él, muy asépticamente– nunca podría ser plenamente vasco.

Lo que sí sostuvo Arzalluz es que las razas humanas existen y que basta comparar a un sueco con un zulú para darse cuenta de ello. Ni siquiera se le ocurrió contemplar la posibilidad de que hubiera zulúes suecos, que los hay.

Arzalluz y Krutwig eran tan racistas como la mayoría de los españoles de su generación, a los que se les enseñaba desde preescolar que existían cinco razas humanas, a saber, blanca, negra, amarilla, cobriza y aceitunada. También se enseñaba lo mismo a los de la siguiente generación, la mía y de Anasagasti, así que nos imaginábamos a los comanches con brillo de lebrillo y a los aborígenes australianos rellenos de rica anchoa. Total, que el racismo era un componente de la cultura española de la época, pero a los nacionalistas vascos se les notaba más porque eran eso, nacionalistas.

Por ejemplo, el Athlétic de Bilbao, bajo el franquismo, no admitía jugadores negros. Miguel Jones Castillo, nacido en Guinea Ecuatorial pero criado en Bilbao, llegó a jugar en el Athlétic algún partido amistoso, pero tuvo que fichar por los colchoneros porque se le negó la posibilidad de hacerlo por los leones.

En la práctica, los guineanos eran equiparados a los de Burgos, tampoco dignos de pisar algún día la gabarra. El Athlétic era para futbolistas de pura raza vasca (o sea, amerluzada), pero esa condición original la mantuvieron todas las directivas franquistas del club.

Imanol Pradales, por cierto, no es de Burgos, sino de Santurce, bonita aldea. En Santurce (Puerto Rico), la mayoría de la población fue cimarrona desde su fundación. Algún día veremos, como en la peli de Bajo Ulloa, un lehendakari negro no necesariamente borincano, pero el PNV seguirá en las mismas.

Por ejemplo, equiparando a Aznar con ETA, como hace Anasagasti al final de la entrevista. Porque el PNV no será racista, pero lo que es xenófobo y antiespañol, hasta las cachas.

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Vídeos


Sánchez le pide al Diputado Alberto Catalán [UPN] que no hable de ETA porque hace 10 años que no existe ¡y pasa esto! 120424

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Por decencia democrática desprecian el legado de Gabriel Cisneros y legitiman el de Otegi

Una cuestión de decencia

Santiago González en El Mundo y en su blog, 120424

En días como este hay que recordar la anécdota que contó Cayetana Álvarez de Toledo en una de sus filípicas a Félix Bolaños. Ella había escrito en 2006 un perfil de Otegi que tituló con su nombre de guerra, ‘El Gordo’.

La llamó Gabriel Cisneros para pedirle escribir un libro a pachas. “Quiero que todo el mundo sepa quién es en realidad Arnaldo Otegi”. El Gordo fue procesado por el intento de secuestro de Cisneros el 3 de julio de 1979, en el que los autores dispararon contra su víctima que resultó herido de gravedad. Otegi no fue condenado por falta de pruebas.

El secuestro era su especialidad. Tenía nueve en su historial, además del asesinato de Juan de Dios Doval. Él mantuvo durante nueve días en un zulo a Luis Abaitua para interrogarlo y según contaba Leyre Iglesias, jugar a la ruleta rusa con él.

Entre las informaciones que sacaron Otegi y los cuatro poli-milis que le acompañaban estaban los datos de Luis Mª Hergueta, directivo de Michelin que fue asesinado en junio de 1980. Otegi fue condenado a seis años por el secuestro de Abaitua, pero ha salido indemne de casi todo lo demás.

Del intento de secuestro y atentado contra Cisneros, a pesar del testimonio inculpatorio de la terrorista Françoise Marhuenda, a la que nuestra izquierda no le aplica el ‘hermana, yo sí te creo’, porque ella también inculpó a Otegi del secuestro de Javier Rupérez, con lujo de detalles, como el reparto de las armas entre los miembros del comando.

También fue absuelto del secuestro de Rupérez, que también está seguro, como lo estuvo Cisneros, de que su secuestrador fue Arnaldo Otegi Mondragón.

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Música de Diana.


–«Se Va Muriendo Mi Alma«» [1999], tema compuesto e interpretado por Marco Antonio Solís en su álbum Trozos de mi alma. Vía Diana Lobos, 120424.

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Humor
El Roto
El Roto [A. Rábago, España 1947], en El País

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